CONTRIBUTION DANS DES OUVRAGES COLLECTIFS
« Regarder danser Carlotta Ikeda : de la scène cabaret à la scène butô, regards croisés entre la France et le Japon »
in M-Hélène Delavaud-Roux, Florence Poudru, Aude Thuries (dir.), Méthodes en mouvement. Pour une histoire décentrée de la danse, vol. 1, Paris, L’Harmattan, avril, 2024
ACTES DE COLLOQUES
Carlotta Ikeda : entre exotisme et érotisme, construction d'une figure trouble et [...]
Actes de colloques du CTEL, Représentations littéraires et artistiques de la femme japonaise depuis le milieu du XIXe siècle, avril 2020
Titre complet : Carlotta Ikeda : entre exotisme et érotisme, construction d'une figure trouble et subversive
En ligne : http://revel.unice.fr/symposia/actel/index.html?id=1556
ARTICLES
Dominique Petit : parcours d'un danseur français aux États-Unis, rencontres et circulations - N°2.
Recherches en danse [en ligne], Entretiens, aCD, 2022
Dominique Petit et Maëva Lamolière
URL : http://journals.openedition.org/danse/4464
DOI : https://doi.org/10.4000/danse.4464
Dominique Petit : parcours d’un danseur français aux États-Unis, rencontres et circulations – n°1. Entretiens
Recherches en danse [en ligne], Entretiens, aCD, 2021
Dominique Petit et Maëva Lamolière
URL : http://journals.openedition.org/danse/3622
DOI : https://doi.org/10.4000/danse.3622
RECENSIONS
Kurihara Nanako, La chose la plus étrangère du monde
Ebisu, n°55, 2018.
Titre complet: « Kurihara Nanako, La chose la plus étrangère du monde. Analyse critique du but? de Hijikata Tatsumi | Uno Kuniichi, Hijikata Tatsumi. Penser un corps épuisé »

URL: https://journals.openedition.org/ebisu/3230
THÈSE ET HABILITATION
Carlotta Ikeda : Poétique d'un monstrueux au(x) féminin(s) (Japon - France)
Doctorat, université Paris 8, sous la direction d'Isabelle Launay et Sylviane Pagès

Carlotta Ikeda est une danseuse et chorégraphe japonaise de danse butô. Formée dans un premier temps à la danse moderne, elle fonde en 1974 la compagnie Ariadone sous l'impulsion de Maro Akaji et de Murobushi Kô. Ses premières pièces chorégraphiques sont créées en lien étroit avec la scène cabaret. En effet, les danseur·se·s butô ont, dès les années 1960, développé une pratique intense du cabaret, dans une tension fine entre érotisme, sadomasochisme et grotesque. C'est d'ailleurs par le cabaret que Carlotta Ikeda accompagnée de deux autres danseur·se·s arrive en France en 1977. Cependant, il faut attendre janvier 1978 pour que la compagnie Ariadone rencontre un succès critique et médiatique sur la scène artistique française. À partir de ce moment-là, la compagnie fait des allers-retours entre la France et le Japon, s'implantant alors progressivement à la lisière du champ chorégraphique français. Au début des années 1990, Carlotta Ikeda s'installe définitivement en France et plus précisément à Bordeaux, ville dans laquelle elle achète une maison et un studio de danse en 1997. Elle y décède en septembre 2014.
Entremêlant approche historique, esthétique, savoirs en danse et études de genre, cette thèse cherche à nommer quelle était la corporéité dansante de Carlotta Ikeda. Nous posons ici l'hypothèse que la pratique du cabaret se pense comme une réelle matrice chorégraphique chez la danseuse-chorégraphe. Ses pièces chorégraphiques développent alors un rapport spécifique à l'érotisme au travers de figures de femmes troubles et décalées. Virtuose des « savoirs sentir », Ikeda déploie tout au long de son oeuvre chorégraphique une corporéité monstrueuse où le « féminin » se décline au pluriel.

Mots clés : butô - Carlotta Ikeda - féminin - cabaret - monstrueux