SYNTHÈSE BIBLIOGRAPHIQUE
Synthèse bibliographique 2019
DIRECTION DE PUBLICATIONS
Deborah Hay, "Mon corps, ce bouddhiste"
édition augmentée, coll. Nouvelles scènes / Manufacture, Les presses du réel, Dijon, 2017, 177 pages.
Direction de publication par Laurent Pichaud de la traduction de l'ouvrage de la chorégraphe Deborah Hay, "My Body, the Buddhist", Wesleyan Press, 2000.
Co-traduction avec Lucie Perineau, et coauteur, avec Myrto Katsiki, de l'étude - Lire Deborah Hay.
CONTRIBUTION DANS DES OUVRAGES COLLECTIFS
Reading Deborah Hay
in Susan Leigh Foster (ed.), Deborah Hay Re-Perspective, Hatje Cantz, Tanz im August, Berlin, 2019, p. 88-99
By Laurent Pichaud and Myrto Katsiki, eng. tr. Jacqueline Cousineau.
This text is a long excerpt in English of: « Lire Deborah Hay », postface in the French translation of Deborah Hay, My Body the Buddhist. Mon corps, ce bouddhiste, extended edition, co-translation: Laurent Pichaud and Lucie Perineau, coll. Nouvelles scènes / Manufacture, Les presses du réel, Dijon, 2017.
Lire Deborah Hay
in Deborah Hay, Mon corps, ce bouddhiste, édition augmentée, tr. fr., Lucie Perineau et Laurent Pichaud
in Deborah Hay, Mon corps, ce bouddhiste, édition augmentée, tr. fr., Lucie Perineau et Laurent Pichaud, Dijon, Les presses du réel - Lausanne, La Manufacture, coll. « Nouvelles scènes », 2017, p. 157-169.
Ce texte signé par Myrto Katsiki et Laurent Pichaud accompagne l'édition augmentée en français du livre de Deborah Hay Mon corps, ce bouddhiste. Il se propose de faire résonner la lecture du livre, et les questions qu'elle peut stimuler, tout en retraçant la manière dont l'invention et l'inventivité du langage se sont propagées dans le parcours artistique de Deborah Hay, depuis les années 1970 et jusquà aujourd'hui.
Extraits d'un Journal de recherche : Traduire Deborah Hay
in Aurore Després (dir.), "Gestes en éclats - Art, danse et performance", Les presses du réel, Dijon, 2016, pp. 432-456.
suivi de « mon corps prend plaisir à être ingénieux »
ACTES DE COLLOQUES
Deborah Hay : une chorégraphie de langage
in S. Genetti, C. Lapeyre-Desmaison, F. Pouillaude (dir.), Gestualités/Textualités en danse contemporaine, Actes du colloque de Cerisy 2016, Paris, Hermann, 2018, p. 243-258.
Myrto Katsiki et Laurent Pichaud.
Ce texte, issu d'une intervention dans le cadre du colloque Gestualités/Textualités dans la danse contemporaine (Cerisy, 2016), interroge la fonction du langage dans la pratique chorégraphique de Deborah Hay et les enjeux de ses partitions textuelles.

Le rapport très singulier qu'entretient la chorégraphe américaine Deborah Hay au langage et à l'écrit constitue sans doute l'aspect le plus radical de son œuvre. Ce rapport est devenu au fil du temps l'outil principal de sa pratique chorégraphique ; tout d'abord, le langage comme outil de mise en mouvement à travers la formulation des consignes dont l'exemple le plus connu est celui des questions what if... que Hay pratique depuis plusieurs années stimulant un corps qui se construit et se maintient par l'imaginaire ; ou encore, le langage comme outil de documentation puis de transmission à travers l'élaboration des scores, des partitions textuelles, portant une attention particulière à l'énonciation de la danse. Mais, surtout, Hay fait du langage un outil pour réinterroger les habitudes perceptives et cinétiques, son projet même étant une invitation à suspendre les fixations à l'œuvre pendant l'expérience de la performance tant pour l'interprète que pour le spectateur. Deborah Hay parle actuellement d'une « chorégraphie de langage » qui cherche, avec le moins de mots possible, à élargir les ressources de l'interprète et son potentiel de l'être-en-scène. Partant de l'analyse d'une partition, cette intervention sera l'occasion d'interroger la fonction du langage dans la pratique de Hay et les enjeux à l'œuvre dans ses partitions textuelles.


