En 2025, Carré d'Art - Musée d-art contemporain invite l-artiste Laurent Pichaud (danseur-chorégraphe, enseignant-chercheur spécialiste de la danse « située ») pour la 5e résidence de recherche et de création au Centre de documentation Bob Calle.
A partir de recherches menées dans le fonds documentaire, Laurent Pichaud proposera plusieurs rencontres de février à juin ainsi qu'une restitution à l'automne 2025 : conférences performées, ateliers participatifs, randonnées chorégraphiques ...
Ces rendez-vous permettront de questionner l'inscription du geste chorégraphique dans le centre de documentation à travers différentes thématiques : écrits d'artistes chorégraphiques, composition en danse in situ, transmission du geste, documentation en danse, archive de la performance:
- Jeudi 13 février 2025 à 18h : conférence performée de Laurent Pichaud
- Jeudi 20 mars 2025 à 18h : conférence performée de Laurent Pichaud et Julie Perrin, sur les livres d'artistes chorégraphiques
- Jeudi 10 avril 2025 à 18h : conférence performée de Laurent Pichaud et l'artiste chorégraphe Catherine Contour
- Samedi 17 mai 2025 (Nuit des musées) : Performance participative de Laurent Pichaud
- Automne 2025 : restitution
Cette résidence de recherche et de création bénéficie du soutien de la Drac Occitanie.
https://carreartmusee.centredoc.fr/index.php?lvl=cmspage&pageid=4&id_article=100

Programme détaillé ultérieurement.

Lancement de l'ouvrage le 15 mai à l'occasion des 30 ans du CCN de Belfort : Journée hommage "La caserne danse" : https://www.viadanse.com/la-caserne-danse/
Ouvrage établi par Françoise Michel et Julie Perrin
Ce livre donne à lire et entendre les mots de l'artiste Odile Duboc. C'est la voix d'une chorégraphe, danseuse, pédagogue, soucieuse de transmettre les valeurs de sa danse, et d'en décrire les gestes fondateurs. Dans une écriture limpide et parfois poétique, elle décline ici ce qui fonde son esthétique et son langage chorégraphique. Les mots de la matière rassemble des textes écrits entre 1981 et 2010, pour certains inédits.

Une proposition de : Faustine Besançon, Pauline L. Boulba, Marina Ledrein, Sandra Nogry, Laureline Richard
https://edesta.univ-paris8.fr/la-recherche-en-danse-avec-la-pratique-la-creation
https://musidanse.univ-paris8.fr/atelier-la-recherche-en-danse-avec-la-pratique-ou-la-creation

Conférence tout public, avec le réseau des Conservatoires d'Est Ensemble.

A l'initiative du dpt Danse de l'université de Lille, des enseignantes-chercheuses en danse des différentes universités françaises (Université de Lille, Besançon, Côte d'azur, Grenoble, Lyon 2, Montpellier, Clermont-Ferrand, Brest, Strasbourg, Toulouse) se réunissent pour une session de travail sur les formations universitaires en danse en France. C'est la 4e édition.

Si le monde ouvrier, l’usine et les lieux du travail font leur apparition sur les scènes littéraire, musicale et picturale dès le 19ème siècle, elles y apparaissent à travers un haut degré de médiation qui perdurera mutatis mutandis durant toute la 1ère moitié du 20ème siècle.
Les années 1950 et les décennies suivantes verront a contrario émerger des oeuvres au sein desquelles les sons de l’usine, ainsi que les mots des ouvriers, trouveront une expression plus directe dans une dialectique entre l’aliénation et la dureté du travail à la chaîne, d’un côté, et sa transfiguration esthétique, dans des oeuvres qui se transporteront parfois sur le lieu-même du travail.
Dans les années 1980 et jusqu’à nos jours, l’expérience des travailleurs et les objets qu’ils fabriquent, aussi bien que leurs outils, se verront transfigurés à leur tour dans des oeuvres musicales qui les intégreront au coeur de leur palette sonore et de leur instrumentarium, comme de leur écriture et de leur réalisation, dans une démarche participative, comme ce fut le cas dans les oeuvres de Nicolas Frize.
D’inspirateur/d’initiateur (ou de « commettant idéologique », selon l’expression de Luigi Nono), l’ouvrier devient en plus interprète et producteur des sons émis dans la composition, qui lui fournissent un matériau nodal joignant deux mondes a priori séparés socialement. L’oeuvre aura par ailleurs pour les ouvrières et les ouvriers fonction de miroir et d’outil de réflexion.
D’une façon similaire, dans le domaine de la danse, les gestes ouvriers, en tant qu’ils peuvent fournir au chorégraphe un « véritable répertoire de mouvements », constituent tout à la fois la « mémoire d’une culture ouvrière » et de « potentiels matériaux chorégraphiques », comme l’écrit Sylvie Balestra, balançant là encore entre deux ontologies distinctes et complémentaires.
C’est ce rapport étroit et évolutif entre le monde ouvrier et sa translation chorégraphique et musicale que l’on se propose d’étudier dans cette journée d’études qui réunira le compositeur Nicolas Frize, les chorégraphes Sylvie Balestra et Alexandre Roccoli, ainsi que des enseignant-e-s des Départements Danse et Musique de l’UFR Arts.

1ÈRE PARTIE – SALLE A1 163 (STUDIO DE DANSE)
13H0013H00 Sylvie Balestra (chorégraphe)
Encyclopédie des gestes ouvriers

14H1514H15 Romain Panassié et Nathalie Adam (Enseignant-e-s/Université Paris 8)
Le système de l’Effort de Rudolf Laban

15H0015H00 pause

2NDE PARTIE – SALLE A 128

15H1515H15 Fabien San Martin (Enseignant/Université Paris 8)
Présentation

15H3015H30 Nicolas Frize (Compositeur)
Créations et monde du travail

16H4516H45 Alexandre Roccoli (chorégraphe)
À propos de Weaver (sur la mémoire ouvrière des tisserands) et d’Empty picture

17H1517H15 Table ronde

18H0018H00 Fin de la journée

RDV 8 du groupe de travail "Recherches en danse avec la pratique/la création".
Interventions de Nathalie Adam, Zenaida Marin, Jean-Baptiste Veyret-Logerias.
Contact : Julie Perrin

Juan Ignacio Vallejos (CONICET, Argentine, Professeur invité au département Danse de l'université Paris 8)

Dans le cadre de l'Atelier Histoire et anthropologie des circulations en danse 2024-25 Groupe de recherches, Equipe “Danses, gestes et corporéités”, Laboratoire MUSIDANSE, Université Paris 8.

Conférence ouverte à tous

Propos général de la journée d’étude

Loin d’être insensibles au constat généralisé d’une Terre en souffrance, les artistes ont su s’inscrire dans un positionnement face aux urgences d’une nature et d’un monde malmenés (Gustav Metzger dès les années 1950 en Angleterre parmi ces artistes pionniers, Joseph Beuys affilié au parti des Verts – Die Grünen – dès leur apparition en Allemagne, ou encore Loïs Weinberger « artiste, botaniste, archéologue »).

Les chorégraphes ne font pas exception avec, depuis des décennies, une écoute de la nature jusqu’à des engagements éco-politiques significatifs. Rudolph von Laban et la constellation d’artistes réunie dans la communauté de Monte Verità, au début du XXe siècle, ou Isadora Duncan imprégnée des mouvements de l’océan Pacifique où elle vivait, ont ouvert la voie. Le cours de l’histoire des années 1960, et au-delà, verra par la suite émerger des personnalités marquantes dont Anna Halprin et sa conception d’un plateau de danse (dance deck) construit par son mari architecte paysagiste dans la forêt de séquoias de leur maison de Californie (attirant quantité d’artistes de Merce Cunningham à John Cage), mais aussi à l’origine également du rituel Circle the Earth.

En France, des collaborations comme celle de Régine Chopinot avec le plasticien Andy Goldsworthy, née de la nécessité de « retrouvailles avec l’arbre que je suis »[1] (selon ses mots), fera pleinement sens au regard de l’évolution de notre perception du monde sensible.

Cette aimantation revêt aujourd’hui plus que jamais des aspects aux accents de conscientisation de l’état du monde et du besoin de se reconnecter à lui.

Les expériences partagées dans le cadre de l’Atelier de recherche et de création (ARC), initié en 2020 par l’ENSAD Dijon (École nationale supérieure d’art et design de Dijon), Martine Le Gac et moi-même accompagnées d’étudiant·es, en partenariat étroit avec Le Dancing (CDCN – Centre de développement Chorégraphique national – Dijon Bourgogne Franche-Comté), témoignent d’approches multiples privilégiant un rapport réinventé à la nature.

Un aperçu de ce large prisme de façons d’être au monde, formulées en gestes et autres médiums au gré des chorégraphes invité.e .s, sera proposé lors de cette journée. Ainsi, nous transiterons du mythe de la forêt lié à des formes d’ensauvagement (Lenio Kaklea) à l’inscription de soi dans le paysage et l’environnement (Laurent Pichaud et sa pratique de l’in situ ou Mathias Poisson en qualité d’artiste promeneur), via l’héritage de grandes figures de la modernité en matière de pensée fondatrice de l’éco-féminisme (Anne Collod).

Bien d’autres exemples pourraient éclairer ces modes d’interagir, si l’on songe aux gestes premiers tel que « construire un feu » (imaginé par Le collectif La Tierce), à l’aspiration à puiser dans des mythes anciens pré-inca, revisitant l’idée du rituel et du collectif (Marcela Santander Corvalan), approchées lors de nos séances d’ARC.

Ces problématiques prolongent à leur manière la réflexion engagée par Frédéric Bonnemaison, créateur en 1999 du festival Entre cour et jardins en Bourgogne, attaché à l’idée de faire du jardin un espace scénique et d’ « expérimenter des lieux de nature »[2]. C’est cet événement avec ses ouvertures (aujourd’hui porté par le CDCN, Le Dancing), qu’évoqueront Frédéric Seguette, son directeur et Mélanie Garziglia, à ses côtés, dans l’engagement qui est le leur.

Patricia Brignone

RDV 7 du groupe de travail Recherches en danse avec la pratique/la création
A partir des pratiques de Maeva Lamolière (docteure UP8, MCF U. de Lille – autour de sa conférence-dansée présentée à la Maison de la Culture du Japon à Paris le 24 janvier), Fernando Lopez (chercheur associé UP8 – conférence dansée sur le flamenco queer), Laurent Pichaud (doctorant UP8 – visites chorégraphiées en musée, performer les archives ou la recherche) et Luar Escobar (chercheuse associée,UP8 - conférence performée).

- Looking for Carlotta dans le cadre du festival Faits d'hiver à la Maison de la culture du Japon le 24 janvier 2025 à 20h.
Voici le lien https://www.faitsdhiver.com/evenement/maeva-lamoliere-looking-for-carlotta/

- OARA, Bordeaux le 25 janvier 2025.

Dimitri Szuter, performeur et architecte d'Etat, Docteur en Architecture - GERPHAU (EA 7486) -, est accueilli au sein de l'équipe Danse, Geste et corporéité, pour sa recherche "Approfondir, transmettre et poursuivre l'héritage des Halprin : vers un usage étendu des "partitions" dans les processus de régénération architecturale, urbaine et paysagère", avec la bourse post-doctorale Artec 2025.
www.perform-the-city.org

Entrée gratuite - Réservation : nous contacter ou inscription en ligne.

https://www.maison-heinrich-heine.org/culture/2024/decembre/que-peut-la-danse-faire-face-aux-violences-sexuelles-et-sexisteslles

Organisé par Joanne Clavel
Avec le projet AVETA de la Manufacture de Suisse, Athane Adrahane autrice de l'essai " Des lucioles et des ruines" et Marin Schaffner (éditeur, auteur et traducteur chez Wildproject).

Lundi 25 nov. 10h-13h et 14h-16h30 – CND salle de réception - 4ème étage

Programme ci-joint

Cycle organisé par ArTec et La Villette à Paris.
https://eur-artec.fr/evenements/dialogue-avec-nemo-flouret/
Les séances sont ouvertes au public, sur réservation auprès de Manon Galinha : m.galinha@villette.com

Le livre "JJ Tartine-moi et autres textes" publié chez Brook sera présenté le samedi 16 novembre à 19h30 à la librairie Violette and Co (Paris 11ème). http://brook.pm/jill-johnston-jj.html

Le film part sur les traces de Jill Johnston (1929-2010), critique de danse et performeuse dans les années 60 à New York, activiste féministe lesbienne et écrivaine. Leur enquête raconte à travers témoignages, archives et fictions la trajectoire de cette critique d'art écrivaine performeuse lesbienne célébrée et oubliée. Les multiples facettes de Jill sont autant d'accès aux héritages lesbiens, à la place des gouin*es dans l'art et dans les espaces militants de 1970 à nos jours.
Le film s’inscrit dans une série dédiée à Jill Johnston, comportant une pièce chorégraphique et un livre publié aux éditions Brook.
JJ un film de Pauline L. Boulba & Aminata Labor
Collaboration artistique, montage & post-production ~ Lucie Brux
Avec ~ Yvonne Rainer, Clare Croft, Ingrid Nyebœ, Sarah Schulman, Anh Vo, Londs Reuter, Jennifer Monson, Flavia Rando, les Lesbians Avengers, Valarie Walker, Jill Johnston et Andy Warhol.
Avec l’aide d’une Résidence « Sur mesure » de l’Institut français et de la DGCA.
Durée : 70 min
2024

Dans le cadre du séminaire-atelier "La recherche en danse avec la pratique / la création", coordonné par Julie Perrin. Séance ouverte à toustes, sans réservation.

RDV 6 consacré à la recherche-création de Pauline L. Boulba.

Avec la contribution de plusieurs membres de la sous-équipe : Luan Maria Escobar, Isabelle Ginot, Isabelle Launay, Valentina Morales et Christine Roquet.

« Si je ne peux pas danser, ce n’est pas ma révolution. » Cette phrase attribuée à Emma Goldman, dont l’un des camarades de lutte exigeait qu’elle cesse de danser, au motif qu’une activiste ne serait plus crédible si elle affichait sa passion pour la danse, résonne avec nombre de mobilisations sociales des dernières années, marquées par des danses et, plus largement, par des gestes expressifs, circulant parfois sur plusieurs continents. Ce numéro explore la façon dont ce phénomène rejoue les répertoires de la revendication sociale, à travers plusieurs études de cas : Un violador en tu camino et ses reprises de par le monde, Danza del derecho de vivir en paz au Chili, les danses nues des 400 Pueblos au Mexique, le toré dans les luttes amérindiennes au Brésil, la performance « DÉMO » durant le mouvement de Gezi en Turquie, les flashmobs « Danser encore », le twerk dans la rue au cours de manifestations féministes, les tutoriels de reggaetón dans l’espace numérique…

Les articles proposent des outils conceptuels pour penser le rapport du corps à la politique, la vulnérabilité, la non-violence, ou encore le savoir-faire « chorégraphique » des forces de l’ordre. Il s’agit ainsi d’étudier de quelle manière des danses peuvent être efficaces : d’où viennent les gestes qui les composent, que disent-ils et que font-ils ? À quels risques, aussi, leur polysémie ou leur ambiguïté exposent-elles ? On découvre alors que le fait de danser ouvre souvent, dans un mouvement social, de nouvelles luttes, de nouvelles questions, parfois de nouvelles fractures. Tout en montrant que la danse – lorsqu’elle crée des corps alertes et reliés aux autres – peut être une « technique de soi » émancipatrice, ce numéro veut donc mettre au jour les rapports de force, les paradoxes qui la traversent : à quelles conditions – dans les manifestations investissant l’espace public, mais aussi dans d’autres espaces (boîtes de nuit, réseaux sociaux, institutions médico-sociales) – danser peut-il contribuer à transformer le réel ?

https://www.seuil.com/ouvrage/communications-n-115-danser-en-lutte-collectif/9782021574654

Ces dernières années ont vu proliférer les « (dist)danses », terme utilisé faisant référence aux danses médiatisées diffusées en ligne : entraînements et jams sur Zoom, cours dispensés sur Instagram et Facebook, créations audiovisuelles de chorégraphies partagées, ou encore challenges sur TikTok. Loin de constituer un phénomène nouveau, ces (dist)danses s’imposent internationalement, non comme un mode «par défaut», mais comme un choix à part entière.

Avec Elina Djebbari (université Paris Nanterre), Mahalia Lassibille (université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis) et Laura Steil (Université du Luxembourg), directrices du numéro 46, en open access, publié par les Presses universitaires de Louvain, avec la coordination éditoriale d'Isabelle Jabiot.

Programme détaillé ici : https://www.cnd.fr/fr/program/4448-journees-professionnelles

Séminaire du CREM

https://lesc-cnrs.fr/fr/laboratoire/agenda/10750/danser-avec-son-telephone-le-smartphone-comme-outil-choregraphique-chez-les-krumpeurs-de-dakar-mahalia-lassibille

Journées co-organisées par Laura Fléty (anthropologue, chercheuse associée à Mondes américains-EHESS et Musidanse-Paris 8) et Clara Biermann (ethnomusicologue, MCF université Paris 8, Musidanse)

Avec le soutien du laboratoire Musidanse (Paris 8), de la Commission Recherche de l’Université Paris 8
et du Centre de Recherche en Ethnomusicologie (LESC-CNRS)

Ces journées porteront sur la manière dont les corporéités et les sons déployés dans les performances musicales et dansées fabriquent des modes d’interactions spécifiques au territoire. En faisant dialoguer ethnomusicologie, études en danse, anthropologie et géographie, les présentations porteront sur des contextes performatifs et des espace-temps festifs ou rituels variés en Amérique latine et dans les Caraïbes.

Programme en pièce jointe.
Avec la participation des membres de la sous-équipe : Luar Maria Escobar et Julie Perrin.

Le groupe de travail "Site Dance Workshop" constitué en 2019 par Julie Perrin réunit Karen Barbour (Université de Waikato, Nouvelle-Zélande), Joanne Clavel (CNRS, Ladyss / Musidanse, France), Victoria Hunter (Université de Chichester, Grande-Bretagne), Melanie Kloetzel (Université de Calgary, Canada) et les artistes Laurent Pichaud (doctorant et PAST, Musidanse, France) et Joanne Leighton (chorégraphe Australie-France).
En septembre 2024, Karen Barbour, Vicky Hunter, Melanie Kloetzel, Julie Perrin et Laurent Pichaud se retrouvent pour une semaine de travail à Saint-Denis, Pantin et Evelle (hameau de Bourgogne). Le lundi 30 à 14h au studio danse de l'université Paris 8, aura lieu une rencontre publique.

avec Laurent Pichaud, chorégraphe et les chercheuses en danse Julie Perrin, Victoria Hunter, Melanie Kloetzel, Karen Barbour
https://www.ledancing.com/spectacles/randonnee-choregraphique-2
Le chorégraphe « de terrain » Laurent Pichaud et la chercheuse en danse Julie Perrin proposent une Randonnée chorégraphique autour du village d’Évelle, proposant d'arpenter, expérimenter et partager une certaine histoire de la chorégraphie en milieu rural. Il et elle s’associent au plasticien Nicolas Lelièvre afin de livrer un "topoguide chorégraphique" dédié, et invitent trois chercheuses en danse et artistes d’Angleterre, Canada et Nouvelle-Zélande pour ouvrir l’imaginaire de cette randonnée située vers des horizons plus lointains.

production | x-sud art/site
Ce projet est soutenu par la Fondation Daniel et Nina Carasso sous l’égide de la Fondation de France. Laurent Pichaud, x-sud art/site, est artiste associé au CDCN Le Dancing Dijon Bourgogne-Franche-Comté de 2023 à 2024, dans le cadre du dispositif soutenu par le ministère de la Culture.
x-sud art/site est soutenue par le Conseil Départemental du Gard.

Dix ans après le colloque international « Écosomatiques » accueilli par le CN D en 2014, et la publication Écosomatiques : Penser l'écologie depuis le geste (Deuxième époque, 2019), le groupe Soma & Po réactive une rencontre autour des devenirs de ce terme. Alors que le désastre environnemental démultiplie les niveaux de précarité (matérielle, psychique, affective, de réseaux), comment re-penser les enjeux politiques et écologiques des pratiques somatiques et de leurs savoirs-sentirs? Comment ces pratiques participent-elles à une reconfiguration des modes d’habiter la terre ?

A l’initiative du groupe Soma & po - Marie Bardet, Joanne Clavel, Isabelle Ginot, Violeta Salvatierra, et avec la participation de Lætitia Angot (France), Karen Barbour (NZ/Aoteaora), María Paz Brozas (Espagne), Leila Chakroun (France), Eve Chariatte (Suisse), Mélanie Kloetzel (Canada), Marine Ledrein (France), Sofía Mejías (Colombie), Julie Perrin (France), Pol Pi (Brésil/ France), Vicky Hunter (Angleterre), Roxane Schultz (France), Myriam Suchet (France), Josefina Zuain (Argentine), (liste en cours), nous vous proposons de nous rejoindre pour deux temps ouvert au public de rencontres et discussions.


le 24.09 10h– 17h (CND Pantin)

Une journée de rencontres, tables-rondes et conversations somatiques à partir d’une série de questions que nous avons partagées aux différentes personnes avec qui nous avons échangé ou collaboré durant ces 10 années.


10h à 13h : • Écosomatiques et communautés : Quels gestes écosomatiques créent ou interrogent des communautés, durables ou éphémères ? Quelles pratiques du collectif et de l’émancipation et quels liens avec d’autres savoirs (soin, pédagogies, écologies sociale, mentale et environnementale, activismes) transforment les manières de faire communauté ?


14h à 17h : • Écosomatiques et situations : Que font les écosomatiques à la « situation » ? Comment appréhender les transformations sociales, écologiques, post-coloniales, interspécifiques, de soin, de genres, de sexualités sur les territoires à partir d’expériences somatiques de pensées-pratiques et créations situées ?


INSCRIPTIONS (gratuit sur réservation) : reservation@cnd.fr


les 27.09 et 28.09 10h– 17h (Kerminy)
Une journée et demi de partage de pratiques et réflexions collectives pour explorer ensemble les enjeux des pratiques écosomatiques aujourd'hui, à Kerminy, domaine de résidences artistiques et d'agriculture en art, où patrimoine et forêt côtoient des champs et serres cultivées.

Ce temps de partage des recherches est ouvert à toustes, en entrée gratuite, il intègre aussi la programmation du festival Cap Danse (https://www.danseatouslesetages.org/festivals/cap-danse).

Organisé en partenariat avec l'Université Paris 8 Vincennes-Saint Denis, MUSIDANSE (UP8), le CN D Centre National de la Danse à Pantin, l'Université Paris Cité (LADYSS UMR 7533), le projet de coopération Franco-Argentin INNOVART, Université de San Martín, Kerminy.



INFORMATIONS PRATIQUES ET INSCRIPTIONS :

Merci de confirmer avant le 16 septembre votre venue aux rencontres "Ecosomatiques, gestes et communautés" à Kerminy les vendredi 27 et samedi matin 28 septembre sur le lien suivant : https://framadate.org/VM6FShWILBHa6bLU

Bienvenues en entrée libre sur site.

Si vous souhaitez séjourner à Kerminy (18 euros par nuitée au Manoir ou 8 euros en camping) pour ces 2 journées, ou partager un des repas du vendredi ou le déjeuner du samedi midi (12 euros par repas sinon pique nique possible)

En cas de demandes de nuitées ou repas, merci de remplir le frama ci dessus et de compléter par un mail précisant votre nom et contact, vos jours/nuits de présence, ainsi que les repas souhaités, par un message ici : contact@kerminy.org

Le règlement se fera directement ici : https://www.payasso.fr/open/adhesionfrais

RENTRÉE UNIVERSITAIRE
Assemblée générale de toutes et tous les étudiant·es du département : le 16 septembre 11h-13h au studio de danse (A1 163).
Contrats pédagogiques obligatoires :
1) Des Licence du CNSM (primo-arrivant·es et redoublant·es) : lundi 16 septembre à 9h.
2) Des Licence, nouvelles et nouveaux arrivant·es et redoublant·es : lundi 16 septembre à 14h30 au studio de danse.
3) Des Master nouvelles et nouveaux arrivant·es et redoublant·es : mardi 17 septembre à 10h au studio de danse.
Début des cours : Lundi 23 septembre 2024.
Programme pédagogique : (à venir)

Planning et sujets ci-joints

Brochure ci-joint.

https://theatre-chaillot.fr/fr/programmation/2024-2025/danse-et-reseaux-sociaux

Avec Mahalia Lassibille, anthropologue de la danse, enseignante à l'Université Paris 8
Carine Loison, cofondatrice de Moovance et de Ongaeshi Studio
Mathieu Forget, danseur, chorégraphe et photographe
Adèle Guglielmetti, danseuse de K-pop, membre de Risin Crew

Plus que jamais la danse élargit ses territoires. Elle déborde des plateaux et inonde les plateformes et réseaux sociaux comme YouTube, Instagram ou encore TikTok. Face à cette accélération numérique, Chaillot - Théâtre national de la Danse s’intéressera à la fois au rôle majeur de ces nouveaux médias en termes de diffusion et de popularisation de certaines danses, et à leur impact en termes de création chorégraphique et de diversité des esthétiques.En partenariat avec Simone Media, chorégraphes, danseurs et danseuses et chercheurs et chercheuses interrogeront ces nouvelles dynamiques à l’occasion de ce Chaillot rencontre qui ouvre la saison 24-25.

Prolongation
Comité d'organisation du séminaire Isabelle Launay, Sandra Nogry.
Pour obtenir le lien, s'adresser à : sandra.nogry@gmail.com

Les candidatures en Licence 3 de Musicologie, parcours Danse, sont rouvertes du 26 août au 3 septembre.
Présentation ci-joint.
Déposer une demande d'admission : https://appscol.univ-paris8.fr/admission-inscription/

https://malvaux.net/accueil/summer-school/

C'est ci-joint !

Document cartographique dressé par les services d’urbanisme d’une commune, un "plan d'occupation des sols" arrête les règles d’utilisation du sol en le découpant en zones distinctes. Le P.O.S.#3 propose de cartographier par la danse, le dessin, l’installation et l'écriture un discours à plusieurs voix sur la psychiatrie en fabriquant de nouvelles zones : zone de fête, zone d'enfermement, zone-monstre ou encore zone de crise…

Co-imaginée avec les gemeurs et gemeuses du G.E.M. Les Envolées d’Aulnay-sous-Bois, une zone d’écoute proposera une série de créations sonores autour de l’expérience psychiatrique.

En ces temps d’escalade du fascisme et à la veille du second tour des élections législatives, le collectif se mobilise et vous propose de se réunir afin de célébrer la solidarité et les forces de la création et du collectif.

Une performance du collectif MOUVEMENT(s) : Thomas BENHAMOU - Christian DACLINAT - Aimée DUBUISSON - Corinne DUTHEIL - Nathalie HERVE - Fanny INGRASSIA - Marina LEDREIN - Didier MARTINEAU - Baky MEGUENNI - Sibylle VIDALAINQ - SPIRALE PRODUCTION

Avec les gemeur·euses des Envolées : Jean-Marie GRISARD - Antje LHERY - Anandi MANY - Nicolas SAINT JEVIN - Isabelle SERVAS - Bernard THIROUIN

Books on the Move réunit artistes, auteur·ice·s, éditeur·ice·s, chercheur·euse·s du champ chorégraphique : K. Andreou, B. Campbell, B. Coffy, V. Cordeiro, M. Edvardsen, E. Gallier, V. Lafaille, J. Perrin, P. Pleyer, L. Poiré, E. Rivière.
Photos ici : https://www.booksonthemove.fr/35528-3/

Coordination de la journée : Françoise Davazoglou et Jean-Baptiste Veyret Logerias, avec Julie Perrin.
Ce groupe de travail rassemble des doctorant·es, titulaires et chercheur·euses associé·es qui travaillent à partir de méthodologies mobilisant des pratiques tirées de leurs parcours d'artistes ou impliquant une création chorégraphique, ou bien des méthodologies liées à leurs collaborations avec des artistes. Cette séance réunira : Françoise Davazoglou, Luar Escobar, Isabelle Ginot, Maëva Lamolière, Marina Ledrein, Zenaida Marin, Sandra Nogry Julie Perrin, Jean-Baptiste Veyret.

