Jean-Baptiste Veyret-Logerias participe à la fabrication de spectacles contemporains, comme collaborateur, regard ou oreille extérieur·e, performer dans des pièces vocales ou chorégraphiques.

Après une longue pratique du chant et une première expérience du mouvement dans la direction de chœur, il commence la danse parallèlement à ses études de sciences du langage. En 2005 il intègre la première promotion du programme 'Essais' de l'Ecole Supérieure du Centre National de Danse Contemporaine / Emmanuelle Huynh à Angers.

Entre 2007 et 2010, il participe à la constitution et aux événements du réseau international d'artistes Sweet & Tender collaborations, dont la philosophie modifie alors et continue de nourrir considérablement aujourd'hui son approche de la fabrication artistique. En 2010 il obtient la bourse DanceWeb pour participer au festival Impulstanz à Vienne, et est sélectionné en 2013 pour les Rencontres internationales des jeunes créateurs et critiques des arts de la scène, dans le cadre du FTA à Montréal.

Il a travaillé avec des artistes tels que Myriam van Imschoot, Martine Pisani, Pascale Murtin, Pauline Brun, Robert Steijn & Frans Poelstra, Begüm Erciyas, Yannick Guédon... Il dirige des chœurs de pratique amateure à Bruxelles, Paris ou Sète, et intervient, depuis quelques années, comme chef de chœur sur des projets chorégraphiques. Il a également accompagné les expérimentations vocales sur les projets de Nina Santes, Mylène Benoît, Simone Truong, Cosima Grand, Rémy Héritier...

Par ailleurs, il est, depuis 2015, praticien en psychopédagogie de la perception - méthode Danis Bois, et, depuis 2018, co-coordonnateur éditorial, avec Charlotte Imbault, de la revue watt pour les arts performatifs.

En 2021, il obtient un master en philosophie à l'université Paris Nanterre, et, en 2023, devient doctorant contractuel au sein de l'équipe « Danse, geste et corporéité » de l'École Doctorale Esthétique, Sciences et Technologies des Arts / EDESTA à l'université Paris 8, sous la direction d'Isabelle Ginot et la co-direction de Catherine Perret. Son projet de recherche s'intitule : « Enjeux pathopolitiques des interactions sociales : le pouvoir subversif des affects au sein des mouvements de lutte de groupes sociaux minorés dans l'espace public ». Cette recherche consistera en une analyse des pratiques et gestes effectués par les groupes sociaux minorés lors de leurs actions de contestation dans l'espace public, en tant qu'ils leur permettent de favoriser l'émergence d'affects plus porteurs pour leur propre vie ; autant d'affects qui se distinguent de ceux, délétères, que l'actualisation des normes sociales leur fait tendanciellement éprouver au quotidien.

Dernière mise à jour: octobre 2023