ARTICLES
Chorégraphier in situ ou écrire sur la danse hors des théâtres
Recherches en danse [En ligne], 2023
Par Joanne Clavel, Julie Perrin et Laurent Pichaud.
URL : http://journals.openedition.org/danse/5791
Depuis fin 2019, un échange scientifique a été amorcé entre des chercheuses et artistes spécialisé·e·s dans la chorégraphie pour site. C'est dans ce cadre que Joanne Clavel, Julie Perrin et Laurent Pichaud décident de situer leurs recherches (artistiques ou académiques) afin d'éclairer les contextes au sein desquels elles se sont développées et les questions majeures qu'elles ont respectivement soulevées. Le format épistolaire de ce texte est à l'image des discussions régulières qui ont ponctué leurs rencontres.
Mise en perspective à l'occasion de la traduction française du texte de Melanie Kloetzel « Danse in situ et éthique environnementale »
Recherches en danse [En ligne], 2023
Par Joanne Clavel, Julie Perrin et Laurent Pichaud.
URL : http://journals.openedition.org/danse/5663

Le souhait de publier la traduction française du chapitre de Melanie Kloetzel participe de l'envie de partager une lecture et de faire connaître à la communauté de la danse un champ de recherche - artistique et académique - consacré à la chorégraphie hors des théâtres et encore fort méconnu dans l'aire francophone. Le chapitre de Melanie Kloetzel est tiré du livre (Re)Positioning Site Dance. Local Acts, Global Perspectives (Intellect, 2019) et étudie les liens entre le développement de l'éthique environnementale et celui de la danse in situ. Afin d'apporter une réflexivité sur les productions chorégraphiques sur site, en plein expansion depuis la crise sanitaire, il nous semblait pertinent de dialoguer avec cette recherche anglo-saxonne dynamique et structurée. Notre lecture commune du texte a été l'occasion de le mettre en perspective et de partager des réflexions issues de nos propres recherches. Il s'agit par ce prolongement critique de contribuer aux pensées environnementales depuis une danse située et d'accompagner les nombreuses préoccupations autour des crises écologiques.

Melanie Kloetzel, « Danse in situ et éthique environnementale : des champs relationnels à l'ère de l'Anthropocène », Recherches en danse [En ligne], Traductions, 2023. URL : http://journals.openedition.org/danse/5634
Artiste où chercheur : une conférence performée.
Déméter – Théories & pratiques artistiques contemporaines, no. 5 : « La conférence comme performance : formes et actes du discours (XIXe - XXIe siècle) », Été 2020 - Hiver 2021.
Les conférences performées, une pratique d’éclaircissement – entretien avec Laurent Pichaud.
In : Déméter – Théories & pratiques artistiques contemporaines, n°5 : « La conférence comme performance : formes et actes du discours (XIXe - XXIe siècle) »

Reading Deborah Hay
[Online] Paris 8 Danse : www.danse.univ-paris8.fr, 2019 [2017]
Myrto Katsiki, Laurent Pichaud, "Reading Deborah Hay", translated by Jacqueline Cousineau from the slightly revised version (with some updates from Deborah Hay) of "Lire Deborah Hay", postface to the French translation of Deborah Hay's book My Body, the Buddhist: Mon corps, ce bouddhiste, extended edition, co-translation: Laurent Pichaud and Lucie Perineau, Dijon/Lausanne, Les presses du réel/La Manufacture, coll. Nouvelles scènes, 2017.
Journal de Mad Brook Farm
Le Journal des Laboratoires d'Aubervilliers, (2017 2018), (5-7).
À l'oeuvre
in Recherches en danse [En ligne], 2 | 2014, mis en ligne le 05 mars 2014.
avec Julie Gouju

http://danse.revues.org/781
Faire néant pour potentialiser des appuis [...]
in Repères. Cahier de danse, n° 33, La Briqueterie, Centre de développement chorégraphique du Val-de-Marne, avril 2014
titre complet : Faire néant pour potentialiser des appuis. Échange entre Myrto Katsiki et Laurent Pichaud

Ce texte est un échange entre Myrto Katsiki et Laurent Pichaud autour du solo faire néant (2003) de Laurent Pichaud abordé à partir de la question des appuis.

