(COLLECTIF )
2018
Parution "Danser en 68. Perspectives internationales", Deuxième Epoque, 2018
sous la direction d'Isabelle Launay, Sylviane Pagès, Mélanie Papin et Guillaume Sintès
Les acteurs, les œuvres et les pratiques en danse n'ont pas Ă©tĂ© Ă©trangers aux « annĂ©es 68 ». Aucun ouvrage, dans la large bibliographie consacrĂ©e Ă  ce moment politique et culturel intense Ă  l'Ă©chelle internationale ne s'est intĂ©ressĂ© aux champs chorĂ©graphiques.

Ils s'y révèlent pourtant complexes, audacieux, inventifs, militants, parfois radicaux, explosifs, mais aussi contradictoires et souterrains.

À travers une série d'études menées par des chercheurs de nombreux pays, cet ouvrage développe une perspective internationale. En faisant varier les échelles, il rend compte des spécificités locales, nationales autant que des circulations des références, des répertoires dansés autant que des répertoires d'actions, des représentations, des préoccupations et des contestations.
En mettant en regard différents contextes nationaux (Japon, Etats-Unis, Allemagne, Brésil, Argentine, Algérie, France, Italie, Cuba, URSS), apparaissent des niveaux d'adhérence plus ou moins forte au moment 68 révélant la concordance, la disjonction ou la persistance des temps politiques, sociaux, culturels et esthétiques.

L'ouvrage interroge quatre dimensions dans ces années 68 : les mémoires des guerres et la (dé)construction des corps ; les stratégies de résistance chorégraphiques et les modes d'émancipation des danseurs ; les contre culturelles gestuelles et les militances diffuses ; les pouvoirs institutionnels des compagnies nationales et les contre-pouvoirs des collectifs comme des sujets.

Cet ouvrage croise esthétique, histoire culturelle, histoire sociale, anthropologie, et diverses pratiques en danse (« classique », « moderne », « jazz », « butô », « contemporain », « traditionnelles »).

Autant de modes d'entrée qui traitent des contextes différents : danser après-guerre, danser sous les dictatures, danser pendant la Guerre froide, danser en mai-juin 68, danser pour les Indépendances, danser en écho des luttes (pacifiste, anti-impérialiste, anti-colonialiste, anti-raciste, féministe, homosexuelle, écologiste.
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2014
Journée d'études "Relire les années 1970 : les forces militantes - Institutionnalisation, syndicalisme et critique en danse"
23 mai 2014, Centre national de la danse, Pantin
Cette journée organisée avec le soutien de l'Université Paris 8 et en partenariat avec le Centre national de la danse, vient clore le cycle «Relire les années 1970 en danse » engagé à l'automne 2012. Après avoir ouvert la question de « Danser en Mai 68 » (Micadanses, octobre 2012), exploré les studios de danse à partir de l'expérience des danseurs (BnF, avril 2013) et dessiné les circulations chorégraphiques (Théâtre de la Cité Internationale, décembre 2013), le « Groupe de recherche : Histoire Contemporaine du Champ Chorégraphique en France » propose d'interroger les forces militantes de la décennie 1970. Syndicalisme, critique journalistique, structuration des circuits de diffusion, mais aussi associations et fédérations, toutes ces initiatives participeront à la proposition et à l'ébauche d'une organisation de la danse en France dont se saisiront l'institution et le pouvoir politique.
Intervenants : entretien filmé de Mireille Delsout-Drancourt, Marianne Filloux-Vigreux, Patrick Germain-Thomas, Guillaume Sintès, Ninon Prouteau-Steinhausser

Journée d'études organisée par le « Groupe de Recherche : Histoire Contemporaine du Champ Chorégraphique en France » avec le soutien du Laboratoire « Analyse des discours et des pratiques en danse » (EA 1572 Esthétique, musicologie, danse et créations musicales, Université Paris 8) et en partenariat avec le Centre national de la danse (programme Aide à la recherche et au patrimoine en danse 2013).
Centre national de la danse / salle de projection 1, rue Victor Hugo - 93500 PantinMétro ligne 5 ; station HocheRER E : station Pantin
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2014
Parution "Danser en Mai 68", micadanses, Université Paris 8, 2014
sous la direction de Sylviane Pagès, Mélanie Papin et Guillaume Sintès
Edité par Micadanses, en collaboration avec le Laboratoire « Esthétique, musicologie, danse et création musicale » de l'université Paris-8.