Organisée par Yann-Guewen Basset (ATER théâtre) et Mélanie Papin (MCF Danse)

"La journée d’étude « Déshabiller le regard. Nudités académiques et nudités critiques dans la création contemporaine » fait écho au spectacle (La Bande à) LAURA, chorégraphié par Gaëlle Bourges, programmé par le Quartz et le Mac Orlan cette saison. Avec l’appui du laboratoire HCTI, de l'UFR de Lettres et du département Arts de l’UBO, Mélanie Papin, maîtresse de conférences en danse, et Yann-Guewen Basset, ATER en théâtre, ont souhaité prolonger la réflexion sur les enjeux esthétiques et culturels mis en jeu par la pièce pour inviter Gaëlle Bourges à échanger sur son œuvre et organiser une réflexion plus large sur les transformations contemporaines de la nudité en arts. Cette journée sera l’occasion de revenir sur de nombreux travaux universitaires récents qui ont ouvert de nouvelles perspectives sur l’histoire et les usages artistiques de la nudité – en particulier la thèse doctorale de Chloé Lavalette, soutenue en 2022. Elle permettra également de réfléchir aux types de regards que ces usages du nu construisent ou déconstruisent, habillent ou déshabillent, en amenant à percevoir – ou à ne plus percevoir – le corps nu à travers le prisme de l’histoire longue des académismes picturaux, parmi d’autres héritages majeurs dont reste tributaire notre culture visuelle contemporaine. Faisant intervenir des jeunes chercheurs et chercheuses de disciplines diverses, cette journée se divisera en trois temps complémentaires. Le premier sera consacré aux héritages des années soixante-dix, au cours desquelles a pris corps une intense variété d’approches politisées et/ou critiques de la nudité en arts. Le second interrogera plus spécifiquement ce qui se joue aujourd’hui dans la pensée de la nudité regardante, moins objet que sujet d’un regard sur le public et sur l’époque. Le dernier temps de cette journée consistera en un dialogue avec Gaëlle Bourges, ponctué de retours en images sur les spectacles majeurs de son œuvre"

Avec la participation de Violeta Salvatierra et Jean-Baptiste Veyret-Logeiras.

Jean-Baptiste Veyret-Logerias
Titre : Précarité et puissance de l'éphémère : le geste performatif dans
les actions de contestation de groupes sociaux minorés

Violeta Salvatierra
Titre: Politiques du temps et invention de communs dans la transmission
de Legacy de Nadia Beugré

Le programme détaillé est ci-joint.

Dans le cadre du séminaire "Les formes de l'aisthesis. Paysage et Jeu", coordonné par Anne Boissière (Université de Lille, Centre d'Étude des Arts Contemporains), Rita Messori (Université de Parme), Serena Massimo (Université de Parme). Les 21 et 22 mars 2024.
Programme détaillé ci-joint

Continuation

Lundi 4 mars - 10h-13h et 14h-16h30 CND salle d'étude
Matin : Ivan Jimenez : "Questions sur la (post)colonialité dans le folklore dansé. Le cas du duo colombien Los Darof (1958-1968)".
Après-midi : Sylviane Pagès: "2ème état des lieux bibliographiques et élaboration de problématisation de la recherche sur l'histoire des circulations chorégraphiques en France (France-Allemagne-Japon-USA depuis 1945)".

Lundi 11 mars - 10h-13h et 14h-16h30 CND salle d'étude
Matin : Isabelle Launay, Fernando López, Polina Manko, Camille Paillet : "La danse Apache, circulations dans les bas fonds ? (USA-France-Espagne-Russie-Allemagne)".
Après-midi : Valentina Morales: "La cueca depuis un regard hydroféministe : une danse de la rencontre et de l'être-ensemble".

Lundi 18 mars - 10h-13h et 14h-16h30 CND salle de réunion 3ème étage
Matin : Mélanie Papin, Jacqueline Robinson : "une pensée humaniste et universaliste de la danse".
Après-midi : Polina Manko et Katharina Van Dyk : "Sur les traces de la Marche slave d'Isadora Duncan (1917). Une enquête internationaliste".

Ces journées d'étude se déroulent dans le cadre du projet ANR EnDansant, consacré à l'histoire des enseignantes en danse du XVIIe siècle à nos jours, en France et en Europe. Elles seront aussi l'occasion de partager les résultats issus d'enquêtes menées dans les archives conservées au Centre national de la danse et à la BnF et incluront un temps d'expérimentation pratique. Elles s'adressent aussi bien aux chercheureuses qu'aux praticiennes de la danse et de son enseignement.
Les propositions de communication (de l'ordre de 800 mots), pour des interventions d'environ 25 minutes, sont à envoyer à l'adresse : endansant.anr@uphf.fr pour le 1er mars 2024 au plus tard. Une réponse sera donnée mi-mars. -

Comité Scientifique :

- Emmanuelle Destemberg (MCF en histoire contemporaine, Université Polytechnique Hauts-de-France / LARSH-CRISS),
- Marie Glon (MCF en danse, Université de Lille / CEAC),
- Mélanie Papin (MCF en danse, Université de Bretagne Occidentale / HCTI),
- Guillaume Sintès (MCF en danse, Université de Strasbourg / ACCRA).

Avec la participation de Mahalia Lasibille : "Le smartphone comme outil chorégraphique. Ethnographie des usages des fonctionnalités vidéo connectées par les krumpeurs de Dakar"

Site : https://afrinum.hypotheses.org/1161

PoP Moves organise trois événements en ligne: avec des chercheur.e.s et practicien.ne.s de danse populaire autour du thème.
Mouvements sociaux: Danse populaires, justice sociale et médias.
Organisatrices and discutantes: Laura Steil & Elizabeth June Bergman
Elina Djebbari & Mary FogartyCi-joint programme
Avec la participation de Mahalia Lassibille: Quand le krump est africain. Intermédialité vidéo et mutations des luttes chez les krumpeurs de Dakar

Ci-joint programme détaillé

Coordination de la journée : M. Ledrein, J. Perrin, Z. Marin.
Ce groupe de travail rassemble des doctorant·es, titulaires et chercheur·euses associé·es qui travaillent à partir de méthodologies mobilisant des pratiques tirées de leurs parcours d'artistes ou impliquant une création chorégraphique, ou bien des méthodologies liées à leurs collaborations avec des artistes. Cette séance réunira : Nathalie Adam, Françoise Davazoglou, Isabelle Ginot, Mahalia Lassibille, Maëva Lamolière, Marina Ledrein, Zenaida Marin, Sandra Nogry Julie Perrin, Violeta Salvatierra, Jean-Baptiste Veyret.

Depuis ses débuts, le flamenco est émaillé de résistances et de retournements queer. Sous l'histoire officielle, la partition genrée des chants et des danses a toujours été renversée de l'intérieur par ses interprètes, par l'affirmation de dissidences de genre et de sexualité au sein même d'un milieu conservateur. Si le flamenco est né garçon, cette masculinité fut contestée et des personnalités flamboyantes comme José Pérez Ocaña, Carmen de Mairena, et plus récemment Belén Maya et Israel Galván, aux côtés d'autres moins connues mais tout aussi décisives, firent imploser les assignations normatives. Avec Flamenco queer, Fernando López Rodríguez s'attache à remettre en lumière celles et ceux qui dansèrent et chantèrent, dans les tablaos ou dans la rue, dans les marges ou sur les plus grandes scènes, pour faire vivre leur art.

Préface d'Hélène Marquié.

https://www.arche-editeur.com/livre/flamenco-queer-736

Edited By Roberto Barbanti, Isabelle Ginot, Cécile Sorin, Makis Solomos
Avec plusieurs contributions des membres de la sous-équipe : Marie Bardet, Joanne Clavel, Alice Gervais-Ragu, Isabelle Ginot et Isabelle Launay.

Notice sur le site de Routledge. Livre en anglais disponible en février prochain:

https://www.routledge.com/Arts-Ecologies-Transitions-Constructing-a-Common-Vocabulary/Barbanti-Ginot-Sorin-Solomos/p/book/9781032595153

Entrée libre sur réservation : https://cnd.notre-billetterie.fr/billets?spec=3824

Projet Archive Los Darof 1958-1968

OEuvrant à constituer l'archive de Darío Arboleda Iturregui et Ana Ofelia Betancourt Rueda, artistes colombiens qui pendant près de dix ans, entre la fin des années 1950 et la fin des années 1960, sous le nom de Los Darof, ont développé une activité professionnelle centrée sur l'interprétation de danses dites « folkloriques » de la Colombie et d'autres pays de l'Amérique du Sud, ce projet s'intéresse aux circulations à travers les villes colombiennes et sud-américaines (en Équateur, au Pérou, au Chili, en Argentine, en Uruguay et au Brésil) de bambucos, sanjuanitos et marineras andins, cumbias et mapalés caribéens, joropos orénoques, malambos et chacareras rioplatenses - des danses performées et transformées dans des espaces et des cadres socioprofessionnels très divers (places publiques, théâtres, entreprises, festivals, boîtes de nuit, plateaux télé).
Référence suggérée : Ivan Jimenez, « Un projet de stylisation du folklore : le cas du duo colombien Los Darof (1958-1968) », Recherches en danse, rubrique Focus, 2022, https://journals.openedition.org/danse/4485

MCF en études latino-américaines à l'UPEC (IMAGER), Ivan Jimenez est chercheur en danse (Musidanse-Paris 8) et metteur en scène (cie. trazo). Il prépare son HDR avec un ouvrage inédit sur les circulations gestuelles et les enjeux du nationalisme chez plusieurs artistes de la danse en Amérique latine : Alicia, Fernando et Alberto Alonso à Cuba ; le duo colombien Los Darof (Ofelia Betancur et Darío Arboleda). Il poursuit la traduction en espagnol de De la création chorégraphique de Michel Bernard.

Titulaire du DE en danses jazz et contemporaine, Francisco Arboleda est interprète de danses traditionnelles sud-américaines. Membre du jury des DE, il est intervenant en danse contemporaine dans plusieurs institutions (CND de Pantin, RIDC, CCN de Roubaix). Co-fondateur avec Fiona Notaras de l'association Pasos al Viento, il est le coordinateur et chorégraphe du projet Tracés de Lucioles (échange culturel et pédagogique France-Colombie), entre 2010 et 2017.

La conférence-dansée est programmée dans le cadre d'un temps fort sur Carlotta Ikeda. Une exposition est aussi accessible du 21 janvier au 1er février, et je propose également deux visites commentées et une projection de vidéos d'archives le 25 janvier (entrées libres sur réservation).

www.faitsdhiver.com/evenement/expo-carlotta-ikeda-du-japon-a-la-france-du-cabaret-au-buto/

Sur les traces de la Marche Slave (1917). Une enquête international-ist-e qui aura lieu au Centre national de la danse (CND) , dans le cadre de la bourse "recherche et patrimoine" obtenue en 2022, avec le soutien de l' équipe Danse, geste et corporéité du laboratoire Musidanse de Paris 8 et de l'Association des Chercheurs en Danse.

Entrée gratuite sur réservation. Il suffit de suivre ce lien :
https://www.cnd.fr/fr/program/4030-exposes-de-recherche-et-de-notation

Adresse : 1 rue Victor-Hugo, 93507 Pantin

L'étude porte sur la production d'une documentation relative à une danse oubliée de l'historiographie de l'art chorégraphique moderne occidental, La Marche slave d'Isadora Duncan, composée sur le vif de l'annonce de la Révolution russe en mars 1917 et interprétée par elle jusqu'au milieu des années 1920 en Europe, aux Etats-Unis et en Russie. Jetant un nouveau regard sur le répertoire dit « politique » ou « révolutionnaire » de l'artiste - que cristallise généralement la seule Etude révolutionnaire - ce travail de recherche vise à combler plusieurs lacunes concernant ce solo qui fit grand bruit jusqu'à faire l'objet de censures dans des camps pourtant opposés. Il s'agit donc de proposer les jalons d'une histoire de cette danse attentive à son esthétique, à sa réception et à ses transformations contextuelles culturelles et géopolitiques.

« Durant l'une de nos soirées de jeux surgit entre autres la question de savoir comment nous pourrions nommer nos activités. Ce n'était pas une école, ce n'étaient pas des cours dans lesquels quelque chose était enseigné et appris. C'était décidément une danse communautaire, mais pas une danse artistique ou une danse de société au sens traditionnel. Les gens qui venaient à nous ne voulaient pas non plus devenir des danseurs professionnels. [...] Alors, surgie de quelque part, une voix dit : En fait, nous sommes un chœur de mouvements.'' »

C'est ainsi que le danseur, chorégraphe et théoricien Rudolf von Laban raconte l'apparition du terme « chœur de mouvements » pour désigner une nouvelle forme de danse de groupe qui fleurit, dès le début des années 1920, et va mobiliser toute une constellation de danseuses, danseurs et pédagogues dans de nombreuses villes européennes, principalement en Allemagne.

Soulignant l'hétérogénéité et la multiplicité de ces pratiques, ce livre montre comment ces danses chorales déplacent bien des oppositions catégorielles : entre danse et gymnastique, amateur et professionnel, écrit et oralité, tradition et modernité, improvisation et composition. En resituant les chœurs de mouvements dans leur contexte historique et en faisant dialoguer partitions chorégraphiques, textes, photographies - issues des archives d'Albrecht Knust déposées à la médiathèque du CN D - avec d'autres sources plus académiques, il apporte une contribution inédite à l'histoire culturelle de l'Allemagne des années 1920 et 1930.

Axelle Locatelli est enseignante-chercheuse en danse et transcriptrice en cinétographie Laban. Maîtresse de conférences à l'université Côte d'Azur, elle est membre du CTELA (Centre transdisciplinaire d'épistémologie de la littérature et des arts vivants) et chercheuse associée à l'équipe « Danse, geste et corporéité » (MUSIDANSE) de l'université Paris 8.

https://www.cnd.fr/index.php/fr/products/4217-entre-pratiques-de-corps-et-gestes-creatifs-les-choeurs-de-mouvements-laban-allemagne-1923-1936

Conférence dansée sur le processus de création de la pièce "No more versions: Love The Magician" de Fernando López
https://www.cnd.fr/fr/program/4032-danse-et-queer-du-cabaret-a-la-discotheque

Présentation de l'ouvrage en présence de l'autrice,
mardi 16 janvier 2024 à 18h30,
dans le studio 14 du CN D Pantin.

- SEMINAIRE : Atelier histoire et anthropologie des circulations
Novembre-Décembre 2023. Programme en pièce jointe

A l'occasion de la parution de l'ouvrage jeunesse Cette danse, quel spectacle ! (L. Pagès, S. Pagès, CND, 2023), rencontre avec Sylviane Pagès et Mathilde Puech-Bauer, responsable éditoriale au Centre national de la danse, au Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil jeudi 30 novembre à 16h, Stand du Ministère de la culture.
https://slpjplus.fr/salon/

Cette danse, quel spectacle !
Par Sylviane Pagès et Laurence Pagès

Deuxième volume d'une collection jeunesse lancée aux éditions du Centre national de la danse.
https://www.cnd.fr/fr/products/4081-cette-danse-quel-spectacle

À la suite de la journée d'étude à l'université Waseda en janvier 2023, cette deuxième journée est envisagée afin de faire circuler à l'extérieur du Japon les résultats de recherches portant sur la danse moderne au Japon de l'ère Sh- owa, notamment pendant la Seconde Guerre mondiale, sujet rarement traité en dehors du pays.
Coordination Mariko Miyagawa, Mariko Kitahara, l'équipe de recherche danse, geste et corporéité du laboratoire Musidanse de l'université Paris 8, Kanoko Hirai Avec la participation de Maëva Lamolière, Sylviane Pagès et Isabelle Launay

https://www.cnd.fr/fr/program/4024-a-la-recherche-de-la-danse-moderne-au-japon-scenes-de-danse-de-l-ere-sho-wa-1926-1989

Coordination de la journée : Z. Marin, L. Pichaud.
Ce groupe de travail rassemble 4 doctorant·es, 2 titulaires et 6 chercheur·euses associé·es qui travaillent à partir de méthodologies mobilisant des pratiques tirées de leurs parcours d'artistes ou impliquant une création chorégraphique, ou bien des méthodologies liées à leurs collaborations avec des artistes. Cette séance réunira : Françoise Davazoglou, Luar Maria Escobar, Isabelle Ginot, Zenaida Marin et Annabelle Toussaëre, Fernando Lopez, Julie Perrin, Laurent Pichaud, Violeta Salvatierra.

Programme de la journée de rentée :

- 10h-12h30 Rentrée des néo-doctorants.

- 14h-15h Rencontres sur les journées d'études de l'EDESTA

- 15h - 17h30 Horizons professionnels:
Conférence de Mme Isabelle Launay, professeure en danse à l'université Paris 8.
Mme Launay reviendra sur son parcours de recherche, en présentant les diverses étapes thématiques, les choix méthodologiques et les collaborations qui l'ont jalonné. (15h - 16h15)
M Paul Louis Rinuy présentera les enjeux de recherche pendant le doctorat et ceux de la qualification au CNU.
M. Pierre Guillot introduira à son parcours professionnel extra-universitaire, en tant que chercheur de l'IRCAM.

L'EDESTA aimerait promouvoir des actions formatrices qui soient à la fois collectives et transdisciplinaires. Nous lançons ainsi deux journées d'études à l'INHA, que vous pouvez choisir de co-organiser en participant au comité d'organisation de chaque JE. Ces actions de co-organisation (ouvertes à tous les doctorant.es quelle que soit leur année d'inscription ) contribueront à votre expérience professionnelle de recherche en de multiples manières: logistique, conceptrice, ou par le biais d'invitations, modérations, ou de communications.

RDV du groupe de travail "Site Dance Workshop" avec Karen Barbour, Vicky Hunter, Melanie Kloetzel, Joanne Leighton, Julie Perrin, Laurent Pichaud.
Le Site Dance Working Group rassemble, depuis 2019, à l'initiative de Julie Perrin, des chercheuses spécialisées sur la chorégraphie in situ : Karen Barbour (Université de Waikato, Nouvelle-Zélande), Joanne Clavel (CNRS, Ladyss / Musidanse, France), Victoria Hunter (Université de Chichester, Grande-Bretagne), Melanie Kloetzel (Université de Calgary, Canada) ; les artistes Laurent Pichaud (doctorant et PAST, Musidanse, France) et Joanne Leighton (chorégraphe Australie-France).

Exerce Classe ouverte avec Jennifer MONSON et Julie PERRIN et les étudiant-es du Master exerce.

Le chorégraphe « de terrain » Laurent Pichaud et la chercheuse en danse Julie Perrin proposent une Randonnée chorégraphique conçue pour le jardin de Barbirey, proposant d'arpenter, expérimenter et partager l'histoire de la chorégraphie en ce lieu. Ils s'associent au plasticien Nicolas Lelièvre afin de livrer un "topoguide chorégraphique" avec lequel vous repartirez. Rejoignez le Club des randonneur·euse·s et venez re-sentir le présent et l'histoire des lieux.

En continuidad con los trabajos realizados por la Red Descentradxs desde marzo del 2020, este III Encuentro apunta a seguir desarrollando la reflexión acerca del alcance epistemológico y político de los conceptos de descentramiento y de saberes situados desde una perspectiva no sólo transnacional y transdisciplinaria, sino también transfronteriza: una confluencia de miradas que permita desplazar la investigación de los relatos hegemónicos marcados por las visiones institucionales y nacionalistas. Esta reflexión se basa en los intercambios entre investigadorxs en danza (estética, historia, antropología) y especialistas de otros campos (filosofía, literatura, historia, artes, ecología). ¿Descentrarse de qué? ¿Cómo es que los descentramientos epistemológicos, históricos, materiales y geográficos mueven y son movidos por los diversos modos de existir, hacer, sentipensar? A partir de los vínculos entre tres espacialidades diferentes -África, el Caribe y Europa-, la temática del descentramiento invita a desplegar otras preguntas: ¿qué africanidad(es) está/están en juego en las danzas de un lado y otro del Atlántico? ¿Es posible pensar una Europa no-canónica, crítica de las relaciones de poder ligadas a su hegemonía? ¿Cómo, una vez interrogadas las fronteras, podemos reconocer la fuerza local, popular/tradicional y relacional de los diferentes territorios y ecosistemas latinoamericanos? ¿Qué contaminaciones disciplinares, afectivas y políticas invitan a dichos descentramientos?
Por zoom:

Octubre 3: https://uninorte.zoom.us/j/84255130290?pwd=amlZRzVLaDdwTHIxVHU4YktGQkQ5Zz09

Octubre 4: https://uninorte.zoom.us/j/88333593890?pwd=TlE3ZTVvNkZGeGhZRDFxV2lIV3NHUT09

Parte 2 (Uniatlántico): ponencias disponibles en diferido, blog Descentradxs-canal IAE

RENTRÉE UNIVERSITAIRE :
Assemblée générale de toutes et tous les étudiant·es : 18 septembre à 10h30 (studio de danse A1-163).
Contrats pédagogiques obligatoires :
1) Licence du CNSM : lundi 18 septembre à 9h.
2) Licence, nouvelles et nouveaux arrivant·es et redoublant·es : lundi 18 septembre à 14h30 au studio de danse.
3) des Master nouvelles et nouveaux arrivant·es et redoublant·es : mardi 19 septembre à 10h au studio de danse.
Début des cours : Lundi 25 septembre 2023.
Programme pédagogique : https://www-artweb.univ-paris8.fr/?Brochure-1335

Les soutenances sont publiques.
Mémoires accessibles ici : https://www.danse.univ-paris8.fr/diplome.php?di_id=2&sorting=ANNEE

Par Maeva LAMOLIÈRE
Directrices de thèse :
Sylviane Pagès (Paris 8-musidanse)
Isabelle Launay (Paris 8-musidanse)
Thèse présentée et soutenue publiquement le 12 septembre 2023.
JURY :
Patrick DE VOS, professeur en études chorégraphiques et théâtrales japonaises de l'Université
de Todaï, Tokyo.
Philippe GUISGAND, professeur au département Arts/Danse de l'Université de Lille, Lille.
Isabelle LAUNAY, professeure au département Danse de l'Université Paris 8, Vincennes- Saint-
Denis.
Sylviane PAGÈS, maître de conférences au département Danse de l'Université Paris 8,
Vincennes-Saint-Denis.
Claudia PALAZZOLO, professeure au département Arts du spectacle/Danse de l'Université
Lumière, Lyon 2, Lyon.
Résumé

Carlotta Ikeda est une danseuse et chorégraphe japonaise de danse butô. Formée dans un
premier temps à la danse moderne, elle fonde en 1974 la compagnie Ariadone sous l'impulsion
de Maro Akaji et de Murobushi Kô. Ses premières pièces chorégraphiques sont créées en lien
étroit avec la scène cabaret. En effet, les danseur·se·s butô ont, dès les années 1960, développé
une pratique intense du cabaret, dans une tension fine entre érotisme, sadomasochisme et
grotesque. C'est d'ailleurs par le cabaret que Carlotta Ikeda accompagnée de deux autres
danseur·se·s arrive en France en 1977. Cependant, il faut attendre janvier 1978 pour que la
compagnie Ariadone rencontre un succès critique et médiatique sur la scène artistique française.
À partir de ce moment-là, la compagnie fait des allers-retours entre la France et le Japon,
s'implantant alors progressivement à la lisière du champ chorégraphique français. Au début des
années 1990, Carlotta Ikeda s'installe définitivement en France et plus précisément à Bordeaux,
ville dans laquelle elle achète une maison et un studio de danse en 1997. Elle y décède en
septembre 2014.
Entremêlant approche historique, esthétique, savoirs en danse et études de genre, cette thèse
cherche à nommer quelle était la corporéité dansante de Carlotta Ikeda. Nous posons ici
l'hypothèse que la pratique du cabaret se pense comme une réelle matrice chorégraphique chez
la danseuse-chorégraphe. Ses pièces chorégraphiques développent alors un rapport spécifique
à l'érotisme au travers de figures de femmes troubles et décalées. Virtuose des « savoirs sentir »,
Ikeda déploie tout au long de son œuvre chorégraphique une corporéité monstrueuse où le
« féminin » se décline au pluriel.

Mots clés : butô - Carlotta Ikeda - féminin - cabaret - monstrueux

La seconde session des candidatures en Licence 3 de Musicologie parcours Danse est ouverte du 25 août au 2 septembre 2023. Déposer une demande d'admission à :
https://appscol.univ-paris8.fr/admission-inscription/
Vous trouverez ci-joint la plaquette de Licence 3.

Les candidatures pour le Master 1 Art mention Danse 2023-2024 seront ouvertes du 22 mars au 18 avril et devront être soumises via une nouvelle plateforme nationale - monmaster.gouv.fr
Les réponses seront transmises entre le 23 juin et le 21 juillet, à la suite de quoi, il faudra finaliser votre inscription afin de confirmer votre venue.

Pour les candidat·es avec un parcours professionnel n'ayant pas de diplôme de licence, toute demande d'information pour candidater doit être adressée à : masterdanse@univ-paris8.fr avant le 30 mars.

Les candidatures en Master 2 Arts mention Danse seront ouvertes du 27 mars au 7 avril 2023. Déposer une demande d'admission à :
https://appscol.univ-paris8.fr/admission-inscription/

Journées de recherche et d'expérimentation du projet ANR "EnDansant. Pour une histoire des enseignant.es en danse" (https://endansant.hypotheses.org). Ces journées auront lieu les 29 et 30 juin à l'Université Polytechnique Hauts-de-France, à Valenciennes (cf. programme en pièce jointe).
Il est également possible de suivre les communications à distance sur demande, par mail à : EnDansant.ANR@uphf.fr

Organisation
Emmanuelle Delattre-Destemberg (Université Polytechnique Hauts-de-France)
Marie Glon (Université de Lille)
Camille Paillet (Université Polytechnique Hauts-de-France)
Guillaume Sintès (Université de Strasbourg)

Avec la participation de : Mélanie Papin, Mariko Kitahara et Polina Manko

Activations du neutre en danse. Yvonne Rainer, Deborah Hay, Laurent Pichaud, Merce Cunningham
par Myrto KATSIKI
thèse sous la direction d'Isabelle Launay

membres du jury.
Aurore Després, maître de conférences HDR, Université de Franche-Comté
DD Dorvillier, chorégraphe
Isabelle Launay, professeure, Université Paris 8 Saint-Denis
Carrie Noland, professeure, University of California, Irvine
Julie Perrin, professeure, Université Paris 8 Saint-Denis

Organisé par le laboraboire laboratoire de recherche en philosophie et architecture Gerphau à l'ENSA Paris La Villette.
Programme détaillé ultérieurement.
MOTS - Vendredi matin : 9h30 - 12h30
CODES - Vendredi après-midi : 14h30 - 17h30
CORPS - Samedi après-midi : 14h30 - 17h30

MOTS - Vendredi Matin 9h30 - 12h30
« Toute la terre avait une seule langue et les mêmes mots. Comme ils étaient partis de l'orient, ils trouvèrent une plaine au pays de Shinar, et ils y habitèrent. Ils se dirent l'un à l'autre [...] Allons ! bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche au ciel [...] L'Éternel descendit pour voir la ville et la tour que bâtissaient les fils des hommes. Et l'Éternel dit : Voici, ils forment un seul peuple et ont tous une même langue, et c'est là ce qu'ils ont entrepris ; maintenant rien ne les empêcherait de faire tout ce qu'ils auraient projeté. Allons ! descendons, et là confondons leur langage, afin qu'ils n'entendent plus la langue, les uns des autres.. » Genèse 11
Le mythe de Babel nous rappelle l'importance du langage en architecture. L'architecture comme transformation de l'activité humaine dans la matière nécessite de multiples opérations de traduction (C. Azéma). On peut définir ces opérations avec le passage d'une langue à l'autre, d'une discipline à une autre discipline ou d'une culture à une autre culture. La traduction s'exerce dans la traversée des mots en leur compréhension, en leur analyse et en leur reformulation.
Nous souhaitons par cette journée, questionner l'architecture par la pratique de ses mots :
Quelles sont ces opérations de traduction au-delà du passage d'une langue à l'autre ? Qu'est-ce qui est intraduisible (B. Cassin) ? Qu'est-ce qui est traduisible ? La littérature peut-elle être « traduite » en architecture ? Les mots avec leurs suffixes et préfixes recouvrent-ils exactement le même sens d'une langue, d'une culture à une autre ? Quel possible jeu quand on entre « en traduction » entre désir, spéculation et réel ?