Extrait : « À l'origine de cet échange, il y a pu (2006), l'adaptation par Laurent Pichaud d'un solo de Deborah Hay. À la question de ce qui constitue le « fond moteur » de pu, Laurent Pichaud répond en évoquant faire néant, solo de dix minutes qu'il a conçu en 2003, et qui lui apparaît a posteriori comme le moment où il se construit ses propres appuis en tant qu'interprète et chorégraphe. Tout au long de cet échange, nous nous sommes attachés autant à explorer la construction initiale de ces appuis qu'à suivre leur activité mouvante, la façon dont ils ont été actifs depuis lors : si, dans un premier temps, ils semblent se construire pour déjouer d'autres appuis (répondant par là aux questions que se pose Laurent Pichaud en 2003), ils opèrent ensuite des glissements successifs, remettant en actualité leur potentiel. Cet échange tente de faire entendre la dynamique de ces glissements, la manière dont ces appuis se « potentialisent » dans le parcours de Laurent Pichaud : ils s'ouvrent à de nouveaux possibles, trichant avec une fixation sur les enjeux du moment de la création de faire néant. Échanger sur ce solo est, essentiellement, suivre les opérations de cette « tricherie » avec la fixation, clin d'œil à tout système qui tenterait de se mettre en place - le projet de faire néant étant précisément de ne rien faire de définissable ou de définitif. »
Faire avec l'espace ou faire jouer le "tournant spatial" en art [...]
in Christian Gaussen (dir.), Du périmètre scénique en art : re/penser la Skéné, Cahier n° 4, École supérieure des Beaux Arts Montpellier Agglomération, 2013, p. 6-27
Titre complet : Faire avec l'espace ou faire jouer le "tournant spatial" en art - Recomposition d'un échange épistolaire entre Anne Volvey, Julie Perrin et Laurent Pichaud
À l'invitation du groupe de recherche « Du périmètre scénique en art : re/penser la Skéné », Anne Volvey (géographe, spécialiste d'art plastique), Julie Perrin (chercheuse en danse) et Laurent Pichaud (artiste chorégraphique) proposent le 21 février 2013 une rencontre dans la galerie de l'École Supérieure des Beaux-Arts de Montpellier. Ils prolongent dans ce texte leur dialogue dans un après coup réflexif qui intègre des retours d'expérience (les leurs mais aussi ceux du public).
"Double", chorégraphe "où" interprète
in Les cahiers de Sentiers, n°1, 2006, dossier « Relation interprète/chorégraphe », pp. 12-18
ENTRETIENS AVEC L'AUTEUR
Quand la danse fait voir
Propos recueillis par Eve Cousido, in "Ailleurs, programme du far° festival des arts vivants", Nyon, Suisse, édition 2016, pp. 70-73
(À la) discrétion d'un site
in Repères - Cahier de danse, n°35, avril 2015, dossier « Répétitions », pp. 15-16.
Propos de Laurent Pichaud recueillis par Marie Glon
Faire « voir du lieu » avec la danse »
in Repères - Cahier de danse, n°18, novembre 2006, dossier « Espaces de danse », pp. 19-21.
DIVERS
Évelle. Topoguide de randonnée chorégraphique. # Chorégraphie en milieu rural
X-sud, 2024
Par Laurent Pichaud et Julie Perrin.
Barbirey-sur-Ouche. Topoguide de randonnée chorégraphique. # Chorégraphie et jardin
X-Sud, 2023
Ce topoguide de randonnée chorégraphique est un document artistique spécialement conçu pour accompagner votre visite des Jardins de Barbirey-sur-Ouche. Thématisé sur la question du rapport de la chorégraphie au jardin, il évoque, à certains endroits particuliers, des pièces chorégraphiques qui ont eu lieu dans les premières années du festival Entre cour et jardins, créé par Frédéric Bonnemaison et Jean-Philippe Roger en 2000, mais aussi des éléments historiques et des expériences chorégraphiques à tester vous-mêmes si vous le désirez. Ce topoguide fait partie d'une collection - #CHORÉGRAPHIE EN MILIEU RURAL, #CHORÉGRAPHIE AVEC DES HABITANT·ES, #CHORÉGRAPHIE ET MARCHE...-, au sein du projet Le Club de randonnée chorégraphique : une proposition de Laurent Pichaud, chorégraphe associé au Dancing - CDCN Dijon Bourgogne-Franche-Comté. Ce Club permet régulièrement à des randonneur·euses de visiter certains sites de la région, accompagné·es par deux guides - Julie Perrin et Laurent Pichaud - qui proposent d'expérimenter des savoirs et des pratiques chorégraphiques spécifiques au site. Les topoguides sont distribués à chaque fin de randonnée comme une documentation permettant aux randonneur·euses de devenir guides à leur tour. Les circuits de randonnée ont été choisis en Bourgogne-Franche-Comté en regard d'expériences chorégraphiques menées sur place par différentes générations de chorégraphes. Ils constituent, en ce sens, une histoire-géographie de la danse dite située, c'est-à-dire inventée pour des sites choisis hors plateaux de théâtre.
Pour obtenir des informations sur les randonnées ou les autres topoguidesde la collection: www.ledancing.com.Ce projet est soutenu par la Fondation Daniel et Nina Carasso sous l'égide de la Fondation de France. Laurent Pichaud, x-sud art/site, est artiste associé au CDCN Le Dancing Dijon Bourgogne-Franche-Comté de 2023 à 2024, dans le cadre du dispositif soutenu par le ministère de la Culture.