Cette publication émane de la journée de réflexion organisée en octobre 2012 à Micadanses qui a réuni les témoignages de Catherine Atlani, Odile Azagury, Claire Delaroche et Dominique Dupuy, autour de leur expérience des événements de Mai 68.
Retranscrits dans le présent ouvrage, ils sont enrichis d'entretiens avec Serge Keuten et Jean Guizerix, de contributions de chercheurs en danse et de reproductions d'archives.
Il s'agit en effet d'ouvrir un chantier historique sur le champ de la danse en 1968 jusqu'alors peu étudié et témoigne du développement récent des recherches sur l'histoire de la danse en France.
Soirée de lancement mardi 4 novembre 2014, à partir de 19h30, à Micadanses :
20, rue Goeffroy L'Asnier, 75004 Paris

SOMMAIRE
Avant-propos par Christophe Martin
Introduction par Sylviane Pagès, Mélanie Papin et Guillaume Sintès
État des lieux Les lignes de force de l'avant-Mai par Mélanie Papin

Témoignages
Les raisons d'un engagement par Claire Delaroche
Notre 68 par Dominique Dupuy
Enfin nous pouvions parler... par Catherine Atlani
Une révolution de l'intérieur par Odile Azagury

Entretiens
Il y avait l'envie de défendre un lieu que l'on aimait
Entretien avec Jean Guizerix par Marion Éven
Mai 68 a été une folie
Entretien avec Serge Keuten par Mélanie Papin et Guillaume Sintès

Étude de cas
Sur les traces du Jerk de la Messe pour le temps présent de Maurice Béjart. Une figure de la danse en 1968 ? par Claudia Palazzolo

Point de vue
L'ambivalente revendication d'exister, Mai 68 et « la Danse » (premiers éléments) par Isabelle Launay, Sylviane Pagès, Mélanie Papin et Guillaume Sintès

Archives
Comment Mai 1968 vint aux Saisons par Philippe Verrièle
Tracts du CAD
Repères chronologiques

Conclusion par Christophe Martin
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2013
Journée d'études "Relire les années 1970 : Les corporéités dansantes en France à partir de l'expérience des danseurs"
13 avril 2013, 9h15-16h30, BnF - Site Richelieu, Salle des commissions, Paris
Après une première journée de réflexion consacrée à la danse en mai 68 (Micadanses, octobre 2012), notre relecture des années 1970 se poursuit en invitant des danseurs et chorégraphes à partager les pratiques qui oeuvraient dans les studios à cette époque.
Il s'agira d'interroger et d'affiner notre regard sur la pluralité des corporéités dansantes, issues de la danse moderne, abstraite ou afro-américaine et qui se sont déployées aussi bien dans les institutions (GRTOP...) que dans le tissu associatif émergeant (Danse Théâtre Expérience, Free Dance Song...)
Partir des savoir-faire des danseurs impliquera la présentation de séquences dansées, qui seront mises en dialogue avec les chercheurs.

Intervenants : Christine Gérard, Marie-Odile Langlère, Isabelle Launay, Caroline Marcadé, Mélanie Papin, Christine Roquet, Christiane de Rougemont...

Journée d'études organisée par le « Groupe de Recherche : Histoire Contemporaine du Champ Chorégraphique en France » avec le soutien du Laboratoire « Analyse des discours et des pratiques en danse » (EA 1572 Esthétique, musicologie, danse et créations musicales, Université Paris VIII) et en partenariat avec le Département des Arts du Spectacle de la Bibliothèque nationale de France.

BNF : 5, rue Vivienne, 75002 Paris - Métro Bourse
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2013
Journée d'études "Relire les années 1970 : les circulations chorégraphiques en France"
6 décembre 2013, 11h-18h, Théâtre de la Cité Internationale, Paris
Après une journée sur la danse en mai 68 (Micadanses, octobre 2012), et une consacrée aux grands studios (BnF, avril 2013), le cycle «Relire les années 1970 » se poursuit sous l'angle des circulations chorégraphiques internationales.
Cette décennie d'intenses mutations du champ chorégraphique contemporain connaît de nombreux échanges, tournés principalement vers les États-Unis, mais aussi l'Afrique, l'Inde ou le Japon. Plusieurs études de cas - l'arrivée du contact-improvisation, les directions américaines au Cndc, William Forsythe, Matt Mattox, Elsa Wolliaston...-, permettront d'analyser les désirs d'ailleurs qui traversent le champ de la danse : Quels nouveaux gestes ont été accueillis ? De quelles Amériques le champ de la danse s'est-il emparé ? Quelles ont été les fonctions de l'autre : exotisme, bouleversement perceptif, recherche de modèle, quête identitaire ? De nouveaux chantiers de recherche et des témoignages tenteront de décentrer l'histoire de la danse, en l'approchant par ses moments de rencontre avec l'autre.