CODES - Vendredi Après-midi 14h30 - 17h30
De la composition aux interprétations d'une œuvre, des pratiques habitantes au dispositif du concepteur, du temps du projet à celui du chantier, le langage codé nous projette dans le concret en rendant possible la mise en œuvre explicite d'une action collective. Points de suspension entre l'idée et le geste, la partition d'une œuvre musicale, le scénario d'un film, les plans d'un immeuble, tentent de décrire sans ambiguïté la traduction d'une volonté en performance, quitte à se perdre en sur-définition. Mais entre la composition et l'interprétation, la conception et la réalisation, l'ordre et l'exécution, c'est l'impossibilité d'être exhaustif qui subsiste.
Alors quel espace de liberté laissent nécessairement les codes à ceux qui les exécutent ? Et comment se saisir des quiproquo, bugs, surprises et autres malentendus pour permettre l'intuition, la bifurcation, l'appropriation d'un objectif commun ?


CORPS - Samedi Après-midi 14h30 - 17h30
Notre plus grande expérience de l'espace est celle du déplacement. Les conditions d'émergence d'espace, de paysage, passent par le corps qui marche. Marcher, se déplacer permet de percevoir et faire percevoir des sensations et des sentiments, de tracer le paysage traversé qui est alors vécu. A chacun de nos pas, au sein d'une architecture environnante, un nouvel espace nous enveloppe et nous investit. Nous habitons l'espace, et l'espace nous habite (P. Berenstein Jacques).
Cet après-midi est l'occasion de regarder comment des praticiens de l'espace qu'ils soient danseurs, plasticiens, musiciens ou architectes sont affectés, par exemple, par l'iconique escalator du Centre Pompidou, la rampe-escalier du Centre National de la Danse, les passages couverts parisiens ou la traversée d'une place publique.
Comment dans le travail de ces praticiens, le corps est le médium sensible qui crée l'espace et traduit notre relation kinesthésique à celui-ci ? Comment la chorégraphie, le tracé, la captation vidéo, deviennent les supports de révélation de cette affection (H. Rosa) de la rencontre ?

Séminaire/Laboratoire « Mouvements engagés » et bodystormings »
A.I.M.E. et l'université Paris 8 - Département danse - s'associent à nouveau cette année pour ouvrir un laboratoire, "MOUVEMENTS ENGAGES" pour l'expérimentation, la recherche et le partage de pratiques en « projets artistiques socialement et corporellement engagés » (PASKE) entre Paris et la Seine Saint-Denis. Il s'agit d'ouvrir un espace de réflexion et de partage d'expériences au long cours entre actrices, acteurs de ces projets (artistes de la danse, praticien.ne.s somatiques, membres des équipes des institutions sociales, soignantes, éducatives, culturelles), étudiant.e.s, chercheuses et chercheurs concerné.e.s par ces questions. Ce laboratoire est construit autour de deux axes : un séminaire public, "Mouvements engagés", ouvert à tous et toutes, animé par Isabelle Ginot et Julie Nioche et d'autres professionnel.le.s invité.e.s et les "Bodystormings", un groupe de travail et d'entraide entre pairs et volontaires engagés dans des projets de ce type, dédié à l'analyse de situations, à la production d'outils mutualisés et au partage d'expérience.
Voir programme ici :
http://www.individus-en-mouvements.com/fr/spectacle/mouvements-engages-104/

Programme détaillé ci-joint

Lieu précisé ultérieurement.

TOUCHER

« La danse des inséparables : retours sur une expérience de contact en milieu psychiatrique » Aimée Dubuisson (EHESS, CRAL), Marina Ledrein (Paris 8, MUSIDANSE)

Détails ci-joint

Réunion du groupe de travail "Site Dance Workshop" réunissant Karen Barbour, Vicky Hunter, Melanie Kloetzel, Julie Perrin, Laurent Pichaud.
Le Site Dance Working Group rassemble, depuis 2019, des chercheuses spécialisées sur la chorégraphie in situ : Karen Barbour (Université de Waikato, Nouvelle-Zélande), Joanne Clavel (CNRS, Ladyss / Musidanse, France), Victoria Hunter (Université de Chichester, Grande-Bretagne), Melanie Kloetzel (Université de Calgary, Canada) ; les artistes Laurent Pichaud (doctorant et PAST, Musidanse, France) et Joanne Leighton (chorégraphe Australie-France).

Camille Paillet (Université Polytechnique Hauts-de-France, LARSH/CRISS, Valenciennes)
D'un espace festif au lieu de travail. Enquête sur les professeurs de danse au sein des bals
parisiens au XIXème siècle

Mélanie Papin (Université de Strasbourg, ACCRA, Strasbourg)
Du studio à l'atelier. L'enseignement de la danse moderne en France dans la première moitié
du XXème siècle : entre professionnalisation et légitimation

Marine Ghielmetti (Université Paris 8 Vincennes, Saint-Denis)
La réception critique de Martha Graham en France en 1950. Un choc esthétique massif

Court-métrage réalisé par des étudiantes du Master 2 Cinéma Réalisation Documentaire : https://vimeo.com/802606193

Danser au temps de la révolution d'Octobre.
Les studios d'Inna Tchernetskaïa, de Ludmila Alexeïeva et de Kassian Goleïzovski (1917-1928)

Thèse de doctorat de Polina Manko, sous la direction d'Isabelle Launay

Jury :
Marie-Christine AUTANT-MATHIEU, Directrice de recherche, CNRS
Marie GLON, Maîtresse de conférences, Université de Lille
Isabelle LAUNAY, Professeure, Université Paris 8 - Vincennes-Saint-Denis
Mireille LOSCO-LENA, Professeure, ENSATT - Ecole Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre

Résumé :
Cette recherche met en lumière les pratiques chorégraphiques des protagonistes largement méconnus de la « nouvelle danse » russe qui a connu un essor suite à la révolution d'Octobre 1917. L'étude porte sur trois cellules de recherche chorégraphique : le studio de danse moderne « synthétique » d'Inna Tchernetskaïa, le studio de gymnastique harmonique de Ludmila Alexeïeva et le studio de nouvelle danse classique de Kassian Goleïzovski, appelé également le Ballet de Chambre de Moscou. En se revendiquant comme des « laboratoires » du mouvement, ces studios proposent des regards critiques sur la réitération de gestes-clichés dans la création chorégraphique ainsi que les moyens d'y remédier. En même temps, les visions qu'ils défendent ne sont pas sans susciter des tensions avec la direction idéologique prise par le nouveau pouvoir bolchévique. Ces pratiques s'accommodent mal aux nouvelles normes esthético-idéologiques ; au contraire, elles résistent, consciemment ou inconsciemment, à une « soviétisation » de la danse imposée d'en haut. Ainsi, durant les années 1920, elles sont progressivement marginalisées par le régime et transformées en « fantômes » de l'histoire soviétique. En retraçant le parcours de ces studios dans la première décennie après la révolution d'Octobre, nous cherchons à élucider leur double fonction critique : artistique - à travers une émancipation des codes esthétiques existants, et politique - à travers une résistance, ne serait-ce que souterraine, à certains dogmes idéologiques du pouvoir soviétique.

Ce cycle permettra d'aborder la question de l'accessibilité du champ chorégraphique aux personnes vulnérables et les pratiques d'égalité qui restent à épanouir afin d'agir sur les formes de discriminations. Il s'adresse tout particulièrement aux artistes et aux travailleur·euse·s du monde du soin et du social. Lorsqu'elle se tourne vers les établissements médicaux, médico-sociaux, éducatifs..., à quelles conditions la pratique artistique évite-t-elle d'arriver en conquérante dans ces espaces où la vulnérabilité de toutes et tous (usagers comme professionnels) est à vif ? Qu'est-ce que ces rencontres révèlent des inégalités ou des rapports d'emprise qui oeuvrent dans la danse, et comment ne pas les infiltrer au sein de ces nouveaux milieux ?
Ce cycle s'adresse tout particulièrement aux artistes et aux travailleur·euse·s du monde du soin et du social.
28 novembre 2022 : Hors champs de la danse
19 janvier 2023 : Handicap dans le champ de l'art : validisme et « normalité » naturalisée
14 avril 2023 : Pratiques d'égalité et vulnérabilité

« Classe ouverte » du master EXERCE, Montpellier, Saison 2022/2023, chercheuse invitée Isabelle Ginot

Information détaillée:
https://ici-ccn.com/pages/rendez-vous-publics/exerce/rdv-exerce/exerce-classe-ouverte/

Atelier du groupe de recherches « Histoire et anthropologie des circulations en danse. Décentrer les études en danse : Lectures théoriques et études de cas »,
Programme détaillé ci-joint

Que fait la danse avec les vulnérabilités de santé de ses danseur·euses, où commencent et s'arrêtent santé et maladie lorsqu'on est danseur ? Comment se rêver en danseur lorsqu'on vit avec une pathologie chronique ?
https://www.cnd.fr/fr/program/3685-isabelle-ginot

Journées de recherche et d'expérimentation organisées dans le cadre du projet ANR EnDansant, « Pour une histoire des enseignantes en danse », Université Polytechnique Hauts-de-France, Valenciennes, 29-30 juin 2023.
Comité scientifique : Emmanuelle Delattre-Destemberg (MCF en histoire contemporaine, Université Polytechnique Hauts-de-France / LARSHCRISS),Marie Glon (MCF en danse, Université de Lille / CEAC),Camille Paillet (Ingénieure de Recherche, Université de Valenciennes/LARSH), Guillaume Sintès (MCF en danse, Université de Strasbourg / ACCRA).

Ce groupe de travail rassemble 4 doctorant·es, 2 titulaires et 6 chercheur·euses associé·es qui travaillent à partir de méthodologies mobilisant des pratiques tirées de leurs parcours d'artistes ou impliquant une création chorégraphique, ou bien des méthodologies liées à leurs collaborations avec des artistes.

Information détaillée :
https://ccnnantes.fr/fr/events/laboratoire-mouvements-engages-julie-nioche-et-isabelle-ginot/

« Nous vivons dans un monde à ce point incertain que, praticien·ne·s des sciences sociales, du spectacle vivant, de la littérature contemporaine, des arts plastiques, nous nous retrouvons tou·te·s concerné·es par les pratiques de l'enquête. L'activité relative à l'enquête n'est pas une affaire d'expert·e·s mais une activité courante, quotidienne peut-être, que nous pratiquons tou·te·s d'abord et avant tout à partir de et avec notre corps.
Ce sont des enquêtes somatiques.
À quoi servent les enquêtes ? Non pas à élucider, résoudre, éclaircir mais à trouver des formes appropriées de mise en récit, à enrichir et épaissir les voies et les modes par lesquels des présences entrent en relation avec des milieux souvent denses et opaques, à interroger la diversité des situations de ce monde en osant les déplacements.
Au voisinage des sciences sociales, de l'écologie, du champ chorégraphique et somatique, nous proposerons dans cette classe ouverte quelques pistes de réflexion quant aux potentiels d'enquête qu'offrent nos corps et aux récits qu'ils ouvrent pour penser de nouveaux plans de compositions entre différents corps en présence : corps vivants, corps terrestres, corps politiques et sociaux... »

Information détaillé ci-joint :

L'ouvrage rend compte d'une tentative de substituer à des pratiques critiques d'art hégémoniques des perspectives queer et féministes. On y voit se dessiner un travail de recherche original, singulier, et traversé d'affects. Cet ouvrage suit la recherche-création de Pauline L. Boulba, chercheuse en danse et artiste chorégraphique. Il s'arrête sur trois œuvres (de Rita Quaglia, Olga de Soto et Kazuo Ôno) et dégage des outils pour penser la réception en danse comme un espace de création. Puis il retrace la trajectoire de Jill Johnston (1929-2010) dont il s'inspire : cette critique de danse et performeuse dans les années 1960 aux États-Unis, lesbienne radicale, pour qui les pratiques critiques étaient des lieux d'invention de soi.

Un espace de travail est ouvert aux doctorant-es et membres de la sous-équipe Danse, geste et corporéité, relatif à la recherche-création / recherche guidée par la pratique / recherche avec l'art...
Premier RDV avec : Isabelle Ginot (sous réserve), Marina Ledrein, Julie Perrin, Laurent Pichaud, Zenaida Marin, le mardi 14 février, 10h-13h, salle A2 - 219. (Contact : J. Perrin).

_51_ tire sa source d'une collecte collaborative menée en 2022 à la maison d'arrêt des femmes de Fleury-Mérogis : femmes détenues, autrices et artistes y explorent les techniques de soin et d'auto-soin qui s'élaborent et circulent à l'intérieur des murs. Des cartes d'entraide sont élaborées à partir de ce corpus d'objets, de gestes, de modes d'emploi, de chansons qui témoignent de pratiques de sororité et de micro-résistance quotidiennes. Le collectif artistique MOUVEMENT(s), composé par les soigné·e·s et les soignantes de l'hôpital psychiatrique Robert Ballanger, est invité à y répondre par la danse, le chant ou par l'apport de leurs propres récits. En connectant ces histoires de vie multiples, le projet permet l'élaboration d'une cartographie subjective des liens entre soin, contrôle et résistance.

Les jauges étant réduites, merci de préciser à quel créneau vous souhaitez assister et de réserver à l'adresse suivante : contact@blackcut.net

Projet co-porté par Marina LEDREIN & Jules RAMAGE dans le cadre du Prix Social Practice Arts
Conception de la performance : Marina LEDREIN & Collectif MOUVEMENT(s)
Avec la complicité chorégraphique de Nathalie HERVE
Avec le regard et les conseils de Pauline GUINARD, Daisy LAMBERT et Jules RAMAGE
Performeur·se·s : Christian DACLINAT - Aimée DUBUISSON - Corinne DUTHEIL - Marina LEDREIN - FABRICE NEUHANS - Jules RAMAGE
Création sonore : Fanny INGRASSIA - Benoit NAVARRET
Création lumière : Némo A. GAULON
Production : BLACKCUT

Présentation performée du projet de recherche post-doctoral « Los tránsitos de un gesto : Pour une autre histoire de transferts chorégraphiques entre le Chili et l'Allemagne » de Valentina Morales (Musidanse, aCD, CN D), dans le cadre de l'Aide à la recherche et au patrimoine en danse 2021.
Étude de transferts chorégraphiques entre le Chili et l'Allemagne à travers deux figures : Patricio Bunster (1924-2006) et Joan Turner (née en 1927), tous deux formés par Kurt Jooss et Sigurd Leeder, à l'Universidad de Chile à Santiago, puis à la Folkwang à Essen, à la Palucca Hochschule für Tanz à Dresde et au centre de danse Espiral, devenu un pilier fondamental pour la formation des artistes de la danse au Chili.
https://www.cnd.fr/fr/program/3647-exposes-de-recherche-et-de-notation

Expérimentation d'un dispositif de recherche d'explicitation du vécu artistique de l'interprète portant sur les savoirs et les savoir-faire corporels mobilisés par le mohini attam, visant à nommer les gestes et les infra-gestes qui soutiennent l'activité motrice et cognitive de ses interprètes, dans le but de la rendre accessible à l'ensemble de la communauté chorégraphique.

https://www.cnd.fr/fr/program/3646-exposes-de-recherche-et-de-notation

Projet de traduction collective des écrits d'une figure de l'histoire de la danse, critique, performeuse et militante lesbienne dans les années 1960 à New York, indéfectible soutien aux artistes du Judson Dance Theater [Dance Journal, Village Voice], qui a participé à des activations de pièces et des happenings auprès de Deborah Hay, Robert Morris, John Cage ou encore Yvonne Rainer.

https://www.cnd.fr/fr/program/3645-exposes-de-recherche-et-de-notation

De la pratique collective ; des retours sur le semestre 1 ; des conversations sur ce que l'on appris et changé dans nos pratiques, dans nos regards ou dans nos vies ; des perspectives pour s'engager ensemble sur le semestre 2 !
Avec l'équipe enseignante et l'ensemble des étudiant-es.

Avant de candidater, venez
. découvrir la licences et le master
. échanger avec les enseignant(e)s et les tutrices et tuteurs étudiant(e)s !

en A080 - secrétariat DANSE
en A1 163 - studio de danse
Consultez le programme de la JPO Licence ci-joint et sur :
https://www.univ-paris8.fr/Journee-Portes-Ouvertes-de-l-universite-Paris-8-Samedi-21-janvier-2023-10h-17h

Formation à la médiation 2022-23, Centre National de la Danse.
Module #3
Histoires mêlées

- Le Sacre du printemps : quête de modernité et de communauté en danse
par Mélanie Papin, chercheuse et Sylvie Robaldo, le 17.01
- De l'histoire à la contemporaneité Danse et féminisme : la figure de la sorcière réactivée à travers Écran somnambule
de Latifa Laâbissi et Danses savantes et danses vernaculaires : jeux de pouvoir et de résistance à partir de Swan Lake de Dada Massilo par Mélanie Papinpar Mélanie Papin, le 18.01
Partager. Inventer des formes de partage des histoires de la danse par Mélanie Papin, le 20.01
Information détaillée dans le link : https://www.cnd.fr/fr/page/2168-formations-a-la-mediation

Fruit d'un long travail ethnographique dans les fraternités de danseurs de La Paz (Bolivie), ce livre met en lumière les complexes pratiques chorégraphiques et rituelles d'une communauté d'artisans, de commerçantes et commerçants, issus de la migration indigène aymara. L'analyse des processus esthétiques et créatifs que ces derniers déploient chaque année pour la plus grande fête patronale de la ville, révèle comment s'invente collectivement un rapport singulier à la destinée où la danse devient une réalisation du poids social, du poids de la richesse et de la mobilité de la fortune. En abordant la question de la dévotion et de la réussite sociale par le prisme des corporéités, des matérialités, des espaces et des interactions, l'auteure pose les jalons d'une anthropologie des corps en mouvement

Troisième séance2022/2023
"la transition par le geste"
- Traverser en danseuse exilée le livre Duraciones Visuales (1963) de la chorégraphe vénézuélienne Sonia Sanoja. Zenaida Marin (doctorante EDESTA, Musidanse, Université Paris 8)
- La création numérique au prisme d'une approche écosophique 2 : du geste de transition au déplacement extradisciplinaire ? Anne-Laure Georges-Molland (RIRRA21, Université de Paul-Valéry-Montpellier 3) et Jean-François Jégo (INREV-AIAC, Université Paris 8)
Information détaillée :
https://www.artstransitionsecologies.art

Réunion du groupe de travail "Site Dance Workshop" réunissant Karen Barbour, Vicky Hunter, Melanie Kloetzel, Joanne Leighton, Julie Perrin, Laurent Pichaud.
Le Site Dance Working Group rassemble, depuis 2019, à l'initiative de Julie Perrin, des chercheuses spécialisées sur la chorégraphie in situ : Karen Barbour (Université de Waikato, Nouvelle-Zélande), Joanne Clavel (CNRS, Ladyss / Musidanse, France), Victoria Hunter (Université de Chichester, Grande-Bretagne), Melanie Kloetzel (Université de Calgary, Canada) ; les artistes Laurent Pichaud (doctorant et PAST, Musidanse, France) et Joanne Leighton (chorégraphe Australie-France).

Interventions d'Isabelle Ginot et Marina Ledrein dans le séminaire dirigé par Catherine Perret, à l'IMEC, 6 rue Dubois, 75006, Paris, le 10 décembre, de 10h à 13h00.
Information: reservations@imec-archives.com

Organisée dans le cadre du séminaire du Master Arts « Circulation des savoirs du corps » dirigé par Sarah Andrieu et Federica Fratagnoli. Intervenantes : Sylviane Pagès (Université Paris 8) et Elina Djebbari (Université Paris Nanterre).

Exposition "Radiographie d'une rencontre", une rencontre entre les jeunes danseuses d'un cours classique et la pièce Peubleto (Rêves ou Réalités), solo du danseur burkinabé Bienvenue Bazié. Une mise en mots, en images, en mouvements de leurs impressions au contact de l'œuvre. Une réflexion dansée sur leur propre parcours, leurs choix, leur devenir, capturés sous l'œil d'une photographe, Caroline Doutre, et d'une cinéaste, Sarah Bouyain. Les traces de cette rencontre donneront lieu à une exposition au conservatoire de Saint-Denis du 19 au 26 novembre 2022. Une présentation du projet de recherche création dans lequel a pris place cette expérience, du court-métrage réalisé, suivi d'un temps d'échanges avec des danseuses venues témoigner de leur parcours auront lieu le samedi 19 novembre, à partir de 14 heures au conservatoire de Saint-Denis, salle Bizet.
Un projet de recherche-création dirigé par Anne Bationo-Tillon et Sandra Nogry. ARTEC, Paris 8.
https://eur-artec.fr/evenements/radiographie-dune-rencontre/

Table-ronde au CND organisée par l'équipe du projet ANR EnDansant - pour une histoire des enseignant-es en danse : "La formation musicale des maîtres à danser", table-ronde avec Marie Glon, dans le cadre de "Déplier baroque".

Programme détaillé ci-joint.

Comme les danses festives, sociales ou traditionnelles dont elle hérite aussi, la danse spectaculaire occidentale a trouvé place en bien des lieux. Les pratiques de plein air propres à la danse moderne au début du xxe siècle n'ont cessé de se poursuivre depuis lors, y compris en contexte urbain. Cette histoire de la danse in situ reste assez souterraine, tant le lieu théâtral est devenu l'outil d'une visibilité et d'une diffusion de l'art chorégraphique. Cette histoire est pourtant ravivée aujourd'hui, face à l'essor des programmations en musée ou en jardin, des expérimentations architecturales ou encore des pratiques chorégraphiques en extérieur en réponse à la pandémie et aux préoccupations environnementales. Cette conférence abordera plus précisément la question du quartier à travers quelques exemples de chorégraphies situées.

Une conférence dansée, version péniche par Maéva Lamolière.

Formation à la médiation 2022-23, Centre National de la Danse.
Module #2, Publics singuliers, médiations situées
15 > 18.11.2022, 10:00h à 17:00h
Publics fragiles ? Précaires ? Vulnérables ? Réflexions sur la notion de public en situation de médiation
par Isabelle Ginot,
Information détaillée dans le link :
https://www.cnd.fr/fr/program/3448-formation-la-mdiation-parcours-20222023/

Lisa Duncan est une figure oubliée de l'histoire de la danse. Fille adoptive d'Isadora Duncan - la danseuse aux pieds nus et à la tunique grecque dont on dit qu'elle amena la danse vers la modernité - cette enfant rebelle a pourtant été très active durant l'entre-deux guerres. Héritant des archives privées de Lisa, Julie Dubois raconte par le geste, la parole et la musique sa plongée dans la vie de la danseuse. Au travers de ce parcours intime, les histoires de filiations, de sororité, de liens artistiques et familiaux éclatent dans notre présent.

Entre classes préparatoires littéraires, licence de philosophie et un Master en danse, JULIE DUBOIS s'est formée à diverses pratiques du mouvement jusqu'à découvrir celle d'Isadora Duncan. Travaillant sur les enjeux de mémoire et d'héritage, elle rédige un mémoire s'intitulant Lever le voile sur Lisa Duncan : enquête dans les archives d'une adoption en 2021.

Lien de réservation :
https://leregardducygne.mapado.com/event/110354-conference-dansee-l-isa-dora-duncan-julie-dubois-en-partenariat-avec-paris-8

Ce séminaire international mettra au centre de la discussion les « études du geste/l'expressivité en danse » à partir des axes de recherche développés par l'équipe « Danse, geste et corporéité » du département Danse de l'Université Paris 8, . Ce séminaire est proposé en distanciel pour les Brésilien·nes, dans le cadre de leur programme d'études supérieures en Arts de la scène (PPGAC) de Unirio, université en convention avec Paris 8. Il est aussi ouvert aux artistes et chercheur·euses d'autres programmes de troisième cycle au niveau national et international. Toutes les conférences se feront en tandem et bénéficieront d'une traduction du français vers le portugais.

Mercredi 2 : introduction C. Roquet puis tandem Julie Perrin/Mahalia Lassibille et discussion collective
Jeudi 3 : tandem Isabelle Launay/Laurent Pichaud et discussion collective
Vendreid 4 : tandem Isabelle Ginot/Sylviane Pagès, discussion collective et conclusion par Joana Ribeiro (UNIRIO)

Organisatrice de l'événement au Brésil: Joana Ribeiro
Traducteur et traductrice : Guillerme Hinz et Luar Escobar

Planning et sujets ci-joints

Séminaire « Chorégraphies. Écriture et dessin, signe et image dans les processus de création et de transmission chorégraphiques », INHA
https://www.inha.fr/fr/recherche/programmation-scientifique/en-2022-2023/choregraphies.html?search-keywords=Chor%C3%A9graphies.+%C3%89criture+et+dessin

Dans le cadre du programme « Chorégraphies. Écriture et dessin, signe et image dans les processus de création et de transmission chorégraphiques », le séminaire sera dédié aux pratiques contemporaines du croquis, du dessin et de la notation. Il donnera la parole aux artistes chorégraphiques, en dialogue avec des historiennes et historiens de l'art et de la danse. Une attention particulière sera accordée à des fonds d'archives méconnus, et aux différentes sources disponibles pour la recherche sur la performance et la danse contemporaines. Les précédents travaux du programme « Chorégraphies » s'étaient intéressés aux pratiques de lecture en danse depuis les années 1960 et aux formes de la mise sur le papier des danses de scène et danses de société depuis le XVIIe siècle (techniques de la gravure en danse, manuels, dessins de maîtres de ballet, ou encore usage des diagrammes). Le séminaire 2022-2023 propose une réflexion sur les carnets et croquis contemporains, « brouillons chorégraphiques » et ancrages matériels et graphiques d'un processus de création somatique. Par la voix de chorégraphes, de danseuses et de danseurs contemporains, il s'agit, aussi, d'interroger les réflexions historiques menées jusqu'ici, pour envisager la place accordée aujourd'hui à ces archives graphiques, et aux processus de création ou de recréation auxquels ils participent.

En partenariat avec la Bibliothèque nationale de France et le Centre national de la danse

Comité scientifique

Mathias Auclair (BnF), Laurent Barré (CN D), Sarah Burkhalter (SIK-ISEA), Benoît Cailmail (BnF), Pauline Chevalier (INHA), Lou Forster (EHESS INHA), Marie Glon (Lille 3), Joël Huthwohl (BnF), Marine Kisiel (INHA), Juliette Riandey (CN D), Laurence Schmidlin (Musée d'art du Valais), Laurent Sebillotte (CN D)

Organisation Pauline Chevalier (INHA), Lou Forster (EHESS INHA)

Emploi du temps ci-joint.
19 septembre à 10h30 au studio de danse : Assemblée générale de rentrée (à 14h30 : contrat pédagogique de L3)
20 septembre 10h : contrat pédagogique Master 1 et 2 et inscription aux cours.
21 et 22 septembre (matin) : soutenances publiques des étudiantes et étudiants du Master 2 sur le site de l'université.
26 septembre : début des cours du semestre 1. Les enseignements du semestre s'étendent jusqu'au 17 décembre 2022 inclus.

Brochure ci-joint.

Seul l'accord des enseignant-es est requis.
Statut d'un- auditeur-rice libre : vous êtes considéré -e comme usager de l'université mais vous ne pouvez en aucun cas bénéficier du statut d'étudiant-e.
Vous ne passez pas d'examens, ne pouvez prétendre à la délivrance d'un diplôme ou d'une attestation de réussite aux examens (UE ou EC) et vous ne bénéficiez ni des œuvres universitaires et scolaires (bourses, logement, bibliothèque...), ni du régime étudiant de la sécurité sociale.
Seule une attestation d'assiduité peut vous être délivrée par les enseignant-es.

