URL : https://shs.hal.science/halshs-04323575
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CONTRIBUTION DANS DES OUVRAGES COLLECTIFS
Comment faire une danse mantique ?
in Danse et rituels, Centre national de la danse, 2023, p. 195-206
Le Seuil
in L'Usage du Terrain, dir. Léa Bosshard et Rémy Héritier, GBOD!, 2019
Levée des figures. pour une approche figurale du geste dansé
in Nouveaux régimes de la Figure, Littérature et arts visuels. CESI, Université de Bucarest, 2017
Faire une danse par télépathie
in Gestes en éclats, Art, danse, performance, dir. Aurore Després, Presses du Réel, 2016
ARTICLES
Gestes de parole. Pour une heuristique de la parole guidante dans la fabrique du geste dansé
Recherches en danse [en ligne], aCD, 2023
La danse, parole d'avant les mots ?.
Enfances & Psy , N° 98 (4 ), 2023, p. 39-51
Pour une danse qui laisse à désirer
Percées. Explorations en arts vivants, L'atelier : espace de création, création d'espace(s) 2023, 6.
Où est la danse ?
Revue d'Histoire du Théâtre, 2020, 287, p.165-180
Pour une danse voyante. Point de vue figural sur quelques outils pratiques développés par et avec Loïc Touzé
Recherches en danse [en ligne], n° 6, aCD, 2017
En ligne : https://journals.openedition.org/danse/1686
Danser, c'est voir ensemble (que voir est une danse)
Revue Rodéo, n°3B « Qu'appelle-t-on danser ? », Lyon, 2016, p. 58-64
Le parti-pris du figural
Revue Rodéo, n°3B « Qu'appelle-t-on danser ? », Lyon, 2016
« Connaissance par les gouffres », entretien avec Yasmine Hugonnet
revue Watt n°1, 2016
Excès de vision, Self-Unfinished, Xavier Le Roy
in Corps-Objet-Image, n°1, L'infra, dir. A. Godfroy, éditions TJP Strasbourg, 2015, p. 106-117
Ce que peut (pour nous) le corps de Buster Keaton
revue Vertigo, n° 32, 2008, p. 4-11
Danser par description, à propos de Purgatoire de Joris Lacoste
revue mrmr, revue autour des arts et du spectacle, n° 10, 2008, p.113-126
ENTRETIENS D'ARTISTES
Danse / Cinéma. Entretien avec Loïc Touzé
Collectif, sous la direction de Stéphane Bouquet. éd. Cappricci, 2012, p. 9-21
THÈSE ET HABILITATION
Les intrigues du geste, Pour une approche figurale du geste dansé
Doctorat en Esthétique, sous la direction de Catherine Perret et Isabelle Launay, 2021
La danse est un travail de la figure humaine. Mais ce travail est moins figuratif que figural, si l'on admet avec Gilles Deleuze que la figure figurative est la forme sensible rapportée à l'objet, tandis que la figure figurale est la forme sensible rapportée à la sensation. Le travail de la figure en danse, au sens figural qu'on lui donne ici, est donc décrit comme le travail de la sensation faite image, au moyen d'intrigues perceptives impliquées dans la fabrique du geste dansé.
Les intrigues du geste sont à comprendre de façon bijective aux expériences des danseur.euse.s et des spectateur.rice.s, dans un miroitement entre l'avènement chorégraphique du geste et son événement esthétique : une figure se lève au-devant du geste dansé quand les uns et les autres se font voyants d'une image virtuelle, une semblance, une allure, un hiatus entre l'aperçu et l'imperçu, un débrayage dans les coutumes perceptives.
En croisant les savoirs empiriques des danseurs et certaines ressources théoriques de la philosophie de l'art, de la phénoménologie et de la clinique, cette étude vise à éclairer l'expérience figurale du geste dansé dans ses dimensions somatiques (une émulation de l'imaginaire radical, ou imaginaire de la sensation), esthétiques (un travail des figurabilités du geste), et éthiques (une expérience de l'art qui veut la participation).
Stéphane Mallarmé et Loïe Fuller, Yasmine Hugonnet, Vaslav Nijinski et Dominique Brun, Laurent Pichaud, Lisa Nelson et Loïc Touzé sont quelques-uns des noms qui orientent cette enquête à travers les scènes et les studios de danse, les différentes intrigues (du milieu, de l'articulation, du désir, de la voyance) et les « cas de figures » qu'ils y inventent : motifs chorégraphiques, pratiques somatiques et ludiques, pièges à danser et pièges à voir, « appâts pour les sentirs ».
Les intrigues du geste sont à comprendre de façon bijective aux expériences des danseur.euse.s et des spectateur.rice.s, dans un miroitement entre l'avènement chorégraphique du geste et son événement esthétique : une figure se lève au-devant du geste dansé quand les uns et les autres se font voyants d'une image virtuelle, une semblance, une allure, un hiatus entre l'aperçu et l'imperçu, un débrayage dans les coutumes perceptives.
En croisant les savoirs empiriques des danseurs et certaines ressources théoriques de la philosophie de l'art, de la phénoménologie et de la clinique, cette étude vise à éclairer l'expérience figurale du geste dansé dans ses dimensions somatiques (une émulation de l'imaginaire radical, ou imaginaire de la sensation), esthétiques (un travail des figurabilités du geste), et éthiques (une expérience de l'art qui veut la participation).
Stéphane Mallarmé et Loïe Fuller, Yasmine Hugonnet, Vaslav Nijinski et Dominique Brun, Laurent Pichaud, Lisa Nelson et Loïc Touzé sont quelques-uns des noms qui orientent cette enquête à travers les scènes et les studios de danse, les différentes intrigues (du milieu, de l'articulation, du désir, de la voyance) et les « cas de figures » qu'ils y inventent : motifs chorégraphiques, pratiques somatiques et ludiques, pièges à danser et pièges à voir, « appâts pour les sentirs ».