Intervenants : Lucile Goupillon, Aline Laignel, Gérard Mayen, Sylviane Pagès, interview filmée d'Elsa Wolliaston, intervention dansée de Didier Silhol.

Journée d'études organisée par le « Groupe de Recherche : Histoire Contemporaine du Champ Chorégraphique en France » avec le soutien du Laboratoire « Analyse des discours et des pratiques en danse » (EA 1572 Esthétique, musicologie, danse et créations musicales, Université Paris VIII) et en partenariat avec le Théâtre de la Cité Internationale.

Théâtre de la Cité Internationale / La Resserre
17, bd Jourdan - 75014 Paris RER B arrêt Cité-Universitaire (zone 1 et 2)
-T3 - Vélib' - bus 21, 67, 88
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2012
Journée de réflexion "Danser en mai 68"
24 octobre 2012, 14h-18h, Micadanses, Paris
Organisée par Micadanses et le Groupe de recherche en histoire contemporaine du champ chorégraphique en France (Université Paris VIII - Département Danse - Laboratoire des pratiques et des discours du champ chorégraphique)

PRÉSENTATION
Depuis la fin des évènements de mai 68, les débats critiques autant que les remémorations nostalgiques n'ont cessé de se succéder ces quarante dernières années. Et pour cause : Mai 68 constitue l'un des évènements majeurs de l'histoire politique, sociale et culturelle française de la seconde moitié du XXème siècle. En nombre également se sont succédées les études en arts sur les « effets » de mai 68. Le théâtre bénéficie notamment d'une abondante littérature. Et pour cause, les évènements ont profondément marqué le milieu.

En danse, le bouleversement semble moins visible mais il n'est pas pour autant anecdotique : l'Opéra se met en grève, le Festival de danse des Baux annule sa programmation, le conservatoire s'ouvre brièvement à tout style de danse, divers comités d'action de la danse organisent des Etats généraux qui eurent lieu à la Sorbonne, à l'Odéon ou encore à l'Institut d'Art et d'Archéologie et d'où ressortent des projets visant à structurer l'enseignement, le statut du chorégraphe...

Pourtant, bien rares sont les articulations entre l'Ă©volution du champ chorĂ©graphique vers la danse contemporaine et les dĂ©sirs portĂ©s par plusieurs gĂ©nĂ©rations de danseurs au moment de Mai 68. Le « bougĂ© » significatif entre la danse des annĂ©es 1960 oĂą la modernitĂ© semblait Ă  elle seule incarnĂ©e par Maurice BĂ©jart et la prolifĂ©ration des projets chorĂ©graphiques et des pratiques de corps qui se sont dĂ©veloppĂ©s dans les annĂ©es 1970 indique bien une mise en œuvre de cette Ă©volution.

Qu'est-ce qui s'est alors exprimé pour la danse ? Que ressort-il de ces moments de débats ? Comment se présentait le champ chorégraphique ? Et quelles options a-t-il pris ? Autrement dit, que « fait » mai 68 à la danse ?

Afin d'activer le dĂ©bat, chercheurs et tĂ©moins tenteront de dialoguer pour chercher Ă  comprendre les forces et les logiques Ă  l'œuvre en 1968.

EN PRÉSENCE DE :

Dominique Dupuy, danseur, chorégraphe, pédagogue et écrivain. Co-fondateur avec Françoise Dupuy des Ballets Modernes de Paris (1955) et des Rencontres Internationales de Danse Contemporaine (1969), initiateur du PROJET - collectif d'artistes, de chercheurs et de responsables de structures autour d'une réflexion sur la danse française de la 2nde partie du XXème siècle

Catherine Atlani, chorégraphe. Fondatrice des Ballets de la Cité (1970) puis du Café de la Danse

Serge Keuten, danseur à l'Opéra de Paris et chorégraphe au sein de l'Association des jeunes artistes chorégraphique (AJAC). Fondateur des Ateliers chorégraphiques - Serge Keuten au Carré Silvia Monfort

Odile Azagury, danseuse et chorégraphe, membre du Groupe de Recherche Théâtrale de l'Opéra de Paris (1974) puis du Four Solaire (1976)

Claire Delaroche, secrétaire générale des Ballets Modernes de Paris en 1968, participante et organisatrice active des assemblées de danseurs en mai 68

Christophe Martin, directeur de Micadanses

Groupe de recherche en histoire contemporaine du champ chorégraphique en France :
Isabelle Launay, professeur au département danse de l'Université Paris VIII
Mélanie Papin, doctorante au département danse de l'Université Paris VIII
Guillaume Sintès, doctorant au département danse de l'Université Paris VIII
Sylviane Pagès, maître de conférence au département danse de l'Université Paris VIII