Procédure d'inscription :
1. Effectuez à partir du mois de septembre une pré-inscription pédagogique auprès du secrétariat de la formation choisie et auprès des enseignants pour chacun des enseignements choisis.
le formulaire est ci-joint
2. Rendez-vous au Bureau des inscriptions (rez-de-chaussée du bâtiment G) pour procéder à votre inscription administrative du 1er octobre à la mi décembre.

Attention : La pré-inscription pédagogique est accordée dans la limite des places disponibles.

Ci-joint les conseils de lecture pour la rentrée 2022, proposés par l'équipe pédagogique.

Informations ici : https://www-artweb.univ-paris8.fr/?-Danse-
Candidatures ici : https://appscol.univ-paris8.fr/admission-inscription/
Cliquer sur "Déposer une demande d'admission"
Vous pouvez déposer et télécharger votre dossier de candidature :
- en 3 ème année de Licence Musicologie parcours Danse
- en 1 ère année de Master Arts mention Danse
- en 2 ème année Master Arts mention Danse
Pour la candidature en Master, il faut rédiger un projet de recherche de 6 pages environ présentant votre projet, votre corpus, vos méthodes d'analyse et une courte bibliographie.

Vous déposerez votre candidature en ligne, procédure complètement dématérialisées

Ce livre inaugure une collection jeunesse aux éditions du Centre national de la danse, visant à transmettre des repères en matière de culture chorégraphique et à mettre des mots sur la fabrique du geste dansé.

https://www.cnd.fr/fr/products/3404-ma-danse-tout-un-art

Séance 3 : Autour des danses

Léna Blou (Centre de danse et d'études chorégraphiques Léna Blou) et Mahalia Lassibille (université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis)

L'étude des circulations des danses dites africaines dans l'Atlantique impose de nouvelles lectures sur les notions de « traditionnel » et de « contemporain », et revendique de nouveaux outils d'analyse afin de comprendre les processus de création, les répertoires, les influences, les transformations, les appropriations et les réinterprétations de ces pratiques dans nos jours. Pour cette rencontre du séminaire « Performativités Noires » autour des danses, il sera question de se plonger, par le dialogue entre danse et anthropologie, dans l'analyse critique des catégories en jeu grâce à la confrontation à des savoirs et pratiques en Afrique, et, par la voie de la création, dans l'esthétique du désordre comme résistance qui nous apprend le Bigidi. Dans ces deux exemples de transmissions et transformations des danses, les corps noirs dansants occupent la place de mémoriel corporel des gestes et témoignent d'une esthétique-politique de la résilience et survie.

Comme les danses festives, sociales ou traditionnelles dont elle hérite aussi, la danse spectaculaire occidendale a trouvé place en bien des lieux. Les pratiques de plein air propres à la danse moderne au début du XXe siècle n'ont cessé de se poursuivre depuis lors, y compris en contexte urbain. Cette histoire de la danse in situ reste assez souterraine, tant le lieu théâtral est devenu l'outil d'une visibilité et d'une diffusion de l'art chorégraphique. Cette histoire est pourtant requestionnée aujourd'hui, face à l'essor des programmations en musée ou en jardin, des expérimentations architecturales ou encore en réponse à la pandémie et aux préoccupations environnementales qui ont conduit à développer nombre de pratiques en extérieur.
Cette conférence introductive centrée sur la question du jardin ouvrira sur un temps d'échanges et de présentations des quatre chorégraphes invité·es pour un atelier de trois jours au Parc de la Villette (Armelle Devigon, Donata d'Urso, Maxime Steffan et Nathalie Broizat).

Les candidatures se font en ligne ici : https://appscol.univ-paris8.fr/admission-inscription/
[Aller sur "Déposer une demande d'admission"].

INFORMATIONS : http://www-artweb.univ-paris8.fr/?-Danse-
CONTACT : Secrétariat, Bât. A, salle 080
01 49 40 65 22
secretariat.danse@univ-paris8.fr

Deuxième session du séminaire "Décentrer les études en danse, théorie et pratique" co-organisé par Guilherme Hinz, Isabelle Launay et Sylviane Pagès. Au programme :
Fernando López Rodríguez - « Pratiques du décentrement dans la recherche en danse »
Marine Ghielmetti - « Patrick Boucheron : attiser la recherche »
Isabelle Launay - « A propos de l'ouvrage Mémoire multidirectionnelle de Michael Rothberg (2018) »

Contact : violeta.salvatierra@yahoo.fr ou sylviane.pages@univ-paris8.fr
En versant votre taxe d'apprentissage au département Danse de l'Université Paris 8, vous soutenez une formation reconnue pour le caractère exigeant et innovant de son enseignement articulant à la fois savoirs pratiques et savoirs théoriques.
Fondé en 1989, le département danse de l'Université Paris 8 s'est constitué comme réponse et alternative aux besoins du milieu professionnel de la danse en France.
Il prépare au diplôme de Licence « Musicologie - parcours danse », au « Master Arts - mention Danse » et au doctorat « Esthétique, Sciences et Technologies des Arts - mention Danse et Arts du geste. »
La formation en Danse de Paris 8 permet autant à l'étudiant.e amateur.ice, qu'au praticien.ne et professionnel.le, de trouver leur voie artistique et professionnelle, et veille particulièrement à préparer à la diversification et à la polyvalence des métiers dans un secteur en perpétuelle mutation.
La licence parcours Danse et le master Arts Mention Danse ouvrent sur des débouchés professionnels très variés, au-delà de la scène chorégraphique : à l'enseignement supérieur et de recherche, aux métiers artistiques du spectacle vivant, aux métiers culturels de gestion-administration-diffusion du spectacle chorégraphique, de l'action culturelle, de la critique en danse, et aux métiers artistiques de danseur.se, de pédagogue en danse, de praticien.ne chorégraphique en milieu scolaire ou milieu thérapeutique, ainsi qu'aux concours professionnels en danse.
Afin de développer nos formations, des investissements importants et constants en matériel et équipements sont indispensables.
Aussi, votre soutien est précieux pour nous donner les moyens de poursuivre nos exigences de formation.
Votre versement peut se faire par l'Organisme Collecteur de la Taxe d'Apprentissage (OCTA) de votre choix.
Nous remercions vivement et chaleureusement toutes les entreprises pour leur confiance et leur soutien.

https://www.reseau-canope.fr/service/un-quartier-3-fois-danse-enjeux-perceptifs-pedagogiques-et-artistiques.html
À travers l'approche de quatre artistes chorégraphes, Julie Desprairies, DD Dorvillier, Laurent Pichaud et Mathias Poisson, des méthodes et des outils de danse située seront mis en jeu par la pratique. Avec Julie Perrin, enseignante-chercheuse en danse, la problématique sera abordée dans une perspective plus historique et théorique. La créativité des stagiaires sera activée pour personnaliser et pousser les usages d'un nouvel outil, le jeu pédagogique et expérientiel Danse tout terrain : comment les lieux nous font danser (titre provisoire) et en fin de séminaire pour composer leur danse située à partir des matériaux transmis lors des deux premières journées.

Rencontre entre tous les membres de la sous-équipe - doctorant-es, chercheurs ou chercheuses associé-es, titulaires - disponibles à cette date.
Coordonnée par Axelle Locatelli, Marina Ledrein et Julie Perrin.

La création est généralement entendue comme production de ce qui n'existait pasauparavant et souvent perçue dans l'imaginaire collectif comme le fait d'un auteur singulier.Depuis le romantisme, c'est en effet l'image d'un génie original, libéré des contraintes et créant àpartir de sa seule subjectivité, qui a été valorisée. Plaçant au premier plan l'individu animé detoutes ses revendications de singularité, la force du lieu commun a fini par éclipser une traditionpourtant encore vivace de la création à plusieurs. Or la création s'avère bien souvent être,consciemment ou non, de manière diachronique ou synchronique, le fruit d'un travail collectif oupluriel.
Créer à plusieurs mains, collaborer, coopérer, illustrer, imiter, s'inspirer, poursuivre,dialoguer, correspondre ou critiquer : autant de situations où se développe une inter-créativitéqui vient remettre en question le rôle de l'artiste et son identité. Ce sont là différents aspects dela création collective que cette journée d'études interdisciplinaire a pour ambition de mettre enlumière.

Marina Ledrein, doctorante de l'équipe Danse, geste et corporéité, intervient dans le cadre de cette journée sur le travail de création collectif initié dans le cadre de son doctorant en danse.

L'AG rassemble l'équipe enseignante du second semestre et l'ensemble des étudiant-es.

https://sensibilia.hypotheses.org/

Vous trouverez ci-joint une présentation de la licence 3.
Les candidatures se font en ligne ici : https://appscol.univ-paris8.fr/admission-inscription/
[Aller sur "Déposer une demande d'admission"].

Pour toute question, une réunion d'information sur les modalités de candidature et le contenu des études en danse pour : la Licence Musicologie - parcours Danse ou bien le Master Arts - mention Danse

aura lieu en visioconférence le mardi 19 avril à 17h à ce lien : https://univ-paris8.zoom.us/j/2394492628


La réunion sera assurée par Julie Perrin et Barbara Zauli.

CONTACT :

Secrétariat
Bât. A, salle 080
01 49 40 65 22
secretariat.danse@univ-paris8.fr

http://www-artweb.univ-paris8.fr/?-Danse-

A.I.M.E. et l'université Paris 8 - Département danse - s'associent à nouveau cette année pour ouvrir un laboratoire, "MOUVEMENTS ENGAGES" pour l'expérimentation, la recherche et le partage de pratiques en « projets artistiques socialement et corporellement engagés » (PASKE) entre Paris et la Seine Saint-Denis. Il s'agit d'ouvrir un espace de réflexion et de partage d'expériences au long cours entre actrices, acteurs de ces projets (artistes de la danse, praticien.ne.s somatiques, membres des équipes des institutions sociales, soignantes, éducatives, culturelles), étudiant.e.s, chercheuses et chercheurs concerné.e.s par ces questions.
Ce laboratoire est construit autour de deux axes : un séminaire public, "Mouvements engagés", ouvert à tous et toutes, animé par Isabelle Ginot et Julie Nioche et d'autres professionnel.le.s invité.e.s et les "Bodystormings", un groupe de travail et d'entraide entre pairs et volontaires engagés dans des projets de ce type, dédié à l'analyse de situations, à la production d'outils mutualisés et au partage d'expérience.

Séminaire public « Mouvements engagés »
28 septembre 10h-13h, 15h-18h / Laboratoires d'Aubervilliers
Introduction : cartographier la diversité des projets artistiquement et corporellement engagés.
16 novembre - 10h-13h - 15h-18h / Laboratoires d'Aubervilliers
Penser l'institution, pensées institutionnelles
14 décembre, 10h00-18h00 - Université Paris 8 / Amphi X (Journée d'études conjointe avec le séminaire Arts, écologies)
Défaire l'institution, refaire un milieu
15 mars, 10h-13h, 15h-18h / Les Laboratoires d'Aubervilliers
(Prog. en cours)
19 avril 10h-13h, 15h-18h / Les Laboratoires d'Aubervilliers
(prog. en cours)

Renseignements, inscription, programme : contact@individus-en-mouvements.com

Journées d'études organisées par Guilherme Hinz, Isabelle Launay et Sylviane Pagès.
Avec les interventions des membres de l'équipe : Luar Maria Escobar, Marine Ghielmetti, Guilherme Hinz, Maëva Lamolière, Mahalia Lassibille, Polina Manko, Valentina Morales Valdés, Camille Paillet, Mélanie Papin.
Programme ci-joint.
La question de la circulation transnationale d'artistes en danse, d'œuvres, de gestes, de pratiques (chorégraphiques, pédagogiques et/ou corporelles) constitue un axe de recherche pour de nombreux membres de l'équipe « Danse, geste et corporéité » du laboratoire Musidanse de l'université Paris 8. Ces journées d'études seront l'occasion de partager des chantiers de recherche et questionnements en cours, de doctorant·es, chercheur·ses associé·es et titulaires, qui présenteront comment elles et ils enquêtent et analysent les phénomènes de mobilité, de transfert, de traduction, de propagation et de (ré)appropriation en danse.
La première session proposera des études de cas qui dessineront les trajets géographiques précis de diverses figures (dominantes ou minorisées) dans l'historiographie en danse.
La seconde session analysera des circulations plus diffuses et mondialisées de danses populaires.

Avec Isabelle Ginot (PR danse), Marina Ledrein (Doctorante danse), Marie Preston (MCF Arts plastiques)

Co-recherches ?

Recherche-création, recherche-action, création ou recherche participatives, co-création, co-recherche ? Nombre d'artistes aujourd'hui travaillent en co-création avec des habitants, des amateurs, des participants, des co-créateurs. Si les questions d'auctorialité, d'oeuvre, de création collective ont été largement débattues et déconstruites dans le champ de l'art, qu'en est-il des dimensions collectives de la recherche, alors que les canons scientifiques consolident toujours plus la hiérarchie entre travaux (et publications) individuelles, et productions collectives ? Lors de cette séance, c'est tout particulièrement la dimension collective de nos recherches-créations que nous chercherons à éclairer à partir de nos trois expériences.

Séminaire inter- et transdisciplinaire de recherche (arts plastiques, cinéma, danse, musique) EDESTA 2021-2022, Université Paris 8.
Le séminaire propose d'examiner le tournant écologique des arts. Il souhaite interroger la démarche d'artistes et de théoriciens actuels qui, à l'écoute de questionnements découlant des crises écologique, économique ou sociale ainsi que de la crise des représentations, sont à la recherche de nouvelles formes de création et de pensée artistiques.

Pratiques de transition, ces nouvelles formes (performances interagissant avec l'environnement, promenades sonores ou artistiques, réalisations associant des performers en situation de handicap...) explorent la relation au milieu ainsi que les contiguïtés avec les expériences de la vie quotidienne ou encore les actions citoyennes. Elles naissent du déplacement de la notion d'esthétique vers l'aisthésis, la sensation, la perception, ainsi que d'une réflexion sur la dimension éthique de l'art.

Si la démarche environnementaliste peut constituer le moteur de ces recherches artistiques, théoriques et parfois militantes, les relations à la société ainsi qu'à la subjectivation leur sont aussi importantes : le projet adopte une perspective guattarienne pour évoquer tout autant les écologies sociale et mentale qu'environnementale.

Par son caractère inter et trans disciplinaire, le séminaire entend aussi privilégier le croisement de différents réseaux artistiques et de recherche.

Plusieurs séances adopteront la formule table ronde ou journée d'étude avec des invité.es universitaires, artistes, associatifs, chercheur.es.

Ce séminaire présentera également le livre collectif Arts, écologies, transitions. Construire une référence commune, un abécédaire d'une cinquantaine de notions avec des contributions d'une quarantaine de chercheur.es et de théoricien.nes de Paris 8, d'autres universités françaises et de l'étranger.

Calendrier :
10 novembre 2021 / 15h-18h / Paris 8, auditorium de la Maison de la Recherche
« Ca pousse sous nos pieds » : quelles universités du sensible pour demain à St-Denis ? Les cas de deux terres maraîchères d'aujourd'hui et d'hier, Zone Sensible et Paris 8.
14 décembre 2021 / 10h-18h / Paris 8, amphi X
« Projets artistiques socialement et corporellement engagés » en institutions soignantes : défaire les institutions, refaire un milieu
14 février 2022 / 18h-21h / Paris 8, auditorium de la Maison de la Recherche
Habiter (avec) la musique et l'espace : écoute et utopie
9 mars 2022 / 9h-12h / Paris 8, auditorium de la Maison de la Recherche
Donner à voir : praxis écologiques du cinéma contemporain
9 avril 2022 / 9h-18h / Paris 8, amphi X
Journée d'étude | Tournant écologique des arts, une nouvelle aisthésis ?

Responsables : Roberto Barbanti (TEAMeD-AIAC), Clara Breteau (TEAMeD-AIAC), Isabelle Ginot (MUSIDANSE), Makis Solomos (MUSIDANSE), Cécile Sorin (ESTCA)
Avec la contribution des doctorants : Yann Aucompte (TEAMeD-AIAC), Ulysse Del Ghingaro (MUSIDANSE), Antoine Freychet (MUSIDANSE), Alice Gervais-Ragu (MUSIDANSE), Gala Hernández (ESTCA)
Programmes et informations : http://www.artstransitionsecologies.art

Sous la direction de Brigitte Chataignier, Federica Fratagnoli, Alice Godfroy.
Programme complet en pj.
Ce colloque-laboratoire souhaite questionner les modalités de représentation des émotions dans les danses « classiques » de l'Inde, à partir de l'étude des savoirs et des savoir-faire corporels mobilisés par ses interprètes. Pour ce faire, il se focalise sur l'étude de l'aspect expressif et dramatique de ces danses, connu sous le terme sanskrit d'abhinaya. Permettant l'apparition des émotions et des états psychologiques du personnage représenté sur scène, l'abhinaya demande à l'interprète un travail important et très fin au niveau de l'expression du visage, de l'utilisation des membres supérieurs, de la respiration ainsi que de l'attitude de l'ensemble du corps. La spécificité de l'expérience artistique indienne, qui invite de ce fait à saisir l'émotion à partir d'un savant jeu physique, permettra d'interroger de manière concrète - c'est-à-dire « par corps » - la notion d'émotion et d'examiner le lien qui se joue entre geste, sensation et affect dans la représentation et la mise en scène de ses occurrences. Réunissant des artistes et des chercheurs ayant des compétences avérées dans l'étude des émotions, de l'esthétique indienne et de l'explicitation des savoirs du corps, cet évènement permettra de réfléchir au processus de représentation des émotions dans les danses de l'Inde, élucidant les outils théoriques et méthodologiques disponibles, ainsi que les enjeux et les transformations de cette notion dans les divers contextes disciplinaires.
Cet évènement s'inscrit dans le cadre d'un projet de recherche soutenu par l'« Aide à la recherche et au patrimoine en danse » du CN D (Centre National de la Danse) et aspire à repenser les problématiques soulevées par ce dernier au sein d'une réflexion scientifique et collective plus pointue.

Programme ci-joint ou ici : https://musidanse.univ-paris8.fr/spip.php?article1564

Journées d'études coordonnées par Joanne Clavel, Sylviane Pagès et Julie Perrin, dans le cadre du séminaire de Master "Danses et natures : un projet d'anthologie critique", organisé en collaboration avec le CNRS (LADYSS). Financement IUF.
Avec les présentations de : Capucine Dufour, Axelle Locatelli, Zenaida Marin, Marion Sage.
Il est convenu de penser que les chorégraphes mais aussi nombre de pratiques sociales de la danse tissent des liens avec différentes entités naturelles. Mais sur quelles conceptions et sur quelles pratiques de natures reposent précisément ces danses ? Ce séminaire propose d'aborder la question à partir de l'analyse d'écrits de danseurs et danseuses. Car les textes sont autant d'espaces où se formalise, s'invente et se transmet (en son sein comme plus largement) une culture de la danse mais aussi une culture de la nature. Il s'agira donc de commenter une première sélection de textes réalisée par les organisatrices et collaboratrices du projet, selon les méthodes diverses propres à chacune d'elles (histoire de la danse, histoire des idées, géocritique, philosophies de la nature...). Par « natures », nous entendons inclure la question, par exemple, de l'animal, des vivants, de l'écologie, de la terre, du sauvage, des cellules, des virus, du paysage, du jardin, de l'agriculture, des fêtes rurales, des modes d'existence de la danse hors des grands centres urbains...
Cette anthologie critique à venir, dont nous partagerons l'élaboration, est donc une façon de délimiter la question afin de commencer d'aborder les différentes significations que le mot « nature » peut recouvrir sous la plume des artistes ou praticiens. Il s'agit non seulement de penser avec les artistes, mais encore de se doter de textes de référence commentés, en vue d'offrir un cadre conceptuel fécond pour penser plus avant une question vive de l'époque contemporaine.

Première session du séminaire "Décentrer les études en danse, théorie et pratique" co-organisé par Guilherme Hinz, Isabelle Launay et Sylviane Pagès. Au programme :
Isabelle Launay et Sylviane Pagès - « Retour sur Danser en 68 : perspectives internationales (2019) »
Fernando López Rodríguez - « Vers une pratique post-coloniale du flamenco »
Ivan Jimenez - « Fanon-Alonso : un dialogue à distance à propos du ballet, du nationalisme et de la postcolonialité à Cuba »

Conférence de Katharina Van Dyk, (chargée de cours et enseignante à l'Université Paris 8) dans le cadre du séminaire d'élèves interdisciplinaire (histoire antique, histoire de l'art et philosophie) intitulé "La danse antique au regard de la danse moderne" et coordonné par Lola Maridet-Coulon et Diane-Iris Ricaud.
École Normale Supérieure de Paris, 45 rue d'Ulm, S2, Lundi 20h-22h.

Pour s'inscrire et pour tout renseignement complémentaire, s'adresser à:
lmaridetcoulon@clipper.ens.psl.eu

dans le cadre du séminaire Penser la Création Contemporaine dans le Cône Sud.

LA FABRIQUE DES THESES
Atelier de présentation de doctorants
Coordination : Eliane Beaufils (Scènes du monde)
Séance avec Julie Perrin (Danse) : Mardi 25 janvier 15h- 18h - Visio
Le travail de recherche écrite se décline de multiples façons : articles, monographies, ouvrages collectifs, essais, et bien entendu mémoires et thèses. Chaque forme répond à des exigences de composition, chaque déclinaison est pensée en fonction du propos, des références ainsi que des critères de l'institution, de l'éditeur ou du comité scientifique. S'il n'est pas possible de s'en remettre à des principes valables en toute occurrence, ni de revenir dans le cadre de séances interdisciplinaires sur les exigences inhérentes à chaque discipline, ces ateliers aimeraient aiguiser l'attention de chaque doctorant.e envers son argumentation, l'intelligibilité de son propos, certains traits de son écriture, ainsi que les exigences de composition et de rigueur qui doivent irriguer tout travail universitaire.
Les « fabriques de thèse » visent donc à aiguiser l'attention des doctorants envers leur écriture et leur argument, pour faciliter par la suite les relectures critiques de leurs propres travaux, ainsi que celles de tiers écrits lors de la publication d'un ouvrage collectif. Chaque séance reviendra sur deux ou trois travaux soumis par différents doctorants, pour en effectuer collaborativement une analyse critique et constructive. Les travaux discutés pourront être une présentation de la thèse, un article, une partie de thèse accompagnée du plan général et n'excédant pas 15 pages, voire un travail artistique accompagné d'une présentation de moins de 10 pages.

Les volontaires devront envoyer leur candidature d'ici le 30 novembre en s'engageant à remettre le travail à analyser au moins trois semaines avant la date du séminaire.
Au total 10 à 12 propositions seront retenues et discutées collectivement. Il est à noter que la discussion fait elle-même partie de l'exercice et qu'il est attendu des participant.es non rédacteurs.rices qu'il.elles aient lu les travaux présentés à la séance à laquelle il.elles assistent.

La danseuse Christine Gérard est à la fois chorégraphe, pédagogue et interprète. Figure singulière de la danse en France depuis quarante ans, elle met en jeu une relation dialectique forte avec les écoles de pensée et les esthétiques qui l'ont formée - la danse moderne allemande d'une part et d'autre part l'abstraction américaine. Ainsi a-t-elle inventé son propre langage, une vision nouvelle, profonde et libre.
Cet ouvrage est basé sur des entretiens mêlant réflexions autobiographiques et aperçus méthodologiques. Évoquant son parcours et sa recherche, il propose ensuite un outil par la présentation de ses cours d'improvisation. Approcher cette activité de créatrice et de pédagogue témoigne de ces deux pôles de la danse contemporaine en France.

Animation : Isabelle Ginot et Marina Ledrein.

Journée d'études Arts, Ecologies et Transitions
Mouvements engagés

Cette journée d'études croise deux séminaires : Arts, écologies, transitions : construire une référence commune, et Mouvements engagés qui réfléchit sur des projets chorégraphiques conduits en institutions soignantes, dans une époque où ces institutions sont plus en souffrance que jamais. Les nourritures écosophiques peuvent-elles quelque chose pour ces établissements où se condensent souffrances psychiques, corporelles et précarisation sociale, mais aussi parfois enfermement et ségrégation des populations ? Les savoirs de l'art, de l'écoute et du sensible sauraient-ils infiltrer ces environnements puissamment aseptisés et isolés, pour les transformer en milieux vivants et milieux pour les vivants ? Que peut-on penser à propos de ces espaces d'exclusion, depuis les champs du cinéma, des arts visuels, sonores ou du mouvement ? Il s'agira de rêver ensemble comment protéger des formes vivantes de subjectivation, dans ces contextes de désertification organisée de l'imaginaire. Comment inclure dans nos imaginaires et nos luttes écosophiques, l'existence de ces territoires forclos et trop souvent oubliés, et reconnaître ce qui peut être appris de ces autres vitesses, autres rythmes, autres modèles de mouvement, d'habiter et de penser.

Thèse sous la co-direction de Catherine Perret et d'Isabelle Launay.
Au jury :
Renaud Barbaras, Professeur, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (philosophie).
Guillemette Bolens, Professeure, Université de Genève (littérature).
Romain-Emma Bigé, Professeure, École supérieure d'art d'Aix en Provence (enseignement artistique).
Aurore Després, Maître de conférences HDR, Université de Bourgogne-Franche-Comté (arts du spectacle).
Catherine Perret, Professeure, Université Paris 8 Saint-Denis (esthétique et théorie des arts).
Isabelle Launay, Professeure, Université Paris 8 Saint-Denis (histoire et esthétique de la danse).

Coordination scientifique : Federica Fratagnoli et Marina Nordera, avec Cathy De Plée, Céline Gauthier et Nikita Perez. Organisé par l'Université Côte d'Azur, CTEL, EUR CREATES - Arts et Humanités.
En partenariat avec le Festival de Danse Cannes Côte d'Azur France. Avec le soutien de l'association des Chercheurs en Danse.

Terrains, un terme volontairement pluriel qui définit les ancrages et les territoires de la recherche en danse, donnant lieu à des pratiques transdisciplinaires. La géographie et la cartographie se dessinent autant à partir de lieux réels investis corporellement, que d'espaces virtuels tissés sur le web ou dans l'imaginaire. Réunissant chercheurs et artistes, l'Atelier n°10 mettra à l'épreuve la vitalité et la richesse de propositions ancrées et immersives.
À cette occasion, seront réunis, en présence et à distance, les chercheuses et les chercheurs internationaux qui d'une manière ou d'une autre ont animé la vie artistique et scientifique de l'équipe de recherche en danse de l'Université Côte d'Azur, en participant ainsi au fil des années aux Atelier de la danse, dont nous fêtons cette année la dixième édition.
Une session introductive sera consacrée à la présentation du volume Pratiques de la pensée en danse (2020) qui réunit une partie des travaux de recherche ainsi qu'une chronologie détaillée des Ateliers de la danse réalisés entre 2005 et 2019.
Les intervenants seront, ensuite, invités à présenter leurs Terrains actuels et futurs d'inscription et d'enquête académique et artistique. Ainsi, les trois ateliers collectifs Cartographies, Trajectoires, Croisements accueilleront des propositions créatives et performatives, des laboratoires, des dialogues, des tables rondes et des jeux auxquels les participants pourront se joindre.

A noter en particulier l'intervention de Mahalia Lassibille.
Le programme détaillé sera bientôt disponible. Rens. : https://www.festivaldedanse-cannes.com/evenements/atelier-de-la-danse-n-10-terrains-9-12-21/

Séminaire organisé par Camille Paillet, soutenu par La Maison des Sciences de l'Homme Paris nord et l'Association des chercheurs en danse. Programme complet en pièce jointe.

