Marion Sage est chercheuse et performeuse. Sa thèse soutenue à l'Université de Lille en 2017, sous la codirection d'Anne Boissière et d'Isabelle Launay, s'intéresse à la réception de la danse d'expression de l'Allemagne des années vingt en France et en particulier aux parcours de danseur·euse·s exilé·e·s politiques de l'Allemagne nazie à Paris.
Après la formation chorégraphique à l'Abbaye de Royaumont entre 2015 et 2016, elle mène une recherche sur l'usage de la voix dans le cabaret allemand des années vingt au Théâtre du Vivat (dispositif Pas-à-pas de la Drac Hauts-de-France en 2016-2017).
Entre 2018 et 2019, dans le cadre de Happynest, plateforme de soutien à l'émergence artistique dans le domaine de la performance, elle commence sa première pièce Grand tétras (Raffinerie, Charleroi danse, mai 2021) à partir des archives du jardinier et danseur communiste Jean Weidt (1904-1988). Elle travaille actuellement sur la performance Jument autour du numéro de cabaret Le cheval (1939) de Julia Marcus (1905-2002).
Elle travaille avec d'autres chorégraphes en tant que performeuse (Lara Barsacq, Pierre-Louis Kerbart, Thibaud Le Maguer, Liaam Iman, Gabriel Beck) ou en tant qu'accompagnatrice au projet (Marthe Degaille, Danya Hammoud...).
Pendant dix ans, elle a enseigné au département danse de Lille et elle continue actuellement à partager ses recherches dans différents contextes. Depuis 2021, elle développe un espace artistique en Galice avec l'artiste sonore Anne Lepère. Ensemble et dans ce milieu rural, elles proposent des pratiques artistiques qui croisent la création radio, le mouvement et la pratique de l'écriture. Elles y développent notamment l'installation/atelier/performance Baves qui part des expériences de ce nouveau contexte social et artistique.
Dernière mise à jour: octobre 2024