Séances 2021 :
18 juin, de 9h30 à 18h30 - Campus Condorcet - centre de colloques - auditorium 250
17 septembre, de 14h à 18h30 - MSH Paris Nord - salle 413
1er et 22 octobre, de 14h à 18h30 - MSH Paris Nord - salle 413
12 novembre, de 14h à 18h30 - MSH Paris Nord - salle 413
10 décembre, de 14h à 18h30 - MSH Paris Nord - salle 413

Inscription obligatoire par mail (jauge limitée). Contact et réservation : paillet.camille@gmail.com

dans le cadre du programme de recherche Memory in motion. Re-membering dance history - MNEMEDANCE.
Programme détaillé disponible sur, à noter en particulier les interventions d'Isabelle Launay et Mélanie Mesager : https://www.mnemedance.com/producing-memory-in-dance-oral-history-and-mnemotechnics
Pour vous inscrire, c'est ici : https://www.mnemedance.com/registration

dans le cadre de la journée d'étude « Handicaps, appareils et formes de la sensibilité » organisée par Mathias Lavin, Marie Martin et Thanassis Vassiliou du laboratoire FoReLLIS (Université de Poitiers).

dans le cadre de la Formation à la médiation module 2 proposée par le CND.
Informations ici : https://www.cnd.fr/fr/page/2168-formations-a-la-mediation

Dans le cadre du séminaire MUSIDANSE.
Dans ce livre, Christine Roquet interroge les différents savoirs implicites dont on trouve la trace dans la langue spécifique des danseurs : que veulent-ils dire lorsqu'ils parlent de « s'appuyer sur l'espace », de « donner son poids » ou de « danser à l'écoute » ? La danse est-elle une affaire de corps ? Pourquoi parler de geste plutôt que de mouvement ? Qu'en est-il de l'état de corps, de l'émotion, du partage de l'espace, lorsque nous dansons ou nous regardons danser ? Qu'est-ce que lire le geste dansé ? Comme s'y prend-on et avec quels outils ? Comment les savoirs de la pratique circulent-ils en danse, entre danse de scène et danse de bal par exemple ? Et quelle pensée de l'altérité ou quelle théorie de l'imaginaire peuvent nous aider à développer les « manières de faire » des danseurs ?
Durant ce séminaire, les invités interrogeront à leur tour Christine Roquet sur ses propositions, tant du point de la danse que de celui de la musique.

Lors de cette première séance annuelle du séminaire « Arts, écologies et transitions », un panel d'invités réunis en table ronde réfléchira sur le corps et sur le métabolisme de Paris 8, dans sa forme actuelle mais aussi en tant qu'ancienne terre maraîchère, en le comparant avec celui de la ferme urbaine voisine "Zone Sensible". Nous interrogerons les possibilités d'hybridation entre ces deux lieux, en réfléchissant de manière générale sur les lieux susceptibles de « faire université » du point de vue écologique et sensible. La réflexion s'inscrira notamment sur la toile de fond de divers projets en cours dans le quartier : le projet de réaménagement des espaces extérieurs de Paris 8, le projet d'académie du vivant de Zone Sensible et le projet de la ZAC des Tartres dans la zone reliant l'Université à Zone Sensible.

Avec:
Ségolène Darly (MCF en géographie, Paris 8)
Olivier Darné (Le Parti Poétique/Zone Sensible)
Patrick Degeorges (Philosophe associé à Zone Sensible)
Jeoffrey Moreaux (Chef de projet réaménagement des espaces extérieurs, Paris 8)
Marie Philémon (Association l'Abeille vincennoise, Paris 8)

Animation : Clara Breteau. Séminaire organisé dans le cadre du cycle « Arts, écologies et transitions » coordonné par Roberto Barbanti, Clara Breteau, Isabelle Ginot, Makis Solomos et Cécile Sorin

Cet automne, l'aCD s'intéresse à la relation qu'entretiennent danseurs et chercheurs en danse à la notion de « crise » dont sont, aujourd'hui, communément désignés des contextes aussi variés que l'économie, le social, l'environnement, la santé publique. Comment l'art chorégraphique existe-t-il dans un monde où la peur de la maladie, de la précarité, de la catastrophe écologique sont devenues des préoccupations de premier ordre ?
Entrée libre sur réservation. Information & inscription : +33 (0)4 72 56 10 70 / billetterie.lyon@cnd.fr.
Programme complet en pièce jointe.

dans le cadre du festival Signes d'automne.
Plus d'informations : https://www.leregarducygne.com/conference-dansee-avec-maeva-lamoliere-mercredi-3-novembre-1500/

dans le cadre du programme de recherche Memory in motion. Re-membering dance history - MNEMEDANCE. Evénement organisé par Susanne Franco (Università Ca' Foscari Venezia), Federica Fratagnoli (Université Côte d'Azur, CTEL), Ariadne Mikou (Università Ca' Foscari Venezia) et Marina Nordera (Université Côte d'Azur, CTEL).
Programme détaillé disponible sur : https://www.mnemedance.com/events
Pour vous inscrire, c'est ici : https://www.mnemedance.com/registration

Un projet issu du programme : Écouter le terrain : Pratiques chorégraphiques en partage , co-porté par l'UMR Litt&Arts (Séverine Ruset et Gretchen Schiller), le CCN2 - Centre chorégraphique national de Grenoble et le Pacifique - CDCN. Avec le soutien du ministère de la Culture.

Alors que les manifestations artistiques de plein air fleurissent à la faveur du contexte pandémique que nous connaissons, la journée d'études se penchera sur un certain type de créations en extérieur, dont le développement est largement antérieur à la crise de la covid 19, et qui présentent la double spécificité d'être situées (inextricablement liées aux sites au sein desquels elles prennent forme) et audio-guidées (fondées sur des dispositifs sonores embarqués, qui déterminent l'expérience des sites qu'elles investissent). Dans certains cas, ces créations offrent de suivre ou croiser des artistes, dont les propositions chorégraphiques et/ou théâtrales s'articulent à celles des bandes-son ; dans d'autres, elles tiennent tout entières à l'imbrication des « paysages sonores » qu'elles composent avec les sites qui les inspirent.

Que recherchent les artistes, plus ou moins familiers du travail dans l'espace public et des démarches in situ, qui s'engagent dans ce type de créations ? En quoi consistent les propositions sonores qu'ils ou elles développent ; comment s'articulent-elles aux sites qui les accueillent, et comment influencent-elles les expériences spectatrices auxquelles elles concourent ?

Pour creuser ces questions, la journée d'études accueillera des chercheuses en arts de la scène, spécialistes des approches in situ, et fera la part belle à des artistes et compagnies concernés par ces pratiques : Curious (Royaume-Uni), Ici-Même, Fanny de Chaillé, Cie Jeanne Simone, KompleX KapharnaüM, Laurent Pichaud et Pixel 13, Corinne Pontier d'Ici-Même.

Dans le cadre de l'événement Anna Halprin / Anne Collod.
Au milieu des années 1960, Anna Halprin, accompagnée de son mari architecte paysagiste et de
danseurs du San Francisco Dancer's Workshop, expérimente d'autres façons de créer. Plutôt que
de spectacles chorégraphiques, elle parle alors de "mythes", "créations mutuelles", "cérémonies" ou "rituels". Ces formes participatives se déploient hors des théâtres : studios, musées, plein air, centres urbains. Avec City Dance (1976), la chorégraphie change d'échelle : la créativité collective dans et avec l'environnement introduit les savoirs chorégraphiques dans les espaces publics et bouscule nos façons urbaines de cohabiter.

Danse le cadre du colloque "In situ. Le spectacle vivant dans l'espace public", université Paris 3 - Sorbonne nouvelle. Programme ci-joint.

sous la direction de Camille Paillet (Université Paris 8, Musidanse/Université Paris 1 Sorbonne, CHS) et Laura Steil (Université Paris 8).
Programme ci-joint. Avec les interventions de membres de l'équipe : Camille Paillet, Julie Perrin, Christine Roquet.

À l'appel du confinement, diurne et nocturne, l'espace festif est devenu suspect et identifié comme dangereux. Jugées comme des activités « non essentielles » par le gouvernement, les pratiques festives, et avec elles les activités et les valeurs qu'elles déploient, sont officiellement interdites dans l'espace public et déconseillées dans la sphère privée. Outre les dégâts économiques causés par cette interdiction et les réactions critiques qu'elles génèrent, ces journées d'études accueillies au CN D questionnent les effets de ces mesures coercitives sur le monde social, les sens et les fonctions festives de la danse.

Comité scientifique :
Christophe Apprill (URMIS), Andreas Fickers (UniLu, C2DH), Thomas Fouquet (IMAF, CNRS), Pascale Goetschel (Université Paris 1 Sorbonne, CHS), Isabelle Launay (Université Paris 8, Musidanse), Marina Nordera (Université Côte d'Azur, CTEL), Claudia Palazzolo (Université Lumière Lyon 2, Passages XX-XXI), Joëlle Vellet (Université Côte d'Azur, CTEL)

Cartographie regroupant les membres et les membres associés au laboratoire et leurs axes de recherche produite à partir de la 1ère rencontre sur nos recherches, en mai 2021.

Peut-on appréhender la danse comme un rituel ? Comment crée-t-on des actes ritualisés dans les pratiques dansées ? Quelles sont leurs qualités, leurs singularités ? Quels effets produisent-ils ? En quoi la référence au rite peut-elle éclairer, modifier ou déplacer les pratiques de danses ?

Ce colloque international propose d'explorer les différentes manières dont le rituel interroge les processus de création, de transmission, de mise en scène et d'exécution des danses, qu'elles soient désignées comme danses contemporaines, danses urbaines, danses de rue, danses de société, danses de bal, danses cérémonielles ou autrement encore. Au-delà des similitudes ou des différences identifiables entre actions rituelles et actes dansés, et en tenant compte des conditions sociales, historiques et culturelles qui président à leur réalisation, se pose la question de ce que « sont » et ce que « font » concrètement les rituels identifiés et créés par les chorégraphes, les pédagogues, les danseurs et les danseuses, professionnels comme amateurs. Où, quand, qui la danse transforme-t-elle ?
Comment devient-elle une « puissance d'agir » ?

Le colloque souhaite aborder des points de dialogue et de friction entre des perspectives hétérogènes issues tant du monde artistique que scientifique, en restant centré sur les pratiques dansées. À l'heure où nos relations au monde sont profondément interrogées, où nos gestes tendent à se réinventer, cet événement sera également l'occasion de se (re)lier autour d'une thématique qui appelle à penser et se mouvoir ensemble. Il invite les participants et participantes à intervenir à travers des modalités diverses, alternant des formats de différentes durées et potentiellement performatifs.

Comité scientifique : Dominique Brun, Térésa Faucon, Laura Fléty, Michael Houseman, Sophie Jacotot, Sophiatou Kossoko, Mahalia Lassibille, Loïc Touzé, Georgiana Wierre-Gore.
Avec la participation de Latifa Laâbissi.
Coordination scientifique : Laurent Barré et Laura Fléty.

Programme complet en pièce jointe. Entrée libre uniquement sur réservation : https://www.cnd.fr/fr/program/group/2819-colloque-international-danses-et-rituels

Les traces de l'événement en ligne Un zeste de somatiques sont maintenant disponibles sur le site internet de Contredanse et ce sans limite de temps !
Un zeste de... #1 - Histoires des somatiques par Carla Bottiglieri : https://contredanse.org/un-zeste-de-1-histoire-des-somatiques/
Un zeste de... #2 - La théorie et la clinique d'Hubert Godard par Charlotte Hess et Claudia Righini : https://contredanse.org/un-zeste-de-2-la-theorie-et-la-clinique-d-hubert-godard/
Un zeste de... #3 - Bodily Imagineries, The somatic work of Nany Topf/Imaginaires corporels dans l'œuvre somatique de Nancy Topf par Melinda Buckwalter : https://contredanse.org/un-zeste-de-3-imaginaires-corporels/
Et pour aller plus loin, retrouvez également l'article inédit de Claudia Righini : "Fonction haptique et regard, dans la théorie et la clinique d'Hubert Godard" ainsi qu'une liste de ressources en lien avec les différentes rencontres : https://contredanse.org/fonction-haptique-et-regard-dans-la-theorie-et-la-clinique-dhubert-godard/.

Assemblée de rentrée : 22 septembre, amphi X.
Début des cours : 27 septembre

dans le cadre du II Encontro Internacional de Práticas Somáticas e Dança, colloque international en ligne autour des Somatiques et danse, organisé par l'Institut fédéral de Brasília (IFB-Brésil).
Communications en diverses langues, traduction simultanée en anglais. Toutes les informations sur le lien suivant : https://www.even3.com.br/somaticadancabrasil2021/. Inscriptions : encontrosomaticabrasil@gmail.com

Si le programme « Chorégraphies » s'est intéressé jusqu'ici aux pratiques graphiques en danse, aux formes du dessin, de la notation et de la mise sur le papier d'une phrase chorégraphique ou d'un geste, qu'en est-il d'une lecture incarnée de ces objets ? Quelles sont les manières de lire le signe et l'image avec et par le corps ? Formats, reliures, organisation de la page et découpage de l'espace et du temps déterminent des postures, une adaptation du regard et de la focalisation, une appréhension du rythme et du fux : autant d'itinéraires perceptifs qui sont aussi des cheminements intellectuels modelés par la matérialité des formes graphiques. En analysant les situations de lecture dans leur relation aux objets et aux gestes, ces journées croiseront les points de vue des chercheurs, praticiens, chorégraphes, interprètes qui font un usage de la lecture dans le studio de danse, collectivement, ou sur scène.

Organisé en collaboration avec le Centre national de danse. Un événement en écho au Festival Camping ainsi qu'au colloque « Qu'est-ce qui fait texte en danse ? » prévus en juin 2021.
__

Comité d'organisation : Pauline Chevalier (INHA) et Lou Forster (INHA)
Comité scientifique : Laurent Barré (CND), Marie Glon (université de Lille), Marielle Macé (EHESS), Valérie Mavridorakis (Centre André Chastel), Julie Perrin (université Paris 8), Laurent Pichaud (université Paris 8), Laurence Schmidlin (musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne), Laurent Sebillotte (CND).

Programme complet en pièce jointe.
Réservation conseillée : http://bit.ly/inha_reservations

Cette journée d'études est organisée par Maeva Lamolière, Lorna Lawrie, Yukiko Murata, Margot Olliveaux, Sylviane Pagès avec le soutien de Musidanse et de l'espace culturel Bertin Poirée avec différentes interventions, dont Violeta Salvatierra membre de l'équipe.
Cette journée d'études souhaite rendre compte des dynamiques d'échanges entre deux lieux parisiens: l'Espace culturel Bertin-Poirée, qui a joué un rôle central dans la création d'un réseau butô à Paris et le département danse de l'Université Paris 8 où des recherches sur le butô ont été menées. En réunissant des artistes-chercheuses qui ont traversé ces deux espaces, cette journée d'études ouvrira des questionnements nouveaux (penser le butô comme art local, déparisianiser l'histoire de la danse en France, relire la place des femmes dans le butô) et se confrontera à des méthodologies expérimentales (recherche-création, horizontalité dans la création). Au croisement de la théorie et de la pratique et à travers différents formats (conférences dansées, archives, recherche), il s'agira d'analyser les élans multiples qui nourrissent et recréent le butô en France aujourd'hui.
Programme complet en pièce jointe. Entrée sur réservation à resa@tenri-paris.com.

Séminaire organisé par Camille Paillet, soutenu par La Maison des Sciences de l'Homme Paris nord et l'Association des chercheurs en danse. Programme complet en pièce jointe.

Séances 2021 :
18 juin, de 9h30 à 18h30 - Campus Condorcet - centre de colloques - auditorium 250
17 septembre, de 14h à 18h30 - MSH Paris Nord - salle 413
1er et 22 octobre, de 14h à 18h30 - MSH Paris Nord - salle 413
12 novembre, de 14h à 18h30 - MSH Paris Nord - salle 413
10 décembre, de 14h à 18h30 - MSH Paris Nord - salle 413

Inscription obligatoire par mail (jauge limitée). Contact et réservation : paillet.camille@gmail.com

Comment l'histoire de la danse est-elle reconfigurée, bousculée et stimulée par la recherche actuelle ? En écho à la sortie de l'ouvrage collectif Nouvelle histoire de la danse en Occident. De la préhistoire à nos jours aux éditions du Seuil en septembre 2020, ce colloque international se propose d'élargir les questions qui y sont posées et de penser collectivement les formes de décentrement déjà à l'oeuvre ou en cours de développement dans les travaux en histoire de la danse.
Le concept polysémique de décentrement invite ici à s'attacher à toutes les formes de réévaluation des méthodes et récits existants dans le domaine de la danse. Ses racines chorégraphiques sont fortes : apparu dans les années 1950 aux États-Unis, il a été développé dans les années 1970 par le chorégraphe Alwin Nikolais pour désigner un processus moteur d'affranchissement, de dégagement et d'ouverture - en premier lieu, celui du corps dansant vis-à-vis de la centralité hiérarchique, codifiée et organique du mouvement.
Autre nom d'une multipolarité en actes, le décentrement désigne aujourd'hui de fécondes applications à l'oeuvre dans de nombreux champs académiques. Affectant notamment les relations entre les diverses « régions » du monde, cette faculté de (savoir) faire circuler le centre (travelling center) s'applique dès lors à un ensemble de phénomènes et de situations très différents, mais caractéristiques d'un monde nourri de circulations. Décentrer le regard est un geste théorique et méthodologique qui nécessite un effort de réflexivité et une prise en compte du risque d'un vide conceptuel où les catégories sont à réinventer et à redéfinir.
De la même manière qu'Alwin Nikolais propose au danseur d'expérimenter une multiplicité de points conducteurs et une polyfocalité, le colloque transpériodique « Pour une histoire décentrée de la danse » souhaite donc mettre en valeur les manières dont chercheuses et chercheurs modulent aujourd'hui les points de vue (géographiques, périodiques, esthétiques, genrés, éthiques, ainsi que dans la relation artiste/public) sur l'histoire du mouvement et des danses scéniques comme sociales.
Ce colloque international, organisé avec le soutien de la Biennale de la danse de Lyon, du Centre national de la danse, du Conservatoire national supérieur musique et danse (CNSMD) de Lyon ainsi que de l'École normale supérieure (ENS) de Lyon, est dédié à tous les chercheurs travaillant sur la danse, et particulièrement aux doctorants et jeunes docteurs.

Comité scientifique : Adrien Belgrano (École des hautes études en sciences sociales), Pauline Boivineau (université d'Angers), Adeline Chevrier-Bosseau (université Clermont Auvergne), Federica Fratagnoli (université Côte d'Azur), Yosef Garfinkel Hebrew (University of Jerusalem), Patrick Germain-Thomas (Chambre de commerce et d'industrie Paris Île-de-France), Marie Glon (université de Lille), Michael Houseman (École pratique des hautes études), Sylvie Jacq-Mioche (historienne de la danse), Sergey Konaev (State Institute of Art Studies, Moscou), Hélène Marquié (université Paris-8 Vincennes - Saint-Denis), Geraldine Morris (University of Roehampton, Londres), Gerald Siegmund (Justus-Liebig Universität, Giessen).

Vous trouverez ci-joint le livret bilingue de présentation. Le colloque aura lieu en mode hybride, avec une partie des communications en présentiel à Lyon et les autres en visio-conférence. Il est possible d'assister au colloque sur simple réservation (au CNSMD de Lyon et aux Usines Fagor, lieu de la Biennale) ou de le suivre à distance. Toutes les informations utiles sont à retrouver sur le site suivant : https://histoiredanse.sciencesconf.org/

Plusieurs membres du laboratoire y interviennent à divers titres : Federica Fratagnoli, Marie Glon, Guilherme Hinz, Maëva Lamolière, Mahalia Lassibille, Fernando López Rodríguez, Sylviane Pagès, Mélanie Papin.

coorganisées par Silvia Paggi, Federica Fratagnoli et Raffaele Pinelli, Université Côte d'Azur.
Programme complet en pj.

La Journée d'Etudes d'Anthropologie Filmique est organisée, depuis désormais quelques années, par Silvia Paggi (PR émérite en anthropologie filmique et communication visuelle de l'Université Côte d'Azur) et Raffaele Pinelli (Doctorant en ethnomusicologie auprès des Universités Côte d'Azur de Nice et de Rome "La Sapienza") au sein du LIRCES (Laboratoire Interdisciplinaire Récits, Cultures et Sociétés).
Cette année, avec pour thématique filmer la danse, elle a été mise en place en collaboration avec les collègues de la section danse du laboratoire CTEL (Centre Transdisciplinaire d'Epistémologie de la Littérature et des arts vivants) de notre université, notamment Federica Fratagnoli.
La journée d'étude est un moment de rencontre des chercheurs s'intéressant à l'utilisation de la caméra come moyen de recherche et de communication en sciences humaines et sociales.
A la plus couramment utilisée anthropologie visuelle, nous avons préféré la définition d'anthropologie filmique - proposée par Claudine de France qui en précise son objet d'étude à deux faces, l'homme et l'image de l'homme: « l'étude de l'homme par le film signifie non seulement l'étude de l'homme filmable - susceptible d'être filmé - mais également celle de l'homme filmé, tel qu'il apparaît mis en scène par le film » (C. de France 1994, 7). Le film est ainsi considéré en même temps comme l'outil de la recherche et son objet d'étude. Le corps et les techniques du corps (au sens de Marcel Mauss) sont nécessairement au cœur de la discipline, pour laquelle la danse, tout comme la musique souvent associée, trouve sans doute un domaine d'étude privilégié.
Notre intérêt dans ces journées d'étude est donc centré sur le corps dansant et sur la manière de le représenter par le film. Seront particulièrement questionnées les choix méthodologiques et de mise en scène, au tournage come au montage ; les différentes approches documentaires ou avec direction d'acteur (danseur en l'occurrence) ; présentées par les intervenants avec des extraits des films concernés. Le terme film est ici largement compris, allant du film monté et diffusé, au tournage d'archive, au pré-montage, sans oublier les nouvelles formes multimédias, et indépendamment des différentes techniques et supports utilisés : pellicule, vidéo, analogique ou numérique, informatique, etc.

dans le cadre du colloque international "Se mobiliser par l'art. Comment les pratiques artistiques, muséologiques et éducatives appellent-elles l'action?", organisé du 31 mai au 3 juin 2021 par l'UQAM.
Cf. https://semobiliserparlart.uqam.ca/

Journée d'étude accueillie par la Biennale de danse de Lyon 2021 organisée sous la direction de Paule Gioffredi, Axelle Locatelli et Claudia Palazzolo, avec le soutien de l'équipe de recherche Passage XX-XXI de l'Université Lyon 2 et de la Biennale de la Danse de Lyon. Pour y assister, il faut s'inscrire en envoyant un mail à : pros@labiennaledelyon.com.
Mahalia Lassibille y propose une communication (« Faire avec son âge. Méthodologies de terrain et effets de génération en danse hip hop au Sénégal »). Programme complet en pj.

Cette journée d'étude, la sixième que l'université Lyon 2 et l'équipe de recherche Passages XX-XXI organisent, avec le soutien et en collaboration avec la Biennale de la danse, abordera la relation entre danse et jeunesse.
Pratique traditionnellement assignée aux jeunes et qui, comme en témoignent les plus anciens traités du quattrocento, leur était réservée de manière prioritaire - force, grâce, santé, tonus et habilité physique étant les prérogatives pour s'y consacrer -, la danse a été souvent, dans la doxa, directement associée à la jeunesse. Au sein du bal avec sa fonction sociale, ou au théâtre avec l'esthétisation des corps des Giselle, des Roméo et des Juliette, la jeunesse a été littéralement mise en scène par la danse, qui a contribué ainsi à instituer le modèle d'une corporéité socialement et esthétiquement convenue.
Les grands changements survenus après la Deuxième Guerre mondiale, avec les développements de l'industrie du disque et la multiplication des dancings et des boîtes, ont assimilé encore plus fortement à la jeunesse la pratique sociale de la danse. D'autre part, les bals, réapparus dans le contexte de certains festivals, sont fréquentés par un public jeune. Dans le cadre de la danse théâtrale, en revanche, la recherche post-moderne et contemporaine a souvent fait de la critique des corps normés et modélisés de la tradition - minces, beaux et, justement, jeunes -, l'un de ses enjeux majeurs : non seulement les danseurs âgés restent en scène, mais, comme dans Kontakthof pour dames et messieurs de plus de 65 ans (Pina Bausch, 2000), des amateurs âgés y sont conviés.
Loin de vouloir réassigner la danse à un âge spécifique, ou prétendre pouvoir reconstruire l'histoire de cette analogie, cette journée d'étude se propos à contrario d'employer le terme « jeunesse » en l'envisageant à la fois comme une classe d'âge, mais surtout comme une perspective et une problématique. S'il est donc question, d'une part, de s'interroger sur la manière dont une classe d'âge, en l'occurrence la jeunesse, pense, pratique, conçoit, considère la danse, il s'agira aussi de penser la relation de la danse à sa propre jeunesse, et de s'interroger sur les caractéristiques d'une « jeune création » d'aujourd'hui, qu'elle soit ou non le fait de jeunes artistes, par rapport au nouveau regard sur le monde qu'elle permettrait d'envisager.

Thèse sous la direction d'Isabelle Launay
Membres du jury : Roland Huesca, Isabelle Launay, Claudia Palazzolo et Sylviane Pagès.

Thèse sous la direction d'Isabelle Ginot.
Membres du jury : Isabelle Ginot, Michael Houseman, Julie Perrin, Frédéric Pouillaude, Julie Sermon.

Dans le contexte sanitaire actuel, le public ne pourra assister à la soutenance que par visioconférence. Pour s'y inscrire, merci de contacter directement Mélanie Mesager par mail : m.mesager@gmail.com.

dans le cadre du séminaire « Éthiques & Mythes de la Création », organisé par l'Institut Charles Cros et le Centre d'Histoire Culturelle des Sociétés Contemporaines (EA 2448, université de Versailles St-Quentin, UVSQ).
Avec les conférences de Frédéric COSTALLAT (danseur, chorégraphe), Christine HALLO (dessinatrice et exploratrice du mouvement) Christine ROQUET (maitresse de conférences, Université de Paris 8) et Louise SOULIÉ (danseuse, chorégraphe). Introduction de Sylvie DALLET.
Depuis une année, le mouvement des personnes s'est rétréci à des parcours contrôlés. Comment les danseurs, les danseuses et les chorégraphes ont ils continué à s'exprimer dans cette tension des corps et des trajets ? La pandémie a pourtant donné naissance à des formes créatives nouvelles, dont certaines, conçues en urgence, sont des réponses au désespoir. Cette nouvelle séance du séminaire Éthiques & mythes de la création est à l'écoute des témoignages et des réflexions de Frédéric Costallat, Christine Hallo, Christine Roquet et Louise Soulié. Introduction Sylvie Dallet.
Ce séminaire gratuit et en accès libre se déroule en visioconférence samedi 17 avril de 10 heures à 12 heures 30. Cependant, pour recevoir le lien zoom, il faut s'inscrire (deux jours auparavant) sur le mail sylvie.dallet@uvsq.fr (ou institutcharlescros@orange.fr).

dans le cadre du séminaire MUSIDANSE.
Séance autour de l'ouvrage : Composer en danse. Un vocabulaire des opérations et des pratiques (Les presses du réel, collection Nouvelles scènes/Manufacture, 2019). Sur Zoom (lien diffusé ultérieurement).
Cette séance sera l'occasion pour les auteures Yvane Chapuis (Responsable de la recherche à La Manufacture, Lausanne), Myriam Gourfink (chorégraphe, Cie Lol danse, Paris) et Julie Perrin (Musidanse, université Paris 8) de présenter brièvement cet ouvrage et d'échanger à partir de questions et impressions de chercheurs-lecteurs.
Intervenant.es : chercheur.euses associé.es au laboratoire Musidanse (Myrto Katsiki, Isabelle Launay, Olga Moll, Valentina Morales, Alvaro Oviedo).

dans le cadre du séminaire « Perspectives transaméricaines », organisé par l'Institut des Amériques et l'ENS.
Inscriptions en ligne : https://us02web.zoom.us/webinar/register/WN_Iiq3hj_EREuQO-frk-DMbg
Coordination scientifique : Paul-Henri Giraud (Civilisation, Université de Lille)
Intervenants : Claudie Servian (Civilisation/ Études anglophones, Université Grenoble Alpes), Ivan Jimenez (Études hispaniques et latinoaméricaines, UPEC)
Discussion : Christine Zumello (Civilisation nord-américaine, Université Paris 3 - Sorbonne Nouvelle) et Paul-Henri Giraud (Études hispaniques, Université de Lille)

Depuis 2018, le séminaire mensuel « Perspectives transaméricaines » se propose de confronter les visions de chercheurs travaillant sur les différents territoires et aires culturelles des Amériques et de la Caraïbe. À chaque séance, deux brèves interventions (10 minutes) sur un même thème et sur différentes régions du continent seront reprises par un discutant.

Appel à communications jusqu'au 1er avril 2021 (voir pièce jointe).
Journées d'étude organisées par Camille Paillet (Paris 8, Musidanse/Paris 1, CHS) et Laura Steil (Paris 8).
Comité scientifique : Christophe Apprill (URMIS), Andreas Fickers (UniLu, C2DH), Thomas Fouquet (IMAF, CNRS), Pascale Goetschel (Université Paris 1 Sorbonne, CHS), Isabelle Launay (Université Paris 8, Musidanse), Marina Nordera (Université Côte d'Azur, CTEL), Claudia Palazzolo (Université Lumière Lyon 2, Passages XX-XXI), Joëlle Vellet (Université Côte d'Azur, CTEL).

Appel ci-joint.
Dossier coordonné par Elina Djebbari (Université Paris 8), Mahalia Lassibille (Université Paris 8) et Laura Steil (Université Paris 8).
L'année 2020, marquée par les confinements et les protocoles sanitaires d'isolement et de distanciation sociale dus à la pandémie de Covid-19, a vu proliférer les « (dist)danses », terme par lequel nous référons aux pratiques dansées à distance, notamment celles médiatisées par des vidéos diffusées en ligne : jams collectives en temps réel sur Zoom, entraînements et cours dispensés sur Instagram et Facebook, flash-mobs lors des applaudissements de soignants à 20h, créations audiovisuelles de chorégraphies partagées, ou encore challenges sur TikTok. Mais si les (dist)danses se développent quand, pour des raisons sanitaires, politiques, religieuses ou autres, les pratiques de danse sont limitées voire interdites, elles ne représentent pas seulement un mode « par défaut » ou « de repli ». Elles constituent des choix, des opportunités et des ressources saisies par les danseurs/euses en dehors de toute « crise » ou situation désignée comme telle. Loin de constituer un phénomène nouveau, ces (dist)danses se sont répandues depuis l'émergence des plateformes de médias et réseaux sociaux sur Internet. Ce développement a permis la création d'une grande variété de propositions d'images dansées qui implique en retour l'émergence de nouveaux paradigmes pour la pratique, la transmission et la réception de la danse à l'échelle globalisée (Bench, 2010 ; Dunagan, 2018 ; Jung, 2014).
L'objectif de ce numéro est notamment de saisir les dynamiques processuelles, tant du côté des créateurs que des pratiquants et des publics de ces contenus, et de réinterroger à travers l'étude des (dist)danses en ligne la notion anthropologique de « terrain ». Si la perspective ethnographique est particulièrement encouragée, des contributions émanant d'une diversité d'ancrages disciplinaires sont bienvenues : anthropologie, sociologie, dance studies, histoire, littérature, etc.

Dans le cadre du séminaire de Recherches croisées II CNRS / Ministère de la Culture, Cultures populaires : cultures de résistance, contre-culture, culture et mémoire politique.

Ce séminaire aura lieu à distance. Suivez-le sur https://premc.org/cultures-populaires
Voir le programme ci-joint.

Que peut la danse pour les corps fragiles ?
Ateliers en EPAHD, enfants autistes, foyers pour migrant·e·s... À travers quelques exemples, mais aussi en s'éloignant de la danse pour la penser depuis les théories du care, on réfléchira sur ce que les termes de vulnérabilité ou précarité peuvent nous apprendre. On s'efforcera de penser la vulnérabilité en situation, pour ouvrir notre attention non seulement aux corps, mais aussi aux institutions à travers lesquelles nous les rencontrons.
Plus d'info : https://laplacedeladanse.com/agenda/saison-20-21/prendre-soin

A l'initiative des co-directrices de l'équipe Danse de MUSIDANSE - Mahalia Lassibille et Julie Perrin - les premières Rencontres sur nos recherches rassemblent les titulaires et chercheurs et chercheuses associé.es. Dix-neuf personnes ont pu être présentes.
Ces Rencontres n°0 ont été conçues par Isabelle Ginot, Isabelle Launay, Julie Perrin, Laurent Pichaud.
Julie Perrin et Laurent Pichaud assurent l'archivage d'une documentation qu'elles ont suscitée.

Cf. https://www.cnd.fr/fr/program/2342-formation-a-la-mediation

Rediffusion jusque mai 2021 ici : https://www.youtube.com/watch?v=vXWiwuuB8y4
Pour cette conférence, nous commencerons par regarder ensemble une photographie de Buck O'Kelly, documentant la pièce d'Anna Halprin City Dance (probablement 1979).
La chorégraphe Anna Halprin (1920- ) et son mari architecte Lawrence Halprin (1916-2009) ont développé dans les années 1960 en Californie des outils et une pensée de la création collective très stimulants. Cette conférence reviendra sur l'atelier d'été de 1968 intitulé « Experiments in environment » [Expériences dans l'environnement], crucial dans leur parcours, car il concentre et galvanise un certain nombre de pratiques urbaines et performatives et préfigure une théorisation et une technique de la créativité collective à travers un processus cyclique nommé RSVP (pour Ressources, Score, Valuaction, Performance). Relativement bien documenté par des photographies et quelques films, l'atelier est aussi décrit dans deux ouvrages : The RSVP Cycles: Creative Processes in the Human Environment (New York, George Braziller, 1969) signé par Lawrence Halprin et Taking Part: A Workshop Approach to Collective Creativity cosigné avec l'architecte Jim Burns (The MIT Press, 1974) et auquel contribuent Anna Halprin et Paul Baum (danseur et psychologue spécialisé dans les relations et la thérapie de groupe). D'une durée de 24 jours, l'atelier rassemble 40 participants : architectes, danseurs, designers, performers, photographes, sociologues, psychologues, urbanistes. Autrement dit, des personnes outillées différemment pour aborder l'environnement, mais assurément soucieuses de la dimension spatiale et collective de l'activité humaine.
Mon enquête a consisté à comprendre ce qui s'est fait pendant cet atelier : quelles pratiques et quelles questions a-t-il soulevées ? Et en particulier, à m'interroger sur ce qu'il fallait entendre par « environment ».

Il n'existe ni regard idéal ni méthode pour analyser les œuvres en danse. Telle est la conviction portée par ce livre qui place l'inventivité du spectateur au cœur de l'analyse. Chacun y est invité à aiguiser son regard, à devenir plus autonome, en développant une relation personnelle aux œuvres. Isabelle Ginot et Philippe Guisgand exposent les enjeux de l'« analyse d'œuvres » en danse. En l'inscrivant au sein d'un champ plus vaste de pensée critique, ils dressent un état des lieux des modèles qui sous-tendent les pratiques existantes. Ils exposent surtout les partis pris de leur démarche : une approche fondée sur la perception du spectateur, dynamique et multiréférencée. Une expérience singulière et globale, à la fois sensible et cognitive. Leur « boîte à outils » constitue le cœur du livre. Pour engager le dialogue avec les œuvres, ils proposent deux voies d'entrée. Une première, tournée vers le regardeur, rassemble des outils et des situations pour explorer les effets de la proposition artistique sur sa perception. La seconde rassemble des outils qui s'inspirent des pratiques des danseurs et notamment des cycles Resources, Scores, Valuactions et Performance d'Anna et Lawrence Halprin. L'analyse d'œuvres est abordée par la notion de ressource, par le biais de partitions (de regard, d'écriture ou de recherche) et l'élaboration de performances qui sont autant de protocoles, de jeux, d'expériences permettant d'explorer les relations possibles avec les créations. Enfin, le livre met en lumière les différents usages sociaux et politiques de l'analyse. Car écrire sur la danse, débattre des œuvres et dialoguer avec elles sont autant de moyens d'innover au sein d'autres pratiques (ateliers du spectateur, échauffements, médiations, conférences, performances, accompagnements à la création, etc.). C'est ainsi que l'analyse d'œuvres vient s'ancrer dans un monde qui n'est pas seulement celui de la recherche, mais celui de tous, et que tout spectateur peut développer une lecture réfléchie des œuvres.

« C'est que le peuple des statues est mortel. Un jour, nos visages de pierre se décomposent à leur tour. Les civilisations laissent derrière elle ces traces mutilées, comme les cailloux du Petit Poucet. Mais l'histoire a tout mangé. Un objet est mort quand le regard vivant qui se posait sur lui a disparu. » Chris Marker.
"Les statues meurent aussi" emprunte son titre au film de Chris Marker, introduit par cette citation. Le regard non résigné de cette sentence de disparition à ce qui semble immortel, invite à une lecture critique et sensible sans cesse renouvelée des forces et des récits que véhiculent ces traces décontextualisées, exposées aux intempéries de l'histoire.
Par son appropriation créative du magma des archives partitionnelles de la danse moderne allemande, Aurélie Berland suscite avec Les statues meurent aussi la cristallisation de formes inédites et de gestes redécouverts témoignant de l'histoire du corps et de ses échos dans notre mémoire ainsi attisée - mémoire tant individuelle que collective, dont cette collection particulière de danses et d'exercices actualise les lignes claires et les perspectives qu'elles dessinent à travers le temps.
Un trio à partir des recherches de Rudolf Laban (1879-1958) et Irmgard Bartenieff (1900-1981) précède un solo qui traverse des exercices de gymnastique rythmique de Dorothee Günther (1896-1975) et un duo, enfin, se déploie à partir d'études de Gundel Eplinius (1920-2007), élève de Mary Wigman (1886-1973).

dans le cadre du séminaire Chorégraphies. Écriture et dessin, signe et image dans les processus de création et de transmission chorégraphiques. Ce séminaire se déroulera uniquement en visioconférence (ZOOM). https://choregraphie.hypotheses.org/1075.
"Qu'est-ce que "composer" en danse ? Si le terme est commun à la danse, aux arts visuels, à la musique, son usage reflète des processus singuliers que l'ouvrage s'attache à comprendre, non pas comme un manuel - plutôt un "anti-manuel" mais comme un ouvrage - outil. À partir des paroles recueillies auprès de dix chorégraphes au cours d'une enquête qui s'est étirée sur trois ans, Yvane Chapuis, Myriam Gourfink et Julie Perrin ont élaboré un vocabulaire de la composition en danse. Il s'organise en vingt notions, mises en perspective historiquement ou conceptuellement, suivies de quatre discussions spécifiques et de dix portraits de circonstance.
Quatre courts entretiens entre les auteurs seront diffusés en amont de la discussion qui aura lieu sur Zoom, sur inscription (pauline.chevalier@inha.fr).
Pour voir les entretiens : https://choregraphie.hypotheses.org
Intervenantes : Julie Perrin, Yvane Chapuis, Myriam Gourfink

dans le cadre du séminaire Chorégraphies. Écriture et dessin, signe et image dans les processus de création et de transmission chorégraphiques. Ce séminaire se déroulera uniquement en visioconférence (ZOOM). Pour y assister, merci de contacter Pauline Chevalier : pauline.chevalier@inha.fr.
Système d'écriture du mouvement, la cinétographie Laban est aujourd'hui très largement utilisée dans la conservation et la transcription de danses scéniques, de danses folkloriques, de pratiques somatiques. De nombreux fonds d'archives, à Surrey, Leipzig, Cologne, Essen ou encore au CN D, montrent combien Rudolf Laban n'a cessé de dessiner depuis son passage par l'école des Beaux-Arts de Paris en 1907. À travers un parcours dans différents fonds, il s'agira d'interroger la relation d'un système d'écriture à une pratique graphique, en confrontant les outils d'analyse labanienne aux modalités de la représentation plastique du corps sur la page.
Intervenants : Raphaël Cottin (CCN, Tours), Marie Cléren (université de Caen), Noëlle Simonet (CNSMDP) et Axelle Locatelli (Paris 8).

Séminaire inter- et transdisciplinaire de recherche (arts plastiques, musique, danse) EDESTA 2020-2021.
Responsables : enseignant.es-chercheur.es: Roberto Barbanti (TEAMeD-AIAC), Isabelle Ginot (MUSIDANSE) Makis Solomos (MUSIDANSE), Cécile Sorin (ESTCA) ; doctorant.es: Yann AUCOMPTE (AIAC), Antoine FREYCHET (MUSIDANSE), Alice GERVAIS-RAGU (MUSIDANSE), Gala HERNANDEZ (ESTCA).
En ligne sur zoom : lien : https://zoom.us/j/94754924570?pwd=dEFnRFFRQlZJTHMyTVVHWFpLSjdVZz09

Programme
10h-12h30 :
Alexis Noble : Pratiques situées, porteurs de récits et cartographie des territoires
Pavlos Antoniadis: Pour en finir avec les « marchés humides » de la musique. Réflexion sur la performance de la musique savante dans le monde de l'après- Covid-19
14h-15h30:
Collectif Une bonne masse solaire (Ambre Lacroix et Kaspar Tainturier-Fink) : recommencer & animer : intervention, avec tirage
16h:
Discussion sur le site internet, sur la suite du séminaire et sur le livre collectif

Programme ci-joint. A noter en particulier l'intervention de Julie Perrin.
NB : En raison du contexte sanitaire les journées d'étude sont maintenues pour la journée du jeudi 10 décembre 2020 en mode webinaire. Inscription gratuite & obligatoire en ligne : https://forms.gle/ooY3Zr2zm8E7zUrW6

thèse sous la direction d'Isabelle Ginot.
Membres du jury : Sylvie Fortin (UQAM, rapporteure), Isabelle Ginot (Paris 8), Alice Godfroy (Université Côte d'Azur), Pascal Nicolas-Le Strat (Paris 8), Pascale Molinier (Paris XIII, rapporteure).

Séminaire inter- et transdisciplinaire de recherche (arts plastiques, musique, danse) EDESTA 2020-2021.
Responsables : enseignant.es-chercheur.es: Roberto Barbanti (TEAMeD-AIAC), Isabelle Ginot (MUSIDANSE) Makis Solomos (MUSIDANSE), Cécile Sorin (ESTCA) ; doctorant.es: Yann AUCOMPTE (AIAC), Antoine FREYCHET (MUSIDANSE), Alice GERVAIS-RAGU (MUSIDANSE), Gala HERNANDEZ (ESTCA).
En ligne sur zoom : lien : https://zoom.us/j/95085178087?pwd=VStQNTlTcWxNSTM0bkx1K1VKRHBSUT09

Programme
10h-12h30 :
Lucille Bataille : Pratiques situées, porteurs de récits et design social
Alice Gervais-Ragu : Collaboratifs, participatifs, immersifs : créations collectives et communautés
14h-16h :
Roberto Barbanti, Yann Aucompte, Lorraine Verner : notice : arts (visuel)
16h :
Discussion sur la suite du séminaire et sur le site internet

Dans le cadre de la soirée "Before le rebond".
Plus d'info : https://www.maisondesmetallos.paris/fr/les-coops-rubrique/on-cultive-lart-du-rebond/before-le-rebond

dans le cadre du festival La Grande Scène, plateforme nationale des petites scènes ouvertes.
Programme complet en pj.

Programme détaillé en pièce jointe.
A noter les interventions de Christine Roquet et Axelle Locatelli.

dans le cadre du séminaire : Chorégraphies. Ecriture et dessin, signe et image dans les processus de création et de transmission chorégraphiques (XVe-XXIe siècles)

Figure de la danse à Chaillot dans les années 1940, Janine Solane (1912-2006) démarre sa carrière en 1932 au fameux concours des Archives internationales de la danse et développe ensuite ce qu'elle nommera « danse classique naturelle ». Outre une iconographie et une riche correspondance, les archives conservées au CN D comportent de nombreux carnets qui attestent d'un usage primordial du dessin comme outil de création, comme instrument de figuration de la musique dans l'espace, notamment de la musique de Bach. La séance rendra compte d'un atelier de recherche tenu en 2019 et poursuivra les échanges avec Dominique Solane, fille de la chorégraphe.
Intervenantes : Sylviane Pages (Université Paris 8), Marie Glon (Université Lille 3), Pauline Chevalier (INHA) et Dominique Solane.

Ci-joint la brochure 2020-2021.

Assemblée générale de tous les étudiants du département : 23 septembre à 10h (Amphi X).
Contrats pédagogiques obligatoires :
1) des Licence, nouvelles et nouveaux arrivants et redoublants, du CNSM et du Pôle Supérieur : mercredi 23 septembre de 14h-17h30 (studio)
2) des étudiant·es salarié·es (licence et master) ne pouvant pas se présenter sur les créneaux prévus : 17h30-19h30 (studio)
3) des Master nouvelles et nouveaux arrivants et redoublants : jeudi 24 septembre 10h-13h (studio).

La recherche en danse, à travers la diversité des formes sous lesquelles elle se donne à voir et à entendre, construit, consciemment ou non, son propre public. L'association des Chercheurs en Danse se propose d'interroger ces constructions de l'adresse, à travers des formes courtes et performées. Des artistes et des chercheurs proposeront un retour sur les interlocuteurs réels ou rêvés qui se cherchent dans leur travail. Par ricochet, le statut de chercheur se précisera ou se décalera en fonction des choix opérés. Chacune de ces interventions, par sa forme même, invitera le public à faire l'expérience d'une modalité d'adresse originale et à réagir sur la façon dont la proposition l'interpelle. Ce moment sera l'occasion pour toute personne intéressée par la danse de se découvrir ou de se redécouvrir comme public et acteur d'une discipline qui se veut ouverte et en dialogue avec le monde.

Cette soirée est conçue par deux membres de l'association, Geisha Fontaine et Mélanie Mesager, et organisée en collaboration avec le bureau de l'aCD ainsi que d'autres membres actifs.

Intervenants
Christophe Apprill : La recherche en danse et le (danseur de) slow
Clémence Bove, Félicite Guillot et Philippe Guisgand : Autrement dit
Alice Davazoglou et Agathe Lacorne : Pourquoi nous rencontrons-nous si rarement ?
Geisha Fontaine : Avec adresse
Myriam Gourfink : Chercher ?
Fernando Rodriguez López : On n'a pas de danseurs dans ce pays : Être chercheur en danse aux Émirats Arabes Unis
Mélanie Mesager : Sans titre
avec la participation de Sabine Macher

Entrée libre uniquement sur RÉSERVATION au CN D.

Soutenances publiques.
Lundi 21 septembre
- 9h30-10h30 Rose MOREL (M1), Bracket : vers une compréhension de l'humour en danse contemporaine actuelle, J. Perrin/C. Roquet (Studio)
- 10h30-11h30 Iulia SOTNYK (M1), Approche de la technique Horton au sein du cours de Magali Vérin, Vers une analyse de pratique, C. Roquet/S. Pagès (Studio)
- 10h30-11h30 Larissa ALMEIDA (M1), La corporéité inattendue et sa danse improbable : dialogue entre l'ouvrage The Expressive Body in Life, Art and Therapy - Working with Movement, Metaphor and Meaning de Daria Halprin et l'atelier en ligne Embodied creativity, J. Perrin/I. Ginot (MR 005)
- 10h30-11h30 Lucie CHAUVET (M1), presque sans. une première tentative d'analyse d'œuvre, L. Pichaud/I. Launay (A2 215)
- 11h30-12h30 Julie VIALA (M2), Pédagogie, création, institution : la transmission dans le parcours de Norma Claire, S. Pagès/M. Lassibille (Studio)
- 11h30-12h30 Laurence LAFFON (M1), Glacial Decoy de Trisha Brown : de la chorégraphe à l'interprète, une transmission pour maintenir le mouvement dansé (au) présent, L. Pichaud/J. Perrin (MR 005)
- 11h30-12h30 Nathalie ADAM (M2), Lâcher la barre et le miroir pour danser autrement. Regard sur les Barres Flexibles - Technique Wilfride Piollet, C. Roquet/I. Launay (A2 215)
- 14h30-15h30 Fiona LE GOFF (M2), À partir du clubbing, le syndrome ian, de Christian Rizzo. Analyse et réception performative d'un déplacement, M. Lassibille/L. Pichaud (Studio)
- 14h30-15h30 Anne KERZERHO (M2), L'Entretien en danseur, I. Ginot/S. Pagès/J. Perrin (MR 005)
- 14h30-15h30 Igor ALMEIDA (M1), L'importance du Galpão do Dirceu pour la scène contemporaine dans l'Etat du Piaui, Brésil, I. Launay/C. Roquet (A2 215)
- 15h30-16h30 Noémie DEVOS (M2), Portrait of Jason, Etude du chorégraphique dans un film de cinéma-vérité, L. Pichaud/J. Perrin (Studio)
- 15h30-16h30 Logan SANDRIDGE (M1), « MOVEMENT TO MUSIC » Une analyse d'une technique de mouvement improvisée pour le théâtre, I. Ginot/M. Lassibille (MR 005)

Mardi 22 septembre
- 10h-11h Mélanie GAREAU (M2), Stratégies de dissidences féminines dans le solo performance en danse dans I'm bruja d'Annabel Guérédrat et Mercurial George de Dana Michel, I. Launay/I. Ginot (MR 005)
- 11h-12h Sophiatou KOSSOKO (M1), Le sacre du printemps de Pina Bausch, Genèse et organisation d'une reprise œuvre destinée à un groupe de danseurs et danseuses d'Afrique de l'Ouest, M. Lassibille/I. Launay (Studio)
- 11h-12h Julie FONTES (M2), La danse une discipline à part entière au Lycée. Construction et apports de la connaissance empirique dans l'étude d'une œuvre chorégraphique sur les savoirs. May B de Maguy Marin, S. Pagès/I. Ginot (MR 005)
- 13h-14h Louise SOULIE (M1), Je ne savais même pas ce que c'était un solo. Les enjeux de l'écriture chorégraphique d'un solo pour la première génération de danseurs sortant de la formation professionnelle de trois ans nommée « Je danse donc je suis » du Centre de Développement Chorégraphique La Termitière à Ouagadougou, au Burkina Faso, M. Lassibille/C. Roquet (Studio)

Le programme annuel du séminaire MUSIDANSE est accessible ici : https://musidanse.univ-paris8.fr/spip.php?article1473

Ouvrage co-écrit par Yvane Chapuis, Myriam Gourfink et Julie Perrin, publié aux éditions Les presses du réel, collection Nouvelles scènes/Manufacture.

Dans le cadre de la résidence de Mathilde Monnier à l'Université de Strasbourg (de janvier à mai 2020).
Appel à communications jusqu'au 15 décembre 2019 (voir pièce jointe).

Artiste majeure de la scène contemporaine, Mathilde Monnier est invitée en résidence à l'Université de Strasbourg de janvier à mai 2020, en partenariat avec Pôle Sud CDCN, le CCN/Ballet de l'Opéra national du Rhin, le TNS, la Bibliothèque nationale et universitaire, les Cinémas Star, le Centre national de la danse et la Compagnie MM.

Ce temps de recherche est l'occasion pour la chorégraphe qui revient ici sur sa pièce Déroutes, de ré-ouvrir une réflexion sur « la marche». Ce geste s'inscrit dans l'histoire de la danse contemporaine - et plus largement des arts de la scène - à travers des formes militantes, politiques, mais aussi dans des explorations plus expérimentales, proches de mouvements du quotidien. Également très présent dans l'histoire des arts visuels, où sa place - indéniable - a alimenté et forgé le travail de nombreux artistes, ce motif de « la marche » est toujours à l'œuvre aujourd'hui dans de nombreuses disciplines artistiques.

« Créée en 2002, Déroutes, œuvre chorégraphique inspirée par le Lenz de Büchner, faisait de la marche un élément fondateur et constitutif du mouvement des 13 danseurs qui se déployaient sur scène. Marcher et danser, ou marcher vers la danse, ces deux modes d'être-au-monde apparemment antagonistes venaient dialoguer et formaient le soubassement du spectacle.
Marcher n'est-ce pas déjà danser ? »
(Extrait de la note d'intention de Mathilde Monnier, programme pour une résidence à l'Université de Strasbourg.)

Information et programme détaillé disponible en ligne : residence-monnier.unistra.fr

PROGRAMME JANVIER - MAI 2020
-- JANVIER --

> lundi 27 janvier / 20h / Cinéma Star
Projection du film Vers Mathilde de Claire Denis, suivie d'une rencontre avec Mathilde Monnier et Claire Denis

> mercredi 29 janvier / 18h30 / Auditorium de la BNU
Conférence #1 du cycle « Déroutes ou la marche en danse » avec Mathilde Monnier, Jean-Luc Nancy (philosophe), Rodolphe Burger (compositeur) et Simon Delétang (metteur en scène et comédien) + mini concert.
Entrée libre, sur réservation en ligne uniquement (bnu.fr > billetterie)

-- FEVRIER --

> mercredi 12 février / 18h30 / Auditorium de la BNU

Conférence #2 du cycle « Déroutes ou la marche en danse » avec Mathilde Monnier, David Le Breton (sociologue) et Irène Filiberti (dramaturge et critique).
Entrée libre, sur réservation en ligne uniquement (bnu.fr > billetterie)

> jeudi 13 février / 18h30 / Université de Strasbourg (Atrium, amphi AT9)
Conférence sur Fernand Deligny (avec projection d'un court métrage) par Catherine Perret (philosophe et professeure d'histoire des arts modernes et contemporains, Université Paris 8) avec Mathilde Monnier

-- MARS --

> mardi 03 mars / 18h30 / Auditorium de la BNU
Conférence #3 du cycle « Déroutes ou la marche en danse » avec Mathilde Monnier, Bruno Bouché (chorégraphe directeur du CCN/Ballet de l'OnR) et Gérard Mayen (journaliste et critique en danse).
Entrée libre, sur réservation en ligne uniquement (bnu.fr > billetterie)

-- AVRIL --

> samedi 04 avril / 15h00 / Auditorium de la BNU
Table-ronde « Le répertoire au sein des compagnies indépendantes ? » avec les chorégraphes Mathilde Monnier, Catherine Diverrès, Béatrice Massin et Olga Mesa.
Entrée libre, sur réservation en ligne uniquement (bnu.fr > billetterie)
(Initiée par le Ballet de l'OnR avec le festival EXTRADANSE de POLE-SUD, CDCN Strasbourg)

> mardi 07 et mercredi 08 avril / 21h / POLE-SUD, CDCN
Please, Please, Please : nouvelle création de La Ribot, Mathilde Monnier et Tiago Rodrigues.
Réservation : billetterie.pole-sud.fr
(Présenté par POLE-SUD dans le cadre du festival EXTRADANSE)

> jeudi 16 avril / 18h30 / Université de Strasbourg (Atrium, amphi AT9)
Projections d'extraits de films sur la marche en danse, issus des collections de la Cinémathèque de la danse/ Centre national de la danse et lecture-débat avec Stéphane Bouquet (écrivain, scénariste et critique de cinéma).
Entrée libre

-- MAI --

> du lundi 18 au mercredi 20 mai / MISHA, Université de Strasbourg
Colloque et ateliers de pratiques artistiques sur la marche dans les arts de la scène
« Des marches et des routes, démarches et déroutes. De la marche dans les arts du spectacle »
(Programme à venir, disponible sur le site : accra-recherche.unistra.fr)

Et aussi, des rencontres dédiées aux étudiant·e·s et aux professionnel·le·s :
> workshops « Déroutes avec Mathilde Monnier » avec les étudiants de l'Université de Strasbourg (janvier à avril)
> workshop avec les élèves-comédiens du Théâtre national de Strasbourg (janvier)
> workshop avec les danseurs du Ballet de l'Opéra national du Rhin (avril)
> coaching de jeunes compagnies de danse à POLE-SUD CDCN (avril)

dans le cadre du séminaire : Chorégraphies. Ecriture et dessin, signe et image dans les processus de création et de transmission chorégraphiques (XVe-XXIe siècles)

Système d'écriture du mouvement, la cinétographie Laban est aujourd'hui très largement utilisée dans la conservation et la transcription de danses scéniques, de danses folkloriques, de pratiques somatiques. De nombreux fonds d'archives, à Surrey, Leipzig, Cologne, Essen ou encore au CN D, montrent combien Rudolf Laban n'a cessé de dessiner depuis son passage par l'école des Beaux-Arts de Paris en 1907. A travers un parcours dans différents fonds, il s'agira d'interroger la relation d'un système d'écriture à une pratique graphique, en confrontant les outils d'analyse labanienne aux modalités de la représentation plastique du corps sur la page.
Intervenants : Raphaël Cottin (CCN Tours), Marie Cléren (Université de Caen), Noëlle Simonet (CNSMDP), Axelle Locatelli (Université Paris 8)

dans le cadre de la journée "Le megatroc des pratiques professionnelles".
Programme complet en PJ.

dans le cadre du séminaire : Chorégraphies. Ecriture et dessin, signe et image dans les processus de création et de transmission chorégraphiques (XVe-XXIe siècles)

Figure de la danse à Chaillot dans les années 1940, Janine Solane (1912-2006) démarre sa carrière en 1932 au fameux concours des Archives internationales de la danse et développe ensuite ce qu'elle nommera « danse classique naturelle ». Outre une iconographie et une riche correspondance, les archives conservées au CN D comportent de nombreux carnets qui attestent d'un usage primordial du dessin comme outil de création, comme instrument de figuration de la musique dans l'espace, notamment de la musique de Bach. La séance rendra compte d'un atelier de recherche tenu en 2019 et poursuivra les échanges avec Dominique Solane, fille de la chorégraphe.
Intervenantes : Sylviane Pages (Université Paris 8), Marie Glon (Université Lille 3), Pauline Chevalier (INHA), Dominique Solane

Conférence par Rémy Héritier (chorégraphe, Paris), suivie d'un débat animé par Isabelle Launay et Mathieu Bouvier.
Dans le cadre des Rencontres EDESTA,Séminaire animé par Paul-Louis Rinuy (AIAC) et Christa Blümlinger (ESTCA), proposé avec le soutien de l'EUR ArTec et du Collège des Ecoles Doctorales de l'Université de Paris 8. http://eur-artec.fr/2019/07/18/les-rencontres-edesta-2019-2020/

colloque reporté pour cause de détraction de la recherche par la loi LPPR.
https://www.ladyss.com/journees-democraties

Cette conférence conclut le cycle "Le Féminin et la danse" organisé en partenariat avec Pôle Sud CDCN.
Informations complémentaires : POLE-SUD, CDCN Strasbourg - Events -
https://www.pole-sud.fr/component/flexicontent/item/1147-saison1920-conferences?Itemid=168

Dans le cadre du séminaire "Arts et humanités environnementales", coordonnée par Julie Sermon (université Lyon 2) et accueilli au festival "A l'école de l'anthropocène".
Liens : https://passagesxx-xxi.univ-lyon2.fr/arts-et-humanites-environnementales-801637.kjsp
et https://ecoleurbainedelyon.universite-lyon.fr/media-lab/a-l-ecole-de-l-anthropocene--70439.kjsp
Anna Halprin (1920-), danseuse et chorégraphe, s'installe après guerre avec son mari Lawrence Halprin, architecte et paysagiste, sur la côte-ouest des Etats-Unis d'Amérique. Ses pratiques et ses explorations du mouvement vont transformer considérablement le développement de la danse et de la performance, en particulier dans leurs rapports à l'environnement. En effet, son travail n'aura de cesse d'interroger l'environnement naturel ou urbain, le contexte politique et social, ou encore les logiques personnelles et collectives qui conduisent à prendre soin de soi, des autres et de la Terre. Son travail accompagne ainsi les mutations urbaines que connaissent les villes américaines, les évolutions des urgences environnementales, ou encore les problèmes spécifiques rencontrés par un sujet ou une communauté restreinte : il entend donc pouvoir se déployer à plusieurs échelles. Planetary Dance, qui est un projet né en 1981 d'un territoire local (Bay area), va par exemple essaimer de nouvelles pratiques à l'autre bout du monde. C'est l'un des exemples emblématiques de cette circulation d'une danse à l'échelle planétaire. Nous examinerons les enjeux, les moyens et les possibilités d'un tel projet, afin d'interroger en quoi il s'inscrit dans une problématique planétaire au risque d'un geste artistique mondialisé.

En raison de la grève du laboratoire Musidanse, déclarée lors de l'AG du 23 janvier 2020, grève contre la réforme des retraites et contre le projet de Loi de programmation pluriannuel de la recherche, la séance est annulée.
Dans le cadre du séminaire MUSIDANSE.
Séance autour de l'ouvrage : Composer en danse. Un vocabulaire des opérations et des pratiques (Les presses du réel, collection Nouvelles scènes/Manufacture, 2019)
Cette séance sera l'occasion pour les auteures Yvane Chapuis (Responsable de la recherche à La Manufacture, Lausanne), Myriam Gourfink (chorégraphe, Cie Lol danse, Paris) et Julie Perrin (Musidanse, université Paris 8) de présenter cette parution. L'ouvrage s'appuie sur une recherche conduite entre 2015 et 2019 à partir d'une enquête menée auprès de dix chorégraphes.En discussion avec Laurent Pichaud (chorégraphe, Musidanse) et d'autres chercheur.euse.s du laboratoire (Marie Glon, Olga Moll, Valentina Morales, Jean-Paul Olive, Alvaro Oviedo...).

Le département Danse...
fête ses 30 ans
ET
Le département Danse...
est en grève.
Depuis plus d'un mois.

Le 27 janvier à 17h30 au studio de danse de Paris 8 (A 1 163) avec vous qui avez participé de ce qu'est le département Danse, de son histoire : en y enseignant, en y étudiant, en le soutenant par votre présence ou par vos mots.
On vous invite à partager un verre, une partition ludique peut-être, et à se réjouir d'être parvenues à préserver ce lien entre nous.

Où ca ? à Paris 8, au bout de la ligne 13 - cette ligne qui s'est prolongée jusqu'à la fac en 1998, un an avant que le département danse dispose enfin d'un studio ! Cette ligne 13 qui est depuis plus d'un mois en grève.

Les étudiantes ont inventé une danse de colère et de cri, pour défiler dans l'hiver
On s'est retrouvé dans les manifestations ou dans des assemblées générales. On a discuté. Beaucoup. On a écrit des tracts. On s'est désespéré. On s'est indigné. On a suspendu les cours. On a échangé autrement. On s'est parlé les yeux fermés (Lisa Nelson était passée par là). Certaines ont marché pendant des heures à travers Paris pour être là, ensemble. On en a perdu de vue d'autres. Quelques unes ont proposé une danse.

Bien sûr, on s'est posé des questions quant à la fête.
30 ans, c'est plutôt joyeux. Mais l'avenir qu'on nous propose l'est beaucoup moins. Pourtant, être en grève, c'est aussi une façon inédite d'être ensemble. Pas une fête évidemment, même s'il y a des moments de joie dans la gravité et l'inquiétude. Ça manque sans doute de légèreté. Et c'est fatigant aussi.

En même temps, c'est vivant.
C'est un moment où on se rencontre et se construit autrement. C'est peut-être aussi important qu'un cours d'histoire de la danse. En tout cas, ça conduit à ré-envisager autrement tous les savoirs qu'on a mobilisés. À réfléchir à la façon dont on peut les convoquer ailleurs, et si c'est pertinent ou pas.
Bref, la grève, ça nous ressemble aussi. C'est aussi de quoi nous sommes faites et faits.

Ce n'est en effet pas la première grève de l'histoire du département.
Elles se succèdent, presque chaque année dernièrement. On a d'ailleurs obtenu des victoires - l'an dernier, en particulier, dans notre combat contre la hausse des frais d'inscription pour les étudiantes extra-communautaires. On était pourtant peu de facs mobilisées. Et sur Paris 8, le département danse n'était pas en reste ; c'est peu de le dire. On a aussi essuyé pas mal de défaites.

Et la fac en 30 ans a énormément changé.
la façon dont on travaille, dont on nous demande d'évaluer, de sélectionner, d'administrer, de nous mettre en concurrence les unes avec les autres, etc. Même sur les quinze dernières années, c'est très palpable. Tout cela, on l'a en tête. C'est notre quotidien. Celui duquel surnagent les contenus qu'on transmet à des étudiantes toujours aussi enthousiastes et venues d'horizon extrêmement divers : en termes de pays, de métiers, d'âge, de milieux sociaux, etc.

Mais ce n'est pas de cela qu'on voudrait vous parler le 27 janvier !

En 30 ans, les recherches et études en danse se sont développées de manière spectaculaire. De jeunes chercheurs et chercheuses qui n'étaient pour certainees pas nées en 1989, portent ainsi aujourd'hui des projets enthousiasmants, originaux et nécessaires.

Le 27 janvier, on aimerait juste être avec vous.
Entretenir nos élans.

Merci de confirmer votre venue à : paris8danse@gmail.com
... surtout pour qu'on puisse vous prévenir en cas de report, si les travailleurs et travailleuses de la ligne 13 étaient parvenues à maintenir leur mobilisation.

Dans le cadre de l'Atelier Spatialité des vivants, du geste intime aux façonnages collectifs des milieux, du LADYSS.

À partir des paroles recueillies auprès de dix chorégraphes au cours d'une enquête qui s'est étirée sur trois ans, Yvane Chapuis, Myriam Gourfink et Julie Perrin ont élaboré un vocabulaire de la composition en danse. Il s'organise en vingt notions, mises en perspective historiquement ou conceptuellement, suivies de quatre discussions spécifiques et de dix portraits de circonstance.
Ce livre témoigne de pratiques et d'opérations qui donnent forme et sens aux œuvres. Ouvrant à des conceptions hétérogènes de la composition, il n'épuise pas le champ des possibles, mais peut servir de repère pour aborder la création chorégraphique contemporaine.

Yvane Chapuis est responsable de la recherche à La Manufacture à Lausanne.
Myriam Gourfink est chorégraphe.
Julie Perrin est enseignante et chercheuse à l'université Paris 8.

Vernissage à l'aDC à Genève, le 13 décembre 2019 à 19h30.

Université de Paris, campus des Grands Moulins - Salle des thèses 580F
Bâtiment Halle aux Farines, 10 rue Françoise Dolto, 75013 Paris

Cf. le programme ci-joint.

Le VIème colloque international du groupe de recherche « Arts du geste » (Brésil/France) s'inscrit dans la suite d'une longue série de colloques, journées d'études et échanges de travaux de recherche entre plusieurs universités brésiliennes (UNIRIO, UFRGS, UFC, UFBA, UFMG) et le département Danse de l'université Paris 8, depuis 2011.
Lors de ces rencontres, nous avons toujours tenté de confronter nos regards, nos outils épistémologiques et d'échanger sur nos pratiques en centrant nos problématiques sur le geste dansé. En théorie comme en pratique, nous avons pu ainsi mettre conjointement en travail différents outils d'analyse (analyse du mouvement Laban, approche complexe du geste expressif développée à Paris 8, etc.) et enrichir ainsi nos perspectives mutuelles.
Cette session 2019 est davantage destinée à permettre aux chercheuses et chercheurs brésiliens de partager avec le public français les nouvelles questions qui nourrissent leurs pensées et leurs recherches actuelles sur la danse et les arts du mouvement au Brésil. Nos collègues présenteront des analyses de pratiques artistiques, anthropologiques et pédagogiques à partir d'un corpus varié. Danses traditionnelles et pratiques ancestrales, œuvres chorégraphiques, pratiques d'analyse du mouvement dans la formation de l'actant... Les recherches seront présentées sous forme de conférences, ateliers ou projection documentaire. Une large partie du temps dédié sera réservé à la discussion avec le public. Ainsi, nos questionnements mutuels sur les Arts du geste pourront continuer à se développer et à participer à la circulation de savoirs toujours plus vastes issus de nos cultures respectives.

Avec : Daniela Maria Amoroso (UFBA), Sandra R. O. Santana (UFBA), Mônica Fagundes Dantas (UFRGS), Celina Nunes de Alcântara (UFRGS), Suzi Weber da Silva (UFRGS), Heloisa Gravina (UFSM), Marisa Lambert (UNICAMP), Adriana Bonfatti (UNIRIO), Juliana Manhães (UNIRIO), Maria Enamar Ramos (UNIRIO), Joana Ribeiro da Silva Tavares (UNIRIO), Gustavo Côrtes (UFMG), Guilherme Hinz (Paris 8), Christine Roquet (Paris 8).

Programme détaillé à venir.

Une journée proposée avec l'isdaT - institut supérieur des arts de Toulouse.

Les pratiques somatiques, parfois aussi nommées psycho-corporelles, sont apparues au tournant du 19ème et du 20ème siècle. Dans le même temps, la danse se modernise et invente un « corps comme lieu d'expérience et lieu de savoir par rapport à lui-même et par rapport au monde » (Laurence Louppe, 1995). Ces disciplines visant le soin du corps continuent à se développer jusqu'à aujourd'hui et s'intègrent naturellement dans le champ de la danse. À l'instar de l'artiste associée à La Place de la Danse Julie Nioche - chorégraphe, interprète, pédagogue et également ostéopathe - de plus en plus d'artistes chorégraphiques abordent la façon dont les techniques somatiques s'intègrent au travail de transmission et de création.
Cette journée propose d'interroger la corrélation entre ces pratiques du corps et l'art chorégraphique avec une table ronde et des ateliers de pratique. En présence de quatre intervenantes (pédagogues et artistes) reliées à différentes pratiques somatiques (Alexander, Feldenkrais, AFCMD et Fasciathérapie), nous questionnerons comment ces techniques sont utilisées dans le corps dansant, dans la transmission et dans la création chorégraphique. Dans un deuxième temps, les participant.e.s réparti.e.s en quatre groupes, auront la possibilité de suivre deux ateliers de pratique.

Programme :
8h30-11h30 : Table ronde - Studio du CDCN
13h-17h : Ateliers de pratique - CCR de Toulouse

Intervenantes :
Isabelle Ginot / La méthode Feldenkrais
Martine Truong Tan Trung / L'Analyse Fonctionnelle du Corps dans le Mouvement Dansé
Antonia Pons Capo / La technique Alexander
Patricia Ferrara / La Fasciathérapie
Modération :
Clémentine Picoulet

Détails ci-dessous :
http://laplacedeladanse.com/formations/les-stages-19-20/les-pratiques-somatiques

Avec : Lisa Nelson, Baptiste Andrien et Florence Corin (éditions Contredanse), Carla Bottiglieri (Minima Somatica), Pascale Gille et Caroline Boillet (projet STORE), Pauline Lefebvre (Faculté d'architecture de l'université libre de Bruxelles), Myriam Lefkowitz (chorégraphe), Myriam Van Imschoot (oralsite.be).
Programme détaillé ci-joint.
Journées organisées par Anne Lenglet (artiste chorégraphique), Pascal Quéneau (artiste chorégraphique), Julie Perrin (université Paris 8 - ARTEC, IUF), accueillies par le Centre national de la danse à Pantin.
Entrée libre sans réservation.
https://www.cnd.fr/fr/program/1658-journees-d-etudes

Dans le cadre du colloque international "PraxisSymposium Tanz Macht Was?! #1 / Sigurd Leeder & Karin Waehner", organisé par l'Institute of Dance Arts (IDA) - Anton Bruckner Privatuniversität, les 6 et 7 décembre 2019.
Informations complémentaires : Bruckneruni:Tanzsymposium: Tanz Macht Was?!
https://www.bruckneruni.at/de/veranstaltungen/aktuelle-veranstaltungen/detail/gtn_cachedevents/Event/show/tanzsymosium-tanz-macht-was/

Titre complet : « Les chœurs de mouvements Laban: entre danses traditionnelles, gymnastique et expériences artistiques (Allemagne, 1923-1936). Etude à partir du fonds d'archives Albrecht Knust »

En partant de la question de l'être-ensemble et de sa visibilité, cette thèse vise à souligner la multiplicité des discours et pratiques que sous-tend l'appellation « chœurs de mouvements Laban » [Bewegungschöre Laban] et à saisir ce que cache cette hétérogénéité. Elle tente d'expliquer comment cette pluralité s'accompagne d'un déplacement de certaines catégories qui implique une redéfinition du champ esthétique et de ses effets politiques. Les pratiques chorales que le groupe de danseurs et pédagogues constitué autour de Rudolf von Laban déploie surtout dans l'Allemagne de l'entre-deux-guerres s'appliquent à investir l'espace entre : entre danse et gymnastique, entre amateurs et professionnels, entre écrit et oralité, entre pluralité et uniformité...
L'examen de ces tensions s'effectue essentiellement à partir du fonds d'archives Albrecht Knust déposé au Centre National de la Danse de Pantin. Il accorde une attention toute particulière aux partitions de danses chorales en cinétographie Laban et s'efforce de faire dialoguer observations théoriques et questionnements issus de la mise à l'épreuve en studio de ces partitions. Il s'efforce ainsi de donner à voir les pratiques chorales labaniennes et de montrer qu'elles témoignent de politiques à l'œuvre à différents niveaux : de l'individu, du groupe, de la chorégraphie de groupes, des discours, du contexte. Finalement, il s'agit d'interroger le poids de ces politiques face à l'emprise nationale-socialiste. Peut-on aujourd'hui, à l'heure où certaines danses chorales composées sous Weimar sont régulièrement recréés, défendre ces chœurs de mouvements Laban et à quelles conditions ?

Thèse sous la direction d'Isabelle Launay.
Membres du jury :
Susanne FRANCO, Université de Venise
Isabelle GINOT, Université Paris 8
Olivier HANSE, Université de Lorraine
Isabelle LAUNAY, Université Paris 8
Eric MICHAUD, École des Hautes Études en Sciences Sociales

Les danseurs sont dépositaires de différents savoirs implicites dont on trouve trace dans leur langue spécifique : que veulent-ils dire lorsqu'ils parlent de s'appuyer sur l'espace, de donner son poids ou de danser à l'écoute ?
La danse est-elle une affaire de corps ? Pourquoi parler de geste plutôt que de mouvement ? Qu'en est-il de l'état de corps, de l'émotion, du partage de l'espace, lorsque nous dansons ou nous regardons danser ? Qu'est-ce que lire le geste dansé ? Comme s'y prend-on et avec quels outils ? Comment les savoirs de la pratique circulent-ils en danse, entre danse de scène et danse de bal par exemple ? Et quelle pensée de l'altérité ou quelle théorie de l'imaginaire peuvent nous aider à développer les « manières de faire » des danseurs ? Dans le prolongement des réflexions d'Hubert Godard et Michel Bernard qui ont mis en relief la richesse infinie du travail de la corporéité dansante, et en partant de l'idée que les pratiques du geste et de sa perception sont largement fondées sur l'interaction et s'en nourrissent, ce livre a pour vocation de faire la lumière sur les savoirs endogènes portés par les pratiques et les discours des danseurs, et de les offrir en partage à toutes celles et ceux qui s'intéressent à la danse.

Dans le cadre du colloque coordonnée par Chantal Pontbriand :"Qu'est-ce qui émerge dans la performance contemporaine", pendant l'événement EMERGE (performance).

Comment exister dans le monde contemporain, c'est-à-dire se tenir là, en relation avec autrui et les entités non-humaines, de façon à faire surgir des situations dignes d'être vécues ? Cette question que chacun·e se formule sans doute constitue aussi le moteur de la démarche de bien des artistes chorégraphiques contemporain·e·s. Leur activité consiste alors peut-être moins à produire des danses à regarder qu'à inventer des moments de rencontre - publics ou pas - où sont mobilisés autrement les savoirs chorégraphiques : il s'agit de composer un rapport au temps, à l'espace et à l'expérience perceptive, gravitaire ou posturale, de donner forme à des façons d'être ensemble, à partir d'une attention à ce, celles et ceux qui sont là tout autant. C'est permettre l'émergence d'une construction chorégraphique de situations environnementales, sociales ou muséales.

dans le cadre de la carte blanche à Vincent Dupont au ICI-CCN Montpellier.

Plus d'info : http://ici-ccn.com/pages/rendez-vous-publics/repere-repaire-carte-blanche-a-vincent-dupont

Titre complet en portugais : « Da coreografia à dramaturgia do gesto: mutações das práticas coreográficas no teatro carioca »
Cette thèse présente une étude sur le processus de diversification des pratiques chorégraphiques dans le théâtre carioca. À partir de l'analyse du travail de professionnels spécifiques, situés tout d'abord dans les années 1960 et ensuite dans les années 1990, a été formulé l'hypothèse selon laquelle ces pratiques acquéraient progressivement des compétences considérées comme dramaturgiques. La recherche a choisi comme repère historique le travail des chorégraphes, chercheurs et professeurs Klauss (1928-1992) et Angel Vianna (1928). Au-delà de l'inflexion réalisée par les Vianna, l'émergence de deux autres pratiques plus récentes a été jugée représentative de ce processus. Il s'agit de la pratique de direction de mouvement, qui sera analysée à partir du travail de Duda Maia (1968), Marcia Rubin (1962) et Toni Rodrigues (1963), et du métier de dramaturge, étudié à travers les pratiques de Silvia Soter (1964) et Thereza Rocha (1968). La notion de geste apparaît comme principal point de convergence entre les savoirs mobilisés par les professionnels étudiés et une dramaturgie dont l'acception se détache d'une écriture strictement narrative et textuelle. Les multiples mises à jour du concept de dramaturgie et, en particulier, son appropriation par le champ de la danse, serviront de base à la présentation de la dimension dramaturgique identifiée dans certaines des composantes contemporaines de la chorégraphie théâtrale.

Thèse sous la direction de Joana Ribeiro da Silva Tavares (UNIRIO) et Isabelle Launay.
Membres du jury :
Joana TAVARES (UNIRIO)
Isabelle LAUNAY (Paris 8)
Lígia TOURINHO (UFRJ)
Mônica MEDEIROS (UFMG)
Thereza ROCHA (UFC)
Nara KEISERMAN (UNIRIO)
Rosyane TROTTA (UNIRIO)

Soirée autour des 17 années de la compagnie Roc in Linchen (1984-2001) et de son empreinte dans le paysage chorégraphique de la danse verticale, jusqu'à aujourd'hui. Avec des performances, projections, rencontres et le lancement de Repères, cahier de danse n° 44.
Avec Laura de Nercy, Bruno Dizien et leurs invités : Fabrice Guillot, Antoine Le Menestrel, Hela Fattoumi et Eric Lamoureux, Armelle Devigon, Cecile Montreynaud, Philippe Ducou, Coralie Corédor, Patrick harlay, Geneviève Mazin, Annie Vigier, Joanne Clavel, Do Brunet, Dery Fazio.

Lien : https://www.alabriqueterie.com/fr/soiree-roc-in-lichen

Pour Julie Nioche, la danse est un lieu de recherche permanente ouvrant à une liberté d'expression de sa sensibilité. Chaque création est un projet d'expérimentation, qui porte une attention particulière au processus, au chemin menant à la réalisation. La danse est un lieu de résistance à l'accélération, au formel et à l'immédiat. Chaque création est une question posée qui offre l'espace du débat et de l'échange avec d'autres. La danse est un lieu de rencontre. Ses chorégraphies sont loin de tout exercice narratif, la danse s'y expose au corps vivant, effaçant les limites ordinaires de la scène. Ses œuvres partent d'une attention à l'imaginaire qui construit notre identité et notre sensibilité : toutes ces images qui rendent possible nos projections, nos mouvements, nos idées et nos actes. La danse, la scénographie, la musique, la lumière se construisent simultanément comme autant d'espaces de sensibilité ouverts. Tel un écosystème, tous les éléments sont à la fois autonomes et interdépendants ce qui crée une écoute sensitive particulière entre tous.

Plus d'info : http://laplacedeladanse.com/agenda/toute-la-saison/julie-nioche-choregraphe

http://www.danse.univ-paris8.fr/documents_theme.php?th_id=8 et ici :
https://hal-univ-paris8.archives-ouvertes.fr/P8DIT/ Paris 8 Danse in Translation's HAL open archive
Paris 8 Danse in Translation brings together writings by professors and scholars from the Danse, geste et corporéité [Dance, gesture and corporeality] research group of the Laboratoire MUSIDANSE, and work by founder-members of the dance department at the University of Paris 8 Saint-Denis. The department celebrates 30 years in 2019 and so it seemed timely to make available more widely research that has hitherto been accessible only to French-speaking readers. The English translations highlight key texts - particularly those of Michel Bernard, regularly cited in our work - as well as representative writings from each scholar's body of research.
This publication is multilingual in that it also re-publishes existing texts in German, Spanish, Italian, Portuguese and Romanian, reflecting the international scope of our research exchanges on art and dance. This online publication will evolve over time to offer wider insight into our lines of research enquiry: aesthetics and history, anthropology of dance, analysis of gestures and practices, dance(s) and environment(s).

Editor: Julie Perrin (2017-2019)
Editorial consultants: Isabelle Ginot, Mahalia Lassibille, Isabelle Launay, Sylviane Pagès, Christine Roquet
Editorial and legal assistants: Mahalia Lassibille, Fernando López, Christine Roquet, Violeta Salvatierra
Layout: Axelle Locatelli, Mélanie Mesager
Online editing: Polina Manko, Julie Perrin

Paris 8 Danse in Translation rassemble des textes des enseignantes-chercheuses titulaires appartenant à l'équipe « Danse, geste et corporéité » du laboratoire Musidanse, ainsi que des membres fondateurs du département danse de l'université Paris 8 Saint-Denis. À l'occasion des 30 ans du département danse en 2019, il a semblé important que circulent davantage des recherches accessibles aux seuls lecteurs francophones. Les traductions vers l'anglais espèrent mettre en lumière des textes essentiels à nos yeux - en particulier ceux de Michel Bernard, régulièrement cités dans nos recherches - ainsi que des travaux importants dans les parcours de chacune. Cette édition est par ailleurs multilingue, puisqu'elle comporte aussi des textes réédités, publiés en allemand, espagnol, italien, portugais, roumain... autant de langues qui témoignent de nos échanges avec la recherche en art et en danse à l'international.

Cette édition en ligne est vouée à évoluer au fil du temps, pour révéler plus largement les grands axes de recherche de l'équipe : esthétique et histoire, anthropologie de la danse, analyse des gestes et des pratiques, danse(s) et environnement(s).
Coordination éditoriale : Julie Perrin (2017-2019)

Conseil éditorial : Isabelle Ginot, Mahalia Lassibille, Isabelle Launay, Sylviane Pagès, Christine Roquet
Soutien éditorial et juridique : Mahalia Lassibille, Fernando López, Christine Roquet, Violeta Salvatierra
Mise en page : Axelle Locatelli, Mélanie Mesager
Mise en ligne : Polina Manko, Julie Perrin

Enfin, trop lentement encore, des artistes « hors normes » parviennent à se glisser sur les plateaux de la danse ; corps différents, virtuosités inattendues, styles gestuels singuliers, ils imposent à la danse et à ses normes et conventions de se remettre en question. Mais une fois arrivés sur les plateaux, leurs efforts ne sont pas terminés : encore faut-il que nos regards les accueillent en tant qu'artistes, auteurs ou interprètes, avec leurs différences et pas seulement selon leurs différences. Une nouvelle page des scènes chorégraphiques contemporaines est en train d'être tournée, qui demande à tous - artistes avec et sans handicaps, programmateurs, publics - d'y participer.

Lien : https://laplacedeladanse.com/agenda/toute-la-saison/danse-handicap

Titre complet : « Mutations du désir en danse: tablao et flamenco contemporain. Genre, contextes de production et catégories esthétiques (Espagne 1808-2018) »
Cette thèse s'interroge sur le surgissement de la danse flamenca contemporaine en Espagne dans les années 1990-2000. Cette danse est ici analysée comme un phénomène artistique qui naît en réaction à la danse flamenca dite traditionnelle produite dans des tablaos à partir des années 1950. Les tablaos, qui offrent des spectacles de flamenco pour des touristes, sont analysés depuis le moment de sa création jusqu'à l'actualité ainsi qu'en rapport avec le café chantant, son ancêtre esthétique (1850-1920), ayant comme perspective principale d'analyse celle des études de genre.

Dans un premier moment, j'analyse les continuités et les discontinuités entre le café chantant et le tablao. Après, le focus est mis sur l'apparition de la « danse flamenca contemporaine », en explicitant autant les facteurs contextuels qui ont favorisé sa naissance que les motivations personnelles des artistes et les enjeux esthétiques à l'oeuvre. J'analyse aussi les conséquences esthétiques et communautaires qu'un tel phénomène a produites chez les différents acteurs du milieu flamenco. Enfin, je montre les effets que la crise économique de 2008 a eus dans le milieu du flamenco et comment les artistes ont dû développer une diversité de stratégies de survie qui se sont traduites par une complexification des positionnements esthétiques à partir des éléments construits pendant la période antérieure des années 1990 et 2000.

Le développement de cette recherche s'articule aussi à l'analyse de trois études de cas en relation directe avec mon travail artistique, et s'achève sur un épilogue qui décrit "Pensaor", pièce chorégraphique créée en parallèle à la thèse écrite où je « performe ma recherche ».

Thèse sous la direction d'Isabelle Launay et la co-direction de Mahalia Lassibille.

Cette recherche-création s'est déployée autour d'une réflexion sur la réception en danse et sur les modes de partage de celle-ci. Prenant à rebrousse-poil une histoire de la critique de danse qui juge et évalue, j'ai tenté de privilégier des démarches qui viennent perturber, troubler et brouiller les frontières entre création et réception. La première partie de ce travail consiste à trois analyses d'œuvres chorégraphiques : « Une hypothèse de réinterprétation » de Rita Quaglia (2009), « histoire(s) » d'Olga de Soto (2004) et enfin «Admiring la Argentina » de Kazuo Ôno (1977). Ces trois pièces révèlent trois manières de regarder des œuvres, trois manières de parler des/aux œuvres, trois manières de répondre à une danse en dansant. Les trois œuvres analysées en première partie se distinguent par l'importance qu'elles accordent à la subjectivité comme vectrice de savoirs (perceptifs et cognitifs). Ainsi, à la « réception performée » s'ajoute le terme de « critique affectée » pour compléter ma réflexion. Celle-ci désigne autant le caractère subjectif au sein des objets étudiés, que ma manière d'être à mon tour touchée et prise par les objets et personnes que j'ai observé·e·s ces dernières années. La critique affectée concerne également les parcours de deux critiques de danse Laurence Louppe (1938-2012) et Jill Johnston (1929-2010) qui constituent le centre d'attention de ma deuxième partie. À travers leurs pratiques critiques distinctes, il m'importe de questionner un héritage dont je souhaite me défaire ou au contraire que je désire faire mien. Cette recherche a été une progressive mise en abyme de mon regard de spectatrice et de différents modes de travail en tant qu'artiste-chercheure. Elle rend compte d'une multiplicité de formats journal de bord, fragments critiques, analyses d'œuvres et analyses de pratiques, matériaux de performance comme autant de points de vue sur une œuvre. À ce travail écrit, s'ajoute un temps performatif lors de la soutenance.
Thèse sous la direction d'Isabelle Ginot.

Programme (ouvert à tou·te·s) :
Jeudi 24 octobre à 20h : « Border, déborder, saborder » (introduction à une recherche-création) durée 20 min environ suivi de « Ôno-Sensation » (création 2019) durée 50 min.
Vendredi 25 octobre de 14h à 19h : Conversation avec le jury (Isabelle Ginot, Philippe Guisgand, Julie Perrin, Laurent Pichaud, Myriam Van Imschoot, Elvan Zabunyan) suivie d'un pot.

Sur une proposition de Fanny de Chaillé.
Des artistes et théoriciens qui réfléchissent à la place du langage dans la danse et au discours sur la danse sont invités pour penser ensemble la diversité des expériences et des points de vue.
Lien : https://www.cnd.fr/fr/program/1652-journees-d-etudes

Pour la 4ème édition de Fabrique de thèses, l'Atelier des doctorants en danse propose une journée d'étude sur les enjeux de la vulgarisation d'une recherche scientifique au sein des études en danse, qui se tiendra le 18 octobre 2019 au CND à Pantin.
Entrée libre sur réservation : recherche.repertoires@cnd.fr

Vous trouverez le déroulé de la journée ainsi que les informations pratiques dans le programme prévisionnel ci-joint. À noter en particulier les interventions d'Anaïs Loison-Bouvet, jeune docteure, et de Françoise Davazoglou, Guilherme Hinz et Polina Manko, doctorant.e.s à MUSIDANSE.

Une proposition du comité de l'Atelier des doctorants : Céline Gauthier, doctorante en danse à l'université Côte d'Azur, Lucas Serol, doctorant en littérature comparée à l'université de Strasbourg.

Dans le cadre de l'événement Magdalena Montpellier France.

Une présentation de recherche en cours: tisser des liens entre sillons du corps et sillons de la terre, pour voir éclore des récits entrelaçant imaginaires anatomiques, géographiques et poétiques: j'ai choisi d'observer deux strates du vivant - la terre et la peau - dans deux contextes différents: des EHPAD pour la peau et des vignobles pour la terre dit Eve Chariatte. Au fil de l'enquête, ces métaphores se sont transformées en effrois ou en joies. L'industrie chimique semble le dominant récurrent sur nos ainées humaines ou viticoles.

Lien vers le programme de l'événement : http://theatredelaremise.com/wp-content/uploads/2019/08/MAGDALENAMF19-ProgrammeWeb.pdf

Une proposition d'ORO/Honolulu et A.I.M.E.
Avec les interventions d'Isabelle Ginot et Julie Nioche, Miléna Gilabert, Fabianne Compet et Catherine Contour.

Lien : https://honolulunantes.wixsite.com/lelieu/somatiques-2019

Ci-joint la brochure 2019-2020.

dans le cadre du colloque Art for Science. Unlocking Art power for Science & Research.
Lien : https://artforscience.sciencesconf.org/

Les soutenances 2019 auront lieu :
les 12 et 13 juin
les 23 septembre 2019.

Cette conférence propose de retraverser les films présentés dans l'exposition organisée par la cinémathèque de la danse et le domaine de Kerguéhennec, ainsi que quelques autres images, pour réfléchir à la danse hors des théâtres. En effet, dans le champ de la danse occidentale au xxe siècle, les artistes ont inventé différentes façons d'exister hors de l'institution théâtrale. Que ce soit dans le cadre de pratiques dansées ou de représentations spectaculaires, ils ont noué des liens avec des contextes ou des lieux. Quels rôles ont joué les pratiques en extérieur dans le développement des cultures du geste ou dans les conceptions de l'œuvre chorégraphique ? Certaines pratiques ou œuvres chorégraphiques ont fait du lieu et, plus généralement, de la situation le ressort de la démarche artistique. Je les appelle des pratiques ou chorégraphies situées. En quoi ces formes chorégraphiques situées modifient-elles la relation esthétique à l'art chorégraphique, provoquant des situations poétiques, sociales, sensibles qui invitent à redéfinir les usages de la ville, les représentations de la nature, autant que la place de l'art aujourd'hui ?

Assemblée générale de rentrée : pour tous les étudiants de L3 et Master.
Contrats pédagogiques obligatoires :
1) des Licence, nouveaux arrivants et redoublants, du CNSM et du Pôle Supérieur : jeudi 19 septembre 14h-17h30 (studio)
2) des étudiants salariés (licence et master) ne pouvant pas se présenter sur les créneaux prévus : 17h30-19h30 (studio)
3) des Master nouveaux arrivants et redoublants : vendredi 20 septembre 14h-17h (studio).

En ligne ici : https://hal-univ-paris8.archives-ouvertes.fr/tel-02208299
Volume 1 : Synthèse des travaux 2006-2018, 290 pages. Volume 2 : Publications 2005-2019 (sélection), 432 pages.
Cette habilitation à diriger des recherches intitulée « Questions pour une étude de la chorégraphie située » présente les principaux jalons, de 2005 à 2018, d'une recherche sur la danse contemporaine occidentale. Elle est composée de deux volumes. Le second rassemble une sélection des publications entre 2005 et 2019, à laquelle il faut ajouter cinq ouvrages publiés joints à part.
Le premier volume propose de réfléchir au trajet qui conduit aujourd'hui à travailler sur la chorégraphie située, c'est-à-dire sur des œuvres et des pratiques qui font du lieu et de la situation le ressort de la démarche artistique. Il s'organise en cinq chapitres, afin de rendre compte des différentes approches à travers lesquelles l'art chorégraphique a été envisagé et de cinq questions qui animent précisément la réflexion sur la chorégraphique située.
L'esthétique de la danse est le cadre premier à partir duquel se définissent la posture de recherche et l'examen de la relation spectaculaire. Pourtant, la chorégraphie située met bien souvent à mal les conditions mêmes d'une analyse esthétique et incite à repenser la façon dont une œuvre nous regarde, en invitant plutôt à réfléchir à ce que serait une analyse chorégraphique de la situation. Ce cadre esthétique ouvre en effet à une première question : comment écrire sur des œuvres chorégraphiques qui n'offrent plus de danse à regarder ?
Deuxièmement, une démarche historique s'est affinée au fil de recherches successives allant du modèle monographique à l'enquête documentaire, en passant par l'approche transculturelle. Elle engage aujourd'hui une réflexion sur l'histoire et les archives de la chorégraphie située : comment appréhender une histoire de la chorégraphie située alors que la documentation des œuvres ou des pratiques échoue le plus souvent à rendre compte de leur matérialité propre ?
Troisièmement, l'approche problématisée autour de la spatialité constitue le cœur de cette synthèse : elle permet de penser l'articulation entre espace et attention. Il s'agit de réfléchir aux formes spatiales de l'art chorégraphique et aussi aux modes d'existence que ces formes sont susceptibles d'inventer. Lorsque la chorégraphie située, en particulier, propose de s'engager en acte avec l'espace, elle invite à saisir des dimensions à chaque fois spécifiques de la situation. De là découle une troisième question : quelles relations une œuvre chorégraphique peut-elle établir avec une situation non-théâtrale ?
Quatrièmement, l'enquête sur la fabrique des œuvres, conduite selon différentes méthodologies de travail depuis 2005, vise une meilleure compréhension des pratiques dansées et chorégraphiques. Elle invite alors à réfléchir plus précisément aux façons dont la chorégraphie située compose avec le réel : comment des situations sont-elles composées à partir d'un acte chorégraphique ?
Enfin, la réflexion sur la place et la poétique des discours d'artistes chorégraphiques constitue une façon d'approfondir la compréhension des enjeux de la danse, mais aussi de dévoiler les formes écrites et éditoriales par lesquelles elle se manifeste également. Il s'agit alors de se demander comment ces formes nous donnent à voir des mondes, surgis de la rencontre des expériences dansées et de l'exercice même d'écrire. Autrement dit, comment se noue l'analyse des écrits et des livres d'artistes chorégraphiques à une recherche sur la chorégraphie située ?
Cette synthèse rend ainsi compte de cinq mouvements qui permettent de tisser les différents aspects d'une recherche sur la chorégraphie située. Chacun de ces mouvements répond à une logique propre, à des circonstances particulières qui ont orienté la recherche. En effet, la synthèse revient sur les conditions de son développement : les rencontres artistiques et intellectuelles déterminantes, le contexte même du champ chorégraphique et les questions que les œuvres ou les artistes soulèvent, enfin l'essor des études et recherches en danse depuis vingt ans sans lequel cette recherche n'aurait pas vu le jour.

Dans une langue poétique et polyphonique, c'est le trajet d'un artiste en recherche que retrace ce livre. Analysant son propre travail mais aussi les œuvres emblématiques des artistes brésiliens Luiz de Abreu, Micheline Torres et Marcelo Evelin, le danseur et chorégraphe Volmir Cordeiro invente ici, à travers l'écriture, une forme sensible où la création est inextricablement liée à sa position de chercheur et à son regard de spectateur. « À partir de Ciel, mon premier solo, et d'un réseau poétique d'œuvres avec lesquelles j'entretiens une certaine proximité, je m'intéresse aux marges qui dansent. Je plonge ainsi dans l'exercice de l'écriture. L'artiste-chercheur qui écrit prend et refuse la distance. Je sais d'emblée qu'à la fin du projet, que ce soit une thèse, un livre ou une pièce dansée, je ne serai tout juste qu'au commencement, au début de mon propre jeu. Progressivement, j'essaye de produire une extension de mon travail artistique, une analyse ex-corpo de la scène, vitale pour moi. Car derrière ces lignes, une nouvelle danse se dessine déjà, qui m'habite et m'incorpore. » (Volmir Cordeiro)

Lieu: Université de Nice Sophia Antipolis
Programme complet en PJ.

ci-joint le résumé.
devant les membres du jury :

Luz Aída CONDEZA DALL'ORSO, professeure au département Danse de l'Université du Chili
Isabelle GINOT, professeure au département Danse de l'Université Paris 8
Philippe GUISGAND, professeur au Département Arts/Danse de l'Université de Lille
Barbara KAUFMANN, danseuse et directrice de répétition au Tanztheater Wuppertal Pina Bausch
Isabelle LAUNAY, professeure au département Danse de l'Université Paris 8
Christine ROQUET, maître de conférences au département Danse de l'Université Paris 8

Intervention commune avec la chorégraphe Laurence Pagès au sein du colloque international d'écopoétique "Réenchanter le sauvage urbain : percevoir, penser et vivre avec la nature en ville" du 11 au 14 juin 2019 à Perpignan.

http://ecopoeticsperpignan.com/conference-2019/

Volet 2 Rencontres : Arts, écologies, transitions. Programme ci-joint

Comité scientifique/organisateur : Roberto Barbanti, Joanne Clavel, Agostino Di Scipio, Isabelle Ginot, Guillaume Loizillon, Kostas Paparrigopoulos, Carmen Pardo Salgado, Julie Perrin, Cécile Sorin, Matthieu Saladin, Makis Solomos, Lorraine Verner

Intervention au sein du colloque Arts, Ecologies et Transitions qui aura lieu du 16 au 18 mai 2019 à Paris, session "Habiter les lieux pour créer".
Organisé par l'Université Paris 8, Musidanse et le Labex Arts-H2H.

dans le cadre du séminaire Musidanse.
Répondantes : Isabelle Ginot, Maeva Lamolière
La chorégraphe flamande Anne Teresa De Keersmaeker a toujours tenu à distance l'idée selon laquelle, en danse contemporaine, musique et chorégraphie étaient indépendantes. Elle a noué, tout au long de sa déjà longue carrière artistique, de savants dialogues avec l'art musical que nous tenterons de mettre en évidence et de qualifier, tout en les périodisant.
Lien : http://musidanse.univ-paris8.fr/spip.php?article1445

Lors de l'assemblée, seront présentés les missions de l'association, le bilan d'activités de l'année écoulée et tous les projets pour l'avenir.
Mais cette AG ne sera pas seulement une rencontre "administrative". Nous en profiterons pour donner place à quelques images d'événements et rencontres organisés par l'aCD (La Débadanse et la Carte blanche au CN D) et à la présentation de chercheur.e.s (dispositifs "Aide aux chercheurs en danse").
Ce sera aussi l'occasion de vous proposer de rejoindre les conseils et comités de l'aCD. Le Conseil d'Administration sera en partie renouvelé. Toute nouvelle participation est donc la bienvenue.

UQAM, Département de Psychologie, Pavillon SU, Salle SU 1550.
100 Sherbrooke ouest, Montréal (Qc).

Intervention au sein du séminaire "Géographie des émotions" de l'ENS dirigé par Pauline Guinard et Jean-Baptiste Lanne le 15 avril 2019, Paris.

Dans le cadre du colloque « Affects, flux, fluides. Représentations, histoires et politiques des émotions en arts ». Programme en cours.

Comité scientifique : Gauthier Céline (Université Côte d'Azur, CTEL), Godfroy Alice (Université Côte d'Azur, CTEL), Mesager Mélanie (Université Paris 8, Musidanse, EDESTA), Philipart Marie (Université Côte d'Azur, CTEL).

Informations pratiques : https://www.pole-sud.fr/component/flexicontent/item/1024-saison1819-actions-rencontredv-meytal-blanaru?Itemid=168

Journées de réflexion coordonnées par Julie Perrin, avec le soutien de l'IUF.
Avec Marie Glon, Laurent Pichaud, Sylviane Pagès, Mélanie Papin, Guillaume Sintès, Patricia Ferrara, Laetitia Angot, Pauline Chevalier, Guilherme Hinz, Anaïs Loison, Paule Gioffredi et Julie Perrin.
Programme détaillé ci-joint.

Date limite:
28/02/2019
Les journées d'études « Des gestes aux mots : corpus, intertextualités et méthodologies croisées » ont pour objectif de proposer un espace d'échange et de débat aux chercheurs qui tentent d'articuler les champs d'étude respectifs de la danse et de la littérature. Comment, et au prix de quelles adaptations, la recherche en danse peut-elle s'approprier des outils formulés pour l'étude d'un corpus textuel ? Réciproquement, de quelle manière appréhender la mobilisation de catégories et d'outils élaborés en vue d'étudier des œuvres chorégraphiques, pour accompagner les recherches qui envisagent les gestualités latentes des œuvres littéraires ? Dans quelle mesure peut-on circonscrire le geste par des modes d'expression langagiers, et ainsi penser l'incorporationdes pratiques d'écriture ?

L'enjeu de ces journées d'études internationales sera de mettre en évidence la multiplicité de ces croisements, afin d'initier un dialogue fécond entre doctorants, chercheurs et artistes - en danse, littérature, linguistique et arts du spectacle - dont les recherches croisent ces champs disciplinaires.

Les propositions d'intervention s'inscriront dans les axes suivants :

Des méthodologies intertextuelles. Comment le flou terminologique autour de cette notion d'intertextualité, qu'il convient de réinvestir hors du champ littéraire, permet de la repenser en vue de l'étude des pratiques chorégraphiques ? Quelles références mobiliser pour la mettre en pratique, tout en l'envisageant dans un va-et-vient entre l'étude des sources textuelles sous-jacentes à la production d'une œuvre chorégraphique et celle de leur réception par le spectateur de danse ? Cette perspective, qui se propose comme un support à l'analyse d'œuvres aux formats hybrides, requiert cependant d'être discutée afin d'en déterminer les limites épistémologiques. Jusqu'où peut s'établir sa pertinence, lorsqu'elle est appliquée, dans un même mouvement sémiotique, à toute forme de manifestation sensible ?
Corps et langage. En dépassant l'opposition entre « danse » et « langage », il s'agira également de formuler de nouveaux outils pour conjuguer le point de vue chorégraphique au point de vue linguistique. L'expérience sensible de la parole, analysable en terme d'Effort labanien, la transitivité référentielle du geste et les notions qui contribuent à décrire ensemble corps et langage, seront autant d'éléments qui nous permettront d'interroger les glissements de sens subtils perçus dans une œuvre qui chorégraphie le langage verbal. Quels outils sont alors à construire pour penser cette réunion, et les nouveaux systèmes d'oppositions soulevés par un tel postulat ?
Quels objets d'étude ? À partir de quelles perspectives - poïétiques, esthétiques, du point de vue de l'artiste, du spectateur/lecteur ou du chercheur - peut-on définir ce qu'est un texte de danse ? Des livrets d'opéra aux biographies de danseurs, du script d'une pièce aux recueils poétiques édités par des chorégraphes, les pratiques textuelles et discursives qui entourent les œuvres ou témoignent de l'expérience du geste sont nombreuses et particulièrement centrifuges. Ces corpus, encore relativement peu défrichés, participent au développement d'un imaginaire kinésique ou se proposent comme support de consignation d'une pratique gestuelle, sous la forme d'une coprésence explicite des corps et des mots, en guidant des effets de reconnaissance ou en mobilisant des formats d'écriture qui tendent à restituer, à même la matière du texte, les traces et les élans d'une gestualité latente.
Un spectateur-lecteur ? Comment envisager, dans une perspective pluridisciplinaire, la réception de ces objets hybrides - œuvres chorégraphiques nourries de pratiques textuelles, textes irrigués par un imaginaire de la gestualité ? De quelle manière intégrer à l'étude de ces corpus la réception de ces œuvres par un spectateur/lecteur ?
Réflexions méta-méthodologiques. Il s'agira aussi de mettre en avant les impasses éventuelles liées à l'émergence d'interrogations hors champ disciplinaire - comment elles parviennent à s'y insérer et à les renouveler, quelle légitimité elles acquièrent - afin de construire les outils nécessaires pour les dépasser.
Modalités de soumission :

Ces journées d'études seront organisées autour de tables rondes, qui associeront systématiquement intervenant-e-s, discutant-e-s, président-e-s de séance et public. Les propositions d'intervention se présenteront sous la forme de questions de recherches argumentées (2500 signes) ainsi que d'une bibliographie de références - ouvrages, œuvres chorégraphiques - qui seront déposées sur un Drive. Cette plateforme numérique est pensée comme un espace d'échange des participants autour de leurs questions de recherche, de leurs bibliographies et des textes qui leur semblent essentiels au façonnement de leurs travaux. Les intervenants invités seront conviés à y participer, de sorte que ces journées constituent la première étape d'un groupe de travail collectif et interuniversitaire, en vue de l'élaboration de nouvelles rencontres durant les années à venir.

Les propositions seront à envoyer, avant le 28 février 2019, à l'adresse suivante :

dgam.journees2019@gmail.com

Comité scientifique : Gauthier Céline (Université Côte d'Azur, CTEL), Godfroy Alice (Université Côte d'Azur, CTEL), Mesager Mélanie (Université Paris 8, EDESTA), Philipart Marie (Université Côte d'Azur, CTEL).

Parler, c'est ouvrir un espace d'échange ; sur scène ou en bordure de plateau, à l'occasion d'un entretien ou sous la forme d'un discours plus réflexif, les occasions sont multiples pour le danseur de faire entendre sa voix. En articulant des sons, des mots et des idées, il fait de son discours un support d'analyse de sa pratique ou d'expression de son imaginaire, dans une tonalité tour à tour analytique ou plus poétique. Cette parole, toujours adressée - à ses pairs, ses spectateurs, ses lecteurs - constitue un relais entre geste et pensée. Il s'agit dès lors de questionner les conditions de ce dialogue : dialogue entre artistes, entre artistes et chercheurs, mais aussi entre mouvement et discours, pédagogie et art, passé et présent, écriture et oralité, œil et oreille, libertés artistique et scientifique, etc.
Cette nouvelle Carte Blanche donnée à l'aCD par le CND permettra de découvrir des paroles d'artistes, leurs modalités d'expression et de prise en compte par les chercheurs. Ces paroles se feront entendre, à travers des lectures, des archives sonores et audiovisuelles, des témoignages ; elles résonneront dans les tentatives et questionnements de ceux qui inventent les moyens de les faire émerger, les recueillir, les analyser, les confronter, ou même les mettre à distance.
La soirée est conçue de manière collective par les membres de l'association, Arianna Fabbricatore, Céline Gauthier, Paule Gioffredi et Claude Sorin, avec le soutien du bureau de l'aCD et de nombreux membres actifs de l'association.

Programme
Acte I : Du geste à la parole
La place de la parole des artistes dans l'analyse des œuvres, dialogue entre Paule Gioffredi et Julie Perrin
Paroles croisées de praticiens, chorégraphes et chercheurs, communication de Tiziana Leucci et Pierre Philippe-Meden
D'après Mes gestes sont des faillites, paroles performées de Marika Rizzi
Acte II : De la parole à l'écriture
Peter Goss, une recherche en mouvement, avec Patrick Germain-Thomas
Des paroles et des mots : articuler l'étude des discours et des écrits de danseurs, par Céline Gauthier
Mouvements de paroles : l'interviewer interviewé, dialogue entre Irène Filiberti et Claude Sorin
Acte III : Se donner la parole
Autres paroles ?, de Geisha Fontaine
Ça, réaction performative d'Enora Rivière
G.O.A.L. J
Entractes : Lectures et extraits d'entretiens

Intervention "Roc in Lichen et le support vertical, un espace d'exploration inédit" au sein du dispositif d'Aide à la recherche et au patrimoine en danse du CND, le 7 février 2019 à Pantin.

31.01.2019 : 09:30 - 12:30 ; 1.02.2019 : 10:00 - 17:30
Entrée libre sur réservation : recherche.repertoires@cnd.fr
Programme détaillé ci-joint.

L'Atelier des doctorants rassemble des réflexions menées par des chercheurs travaillant sur les arts chorégraphiques, la danse ou, plus largement, l'objet corps, et dont les approches convoqueraient la géographie. Les outils et concepts empruntés à cette discipline en vue d'étayer une analyse en esthétique seront mis à l'honneur. Du local à l'international, comment les danses circulent-elles, et quelles influences exercent territoire et géographie sur l'esthétique ?
Comité organisateur de l'Atelier des doctorants 2018-2019 : Marion Fournier (doctorante en arts à l'université de Lorraine, en codirection avec l'Universität Leipzig), Oriane Maubert (doctorante en arts du spectacle à l'université Montpellier 3) et Karine Montabord (doctorante en histoire de l'art à l'université de Grenoble).
Membres invités du comité scientifique : Inge Baxmann (professeure en études théâtrales, Universität Leipzig), Yves Raibaud (professeur en géographie, université de Bordeaux-Montaigne), Mahalia Lassibille (maître de conférences en anthropologie de la danse, université Paris 8), Cécile Léonardi (docteure en sociologie de l'art et enseignante, École nationale supérieure d'architecture de Grenoble).

Intervention au sein de la table ronde sur l'écoféminisme, dans le colloque sur les Humanités Environnementales les 29 et 30 janvier 2019 à Grenoble.

Organisé par le CNAC le Magasin des Horizons, et le laboratoire PACTE de l'université de Grenoble.
https://jhe.sciencesconf.org/resource/page/id/1

Communiqué de presse ci-joint.

Danser en 68. Perspectives Internationales. Ouvrage dirigé par Isabelle Launay, Sylviane Pagès, Mélanie Papin et Guillaume Syntès. Publié chez Éditions Deuxième Époque.

COMMANDER: https://www.deuxiemeepoque.fr/index.php?id_product=30&controller=product&id_lang=3

SOMMAIRE:

Isabelle Launay, en collaboration avec Sylviane Pagès, Mélanie Papin et Guillaume Sintès « Le paysage se cambre »

Mémoire des danses et (dé)construction des corps
Patrick De Vos / L'Insurrection de la chair de Hijikata Tatsumi, Tokyo, 1968
Mark Franko / Mémoires nouées, prémonitions et radicalités chorégraphiques : les ballets de Paul Sanasardo, New
York, 1969-1975
Marina Nordera / « À bas le vieux monde » Que faire du patrimoine vers 1968 ?
Claudia Palazzolo / « À quoi tu danses quand tu penses ? » Le Danseur de Maurice Béjart, 1968

Contre-cultures gestuelles et militances diffuses
Julie Perrin / Anna Halprin : expérimenter avec l'environnement sur la côte ouest en 1968
Aline Laignel et Mélanie Papin / Danses jazz en France, un nouveau champ de forces : le swing populaire
Pauline Boivineau / Féminisme sans frontières et délire performatif : Graziella Martinez à Paris
Susanne Franco / L'imagination sans pouvoir : le 68 de la danse moderne et contemporaine en Italie

Stratégies de résistances chorégraphiques et émancipation
Mahalia Lassibille / Danser dans un champ de bataille. Anticolonialisme, nationalisme et rivalités artistiques au premier Festival
culturel panafricain d'Alger de 1969
Ivan Jimenez / Une Carmen en cache une autre. Moscou-Cuba, 1967
Cássia Navas en collaboration avec Beatriz Cerbino / Permis d'interdire - I nterdit d'interdire Danser au Brésil durant les années 68
Guillaume Sintès / Michel Descombey à l'Opéra de Paris : un rendez-vous manqué ?

Pouvoirs, critiques et compagnies
Juan Ignacio Vallejos / Danse, sexualité et subversion utopique pendant la dictature argentine des années soixante
Stéphanie Gonçalves / Voir danser des Soviétiques en France : la réception du Bolchoï et du Kirov à Paris dans les long sixties
Isabelle Launay, Sylviane Pagès, Mélanie Papin et Guillaume Sintès / Être danseur et danseuse en mai-juin 1968 en France : l'ambivalente
revendication d